Y a du Old glory et un chouia de Wargame Foundry

Joe, le plus méchant ; Jack, le plus sadique ;  William, le plus rapace ; et Averell, le plus bête... Les quatre frères Dalton du napo sont de sortie.

Cette bande d'engalonnés va illico rejoindre mon armée française. Avec des gaillards pareils, ça va être coton de gagner une partie.

Davout, son baton (de maréchal), sa rogne, et ses bésicles

Tout en travaillant sur ma forge, je suis en train de m'occuper du cas de Davout, Louis-Nicolas pour les dames.

Cet ancien ci-devant (il était noble)  a été séduit par les idées de la Révolution avant de devenir l'un des maréchaux de Napoléon .

Lors de leur premier contact,  ce dernier n'a pas apprécié son allure. Myope comme une taupe, et exhibant une coiffure aussi ondulante  que celle de Barthez, Davout-la-castagne avait en effet un caractère de cochon.

Cependant, toutefois et néanmoins, s'il était dur, voire grossier,  avec les officiers, ce Bourguignon bigleux était attentif au trouffion de base. Qui plus est, il a tout fait : l'Egypte, Austerlitz, Wagram et l'on en passe.

Davout a même soigné sa condition physique en effectuant un  jogging tonique lors de la retraite de Russie (qu'il a effectuée pour l'essentiel à pied).

Autre qualité de ce teigneux, qui a failli se battre en duel avec ce bellâtre de Murat : il n'a été battu par aucun général ennemi.

Par contre, après 1815, il a pointé au chomedu, et a connu la galère en n'ayant plus grand chose à se mettre sous les ratiches. Louis XVIII, ce gros lard (quoi que fin politique) lui tenait en effet rigueur de sa conduite, en particulier de la dureté dont il avait fait preuve en Allemagne.

Revenu en grâce, l'ex-lieutenant du ch'ti père Napo, n'en a pas moins fini par asseoir son fessier guerrier sur les bancs douillets de la Chambre des Pairs.

Il est mort en crachant ses poumons en 1823. Une année au cours de laquelle Antoine de Morlhon a été nommé archevêque d'Auch tandis qu'Anne Louis de la Fare était fait cardinal par le pape Pie VII. Ce dont, franchement, personne n'a jamais rien eu à battre. Hi,hi,hi.

C'est une ébauche. Mais ça va venir doucettement

J'ai pas pu résister. J'ai profité d'une journée sans boulot pour commencer à forger l'avenir de mon diorama. Ca commence à prendre tournure, comme dirait une copine de 120 kilos en entamant sa septième assiette de couscous royal.

Bien sur, un tas de détails sont encore à travailler. Mais je tiens le bon bout.

A propos, quelqu'un connaitrait-il une marque ou un système de colle efficace pour le métal, autre que la Loctite qui colle tout (les doigts, le support, le falzar, la nappe, le bouchon du tube...) sauf ce qu'on veut coller ?

Et v'la le modèle. Y a du taf

La forge française à monter de Perry est tombée toute crue dans ma boite aux lettres, ce matin. J'en ai déjà assemblé quelques morceaux avec mes gros doigts gourds. Ce qui a pas été simple. Car certaines pièces sont comme mes chances de gagner un jour au loto : pas très épaisses.

Cela dit, l'ensemble devrait bien donner.

En fait, comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, ça donne trois tableaux : le gars qui bulle devant sa forge, le bourrin étourdi qui a perdu un fer et qui se fait rééquiper en pneus neufs, et le clampin qui attend son tour comme dans la queue  chez Auchan.

Bon, ben y a plus qu'à attendre que la colle sèche, hein ?

Une belle bande d'assassins

C'est toujours bon de se rafraichir les neurones de temps en temps.

En mettant de l'ordre dans mes photos (c'est à dire dans un beau bordel), je suis tombé sur ce cliché exclusif paru à l'époque en double page couleur dans Paris-Match, l'International Hérald Tribune, le Times, le Shangai Star et la Gazette de Cuqueron.

Il s'agit d'une table présentée en 2004 lors d'un salon du jeu organisé à Floirac.

Sur le cliché, on reconnait nettement les perfides membres du FLN (Front de Libération Napoléonien). J'ai nommé, de droite à gauche, le redoutable Lafumée, le féroce Jaiduruskof, le sournois Labelleoasis. Tout cela sous le regard effaré de l'innommable Tumeveumevla.

 Un conglomérat d'une rare férocité. Faut dire ce qui est.