Ca sent l'ail, vous trouvez pas ?

Je sais. C'est pas bien. J'ai pas publié depuis quelques jours.

Mais quoi, faut quand même le temps de revenir sur terre, depuis le réveillon . Et laisser les éthylotests revenir à un niveau raisonnable (3,5O grammes . Ca ira ?)

Là , je ressors tout juste d'avoir préparé nuitamment les figs de la premiere baston de l'année . Elle  se livrera le samedi 12 janvier dans une banlieue aussi louche que bordelaise. C'est à dire à Carbon Blanc.

Des Français hoquetants vont en découdre avec d'atroces  Espagnols, d'infâmes Portugais ainsi que des Anglais particulièrement casse-bonbons. La routine, en somme.

Mais après tout, il n' y a aucune raison de débuter 2013 autrement qu'en rigolant un ch'ti coup, non ?

L'amateur de porto, titubant sur son canasson.

Ca m'a pris comme ça, d'un coup, bêtement..

Une vieille fig de général de brigade portugais à moitié peinte trainait, hagarde et titubante , depuis quelque temps,  sur un coin de mon bureau.

La sève du bois de mes pinceaux n'a fait qu'un tour. Pas plus tard que tout à l'heure, j'ai fini de peintouiller l'amateur de morue salée.

V'là la bête. Disposée sur une nappe à carreaux, comme un sauciflard prêt à être découpé par une baïonnette française.

C'est le premier de 2013. J'ai comme une intuition que ce sera pas le dernier. Kesse vous voulez ? C'est ça, les obsédés.

Paolo, Federico et Rigoleto au passage de la frontière

Et voilà ! On passe un réveillon peinard au pied des Pyrénées. On sirote tranquillement son apéro. Bref, on vient chercher des noises à personne. Et puis on s'aperçoit que des importuns n'hésitent pas à profiter lâchement de votre quiétude (de votre tranquilitude, comme dirait la mère Ségolène) pour essayer de vous marcher sur les arpions. Ah , les sales bêtes !

Pas plus tard que tout à l'heure, alors que je baguenaudais tranquillement sous les sapins et les flocons en ce premier jour de l'année , du côté de la station de ski de Gourette, vl'a t'y pas que je tombe en effet  nez à nez avec trois officiers supérieurs espagnols qui avaient passé la frontière en douce afin de  reconnaitre le terrain en  en vue d'une prochaine baston .

Ah , les fourbes ! Ah, les sournois !

Mon sang (gelé) n'a fait qu'un tour . J'ai donc illico sonné le branle bas de combat.

Aux armes , citoyens ! Premier de l'an ou pas, repoussons d'une baïonnette ardente et impitoyable ces amateurs d'oignons ! 

PS : Pour le reste, bonne année à tous, bande de psychopathes.

Z'avez le bonjour du grognard

Milliard de vingt de d'chiu ! V'là t'y pas que 2012 est en train de  rendre l'âme.

Tant mieux !  Parce qu'en 2013, je prends la poudre d'escampette. Le clairon de ma brigade s'apprêtant à sonner  l'air de la retraite après des années de furieux combats livrés au boulot.

Je sais, ça va être dur.

Adieu les matins heureux  passés à pousser joyeusement la porte du bureau , en se réjouissant de voir que c'est déjà lundi.

Au revoir les chefs vénérés, toujours sympas, amicaux, compréhensifs, attentifs, enthousiastes  et généreux.

Adishatz (au revoir en béarnais) aux interlocuteurs géniaux,  pas exigeants, toujours très cool, et n'ayant jamais un mot de travers.

Une période affreuse m'attend : les grasses mat' à répétition, les balades à vélo, les randos en montagne, les figs à peindre, les doigts de pied qu'on se met en éventail où et quand bon nous semble.

Je sens que ça va être atroce. Je ne sais  d'ailleurs pas si je vais supporter. Hi,hi, hi.

En attendant de vivre cet enfer, je vous souhaite à tous un tas de bonnes choses , bande de grognards, et je ressors une  photo souvenir pour vous envoyer un ch'ti clin d'oeil  du  côté de Waterloo.

Une plaine qui, à bien y regarder,  n'a rien de morne dès qu'on a  une chope de bière en main. A la votre !

Zieutez bien. Le gars qu'a l'air sournois, c'esst ma pomme

C'est un document exceptionnel ! Profitez en bien car vous ne verrez pas ça tous les jours.

Voilà une photo de moi au boulot, dans l'agence ou je travaille.

Je suis facile à reconnaitre : c'est  le faux-cul qui fait semblant de bosser, jette un oeil sournois à la pendule, et évite de se faire repérer par le chef tout en  envoyant des mails  aux copains  sur un  portable bien planqué sous la table.

Parce que vous le savez peut être pas, mais la majeure partie des consultations recensées sur internet en France, ont lieu pendant les heures de bureau. A partir de 17 heures, ça chute sévère.  Faut pas déconner quand même ! Passé la fin de la journée, y a aussi l'apéro, nom de d'là!