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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

UNE COLLINE MAHOUSSE

Le 19/01/2013

Sacrée bouse, n'est-il pas ? J'ai mis quelques bataillons anglais et alliés, pour donner une idée

Sacrée bouse, n'est-il pas ?
Sacrée bouse, n'est-il pas ? 

En attendant de revenir sur la baston de l'autre jour, et les féroces combats qui ont décidé de la victoire des Français sur leur aile droite, je me suis amusé à concocter un colline comme on n'a pas trop l'habitude d'en jouer.

Les parties sombres qui l'encadrent seront considérées en pente abrupte (avancée à demi-vitesse seulement), et le reste en pente douce (avancé à trois-quarts de vitesse).

Pour les vicelards du napo que nous sommes, ça peut donner lieu à quelques tactiques bien tordues.

La colline (d'une hauteur de niveau 2 pour les initiés)  est faite de polistirene, ainsi que de papier journal froissé puis recouvert d'une ch'tite épaisseur de platre. Le tout saupoudré de sable fin, travaillé à la bombe à peinture (marron, vert et jaune), puis recouvert d'un peu de flocage. 

Quand ce sera sec, je tracerai légèrement au feutre les bords du plateau supérieur. Histoire de bien repérer les distances à partir desquelles on peut être vu, ou pas, du bas et d'éviter tout débat philosophique.

La colline est de belle taille : 90 cm de long sur 40 de large environ.

Je sens qu'on va s'y entremêler avec ardeur, comme dirait Melle Suzette en observant le nouveau paddock que la tenancière du "Perroquet bleu" (maison discrète mais bien tenue des environs de... Mais vous connaissez, maintenant)  vient de lui offrir  pour son anniversaire.

 

 

 

DOUCEMENT, VINGT DE DCHIU ! C'EST UN SLOW

Le 16/01/2013

La batterie vise la colline. Ca va pas être si simple Infanterie et cavalerie françaises se mettent en place Les enquiquineurs à cheval sont à pied d'oeuvre Les Anglais vont avancer, mais ... le temps passe Après avoir fait illusion, la cavalerie décarre. Mission  accomplie

La batterie vise la colline. Ca va pas être si simple
La batterie vise la colline. Ca va pas être si simple 

Hé voilà ! On a à peine posé une grosse bouse de colline au milieu d'une table que tout le monde se précipite dessus pour savoir si elle sent bon.

Parce qu'une colline, ça présente des avantages, mon pote .

D'abord, une fois qu'on est dessus, on peut voir débouler de loin tous les clampins qui vont essayer de te pourrir la vie, te niquer ta journée et te traiter ta mère.

Ensuite parce qu'on peut y installer une batterie d'artillerie dont les servants se feront un plaisir d'arroser en pruneaux tout ce qui passe à leur portée. (Du calme, Joan. C'est pas parce que j'ai prononcé le mot "pruneaux" que tu dois sortir ta vieille garde) .

Rien d'étonnant alors que, l'aut'samedi, la colline qui se trouvait au centre de la table ait suscité toutes les convoitises.

Sauf que les Français, avec leur front bas et leurs gros sabots, ont cherché à jouer au plus finaud. Hu,hu,hu.

Plutôt que d'y envoyer toute leur infanterie, ils sont en effet restés au pied de la protubérance en question. Ce qui les protégeait déjà des tirs adverses, et rallongeait la distance à parcourir pour l'adversaire.

Par contre, juste pour casser les glaouis au général d'en face, ils ont expédié sur le mamelon trois escadrons de cavalerie prêts à charger la première batterie d'artillerie qui viendrait essayer de leur zy faire la causette.

La tactaquetique était simplissime. Mais elle a porté ses fruits, en retardant d'un tour ou deux l'avance de l'artillerie en question. Même si celle-ci était fortement entourée de biffins.

En un mot comme en cent : le choc n'a pas eu lieu, et l'artillerie n'a pu s'installer là où elle le voulait qu'en toute fin de partie. A l'heure triste où le jour faiblit, où l'on commence à bailler,  et où on se dit que , si on lambine, bobonne risque  de nous mettre une tannée. 

Mais c'était aussi ce qui était recherché : faire trainer les débats en longueur. Juste le temps que l'aile droite française transforme en compote l'aile gauche alliée.

Ca a marché .

Comme disait Melle Françoise en besognant consciencieusement un nonagénaire baveux dans sa chambrette du "Perroquet bleu" , maison discrète mais bien tenue de la banlieue bordelaise : "Patience et longueur de temps font plus que force et que rage. Pas vrai, pépé ? "

 

 

L'AILE QUI BAT DE L'AILE

Le 14/01/2013

Les deux ailes face à face. La française au premier plan Les alliés renoncent et font demi-tour. Ils n'ont pas tort Sur la colline, un bataillon. Juste pour emmerder le monde Les alliés se tiennent coi. Les Français bétonnent Un bataillon d'infanterie anglais reste en observation

Les deux ailes face à face. La française au premier plan
Les deux ailes face à face. La française au premier plan 

Cornecul la merde molle ! (les amateurs du film "Fanfan la tulipe" reconnaitront l'expression. J'adore ) . Que diable s'est-il passé  l'aut' samedi pour que les anglo-hispano-portugais tournent aussi pressemment le dos aux troupes françaises ?

On se le demande, bien. Hein ?  On se l'demande .

"Moi, personnellement, je" ( comme le disait soir à la télé l'ex-ministre Nathalie Kosiusko-Morizet. Véridique ) pense avoir quelques explications à avancer.

Procédons par ordre. En commençant par l'aile gauche française.

L'objectif de cette aile franchouillarde était de faire comme beaucoup de fonctionnaires obtus  : empêcher toute discussion. Tout en occupant le terrain. Ce qu'elle a réussi à merveille.

Protégée en partie par un village-rue, une brigade d'infanterie soutenue par une batterie d'artillerie de 8 livres (élite, quand même) et un chouia de cavalerie légère s'est mise en position  .

De l'autre côté de la table, elle avait en face d'elle  une  brigade de cavalerie alliée  composée de dragons légers anglais, hussards KGL, dragons légers portugais, et accompagnée d'une batterie de 6 livres à cheval. Du sérieux. Mais pas du suffisant, faut bien le dire.

Les amateurs de morue salée et de sauce à la menthe ont en effet vite compris ce qui les attendait. Deux ou trois bataillons d'infanterie français entourant une pièce d'artillerie, et soutenu par de la cavalerie, ça risquait quand même d'être un peu coton à passer.

C'était même carrément glauque. Surtout lorsque l'on savait que la colline située à côté de cette barrière de teigneux  était  déjà occupée par un bataillon français prêt à faire feu , ou à charger tout attelage d'artillerie  qui se serait présenté  à sa portée. Ou bien  prêt à se mettre en carré si des cavaliers l'approchaient.

Dans ces conditions, difficile d' installer là de l'artillerie sans s'y heurter à  quelques désagréments.

Résultat : il s'est passé ce qui devait se passer. 

Comprenant vite la douleur potentielle qu'ils s'apprêtaient à ressentir, et réalisant qu'on aurait tout aussi bien besoin de leurs services sous d'autres cieux, les anglo-machin-chose ont fait demi-tour.

Bon ! Ca , c'était fait. De ce côté là, ils ne passeraient pas.

Ils ne sont pas passés ailleurs non plus.

La suite de ce récit va vous l'expliquer. Hi,hi, hi.

 

 

 

 

ASSASSINAT A CARBON BLANC : UN TEMOIN RACONTE

Le 13/01/2013

Lafumée lache un pet nerveux. Laeronauticus lit les prières des morts Encore endormi, De Quelboisjemechauffe finit sa nuit adossé à un mur Tandis que Blue Swede Shoes mesure en douce les distances à parcourir L'agression va être d'une rare violence.

Lafumée lache un pet nerveux. Laeronauticus lit les prières des morts
Lafumée lache un pet nerveux. Laeronauticus lit les prières des morts 

La baston fut ardente et noire, comme dit l'autre. Voilà , tel que nous le raconte le farouche général Patrice Laéronauticus,  le récit de la rumba qu'il dansa samedi aux côtés du maréchal JP de  Lafumée à la tête de troupes anglaises, espagnoles et portugaises, face à un trio de sadiques de la pire espèce qui essayaient tant mien que mal de manoeuvrer les Français.

On y trouvait deux Landais (faut-il attendre quelque pitié que ce soit de cette engeance ? ) . C'est à dire l'infame Didier van Blue Swede Shoes, l'odieux Olivier de Quelboisjemechauffe.

Mais aussi un béarno-Ch'ti. Autrement dit; ma pomme. Parce que dans tout groupe, faut bien quelqu'un qui pense .Hi,hi, hi.

Je reviendrai un peu plus en détail, aile par aile, sur les détails de cet assassinat collectif. Parce que la chose fut fort instructive.

Mais d'abord, ladies and gentlemen... le récit !

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"Sire, Aprés notre bivouac au environs de Bordeaux, nos troupes entrèrent en contact avec une armée française, fraichement instruite, semble-t-il de nos missions. Les préparatifs de bataille avait été établis, au coeur de l'Etat Major Anglais.

Dés son arrivée dans notre divison, notre commandant, le général Kabronne, chevalier de la Muletta, et grand ordonnateur de l'Ayoli, nous exposa notre plan de bataille:

- Ma qué, c'est d'oune grandé clarrté. Los Inglésis, à la derecha, nosotros à la senestra, et los caballieros inglésis con los nosotros, ma, derrièrè nous

. Ayant peu d'expèrience dans les langues outre pyrénéénnes, je lui demandai prestement, et plus prosaïquement: - Euh... Mon Général, on doit faire quoi au juste?

- Ma rien dé plou simple: Los infanatéria, elle avance. Los canones, I tirent, y los caballieros, I gallopé.

C'est donc sur, ces ordres, Majesté, que nos troupes s'ébranlèrent, faisant face à une troupe ennemie bien plus nombreuse et mieux équipée (en effet pas moins de 3 généraux formait son Etat Major, et non des moindres, Sa seigneurie saura les nommer dans son journal officiel).

Notre aile droite, semblait bien résister, voire même, semer le doute chez les révolutionnaires français de la province de Croque maïs, qui hésitèrent longtemps avant d'avancer, certainement occupés à terminer les dernières galettes entamées lors de l'Epiphanie.

De notre côté, faute de fèves, nos artilleurs de la Tamise envoyaient quelques boulets bien chargés de frangipane. En revanche sur l'aile gauche, la mixité des patois, et les écarts de latitudes de nos troupes provoquèrent un léger flou, artistique certes, mais trés peu militaire.

En effet, nos troupes légères s'alourdirent fortement en boite à mitraille. Quant à notre cavalerie, elle confondit les termes "Meilleurs voeux" avec "Sauve qui peut".

L'ensemble de nos troupes repartirent donc vers leur point de départ, dans un ordre quelque peu aléatoire, les cavaliers anglais allant même jusqu'à exposer leur arrière train aux intrépides Hussards franchouillards. Votre grandeur, je vous épargnerai le détail des combats, mais pour paraphraser notre compagnie de guerilleros: "oun nen na prri plein la trounche!"

Dés lors, le sort en était jeté: L'infanterie adverse, certainement grisée par les relents des fêtes de fin d'ancien monde (ou début de nouveau monde, votre serénissime sera seul juge), et non moins agile, fondit sur nos carrés, croyant probablement y trouver quelques chocolats suisses (en effet nous avions en place un bataillon Helvète) et autres bouteilles de cépages ibériques.

Sur leurs cris "A l'attaque, sus à l'ail", l'on entendait dans nos rangs, (du moins dans ce qu'il en restait) "Aïe, aïe, aïe, fissa, fissa".

Nous arrivames tout de même à rallier plusieurs régiments, prés de nos alliés anglais qui nous regardèrent assez surpris, tel qui regarde un tableau de Picasso, cherchant à comprendre le sens de nos manoeuvres. Un conciliabule fut immédiatement décidé devant l'urgence de la situation, dont fit partie notre commandant générallissime.

A son retour, les ordres furent immédiatement déclinés par ce dernier, sur ces termes:

- Madré dé dios, ça c'est oun bastoun! Ma qué, mainténan, cassos, cassos, direczion la Haciendà dé Pamplona! ;

Sire, croyez bien, que la honte qui rougeoie nos fronts, et la fuite qui en fut l'origine (et qui souilla également nos culottes), seront vite surmontés, et nous saurons prestement recouvrer notre honneur lors d'un prochain combat.

Votre dévoué, Patrice de Laéronauticus, grand officier de la charge en marche arrière et aide camp du général de Division Kabronne."

 

 

 

AUX ABRIS ! V'LA LE DENOYAUTEUR QUI DEBOULE !

Le 11/01/2013

Depuis quelques années, je ressentais comme un grand vide. Le matin, je me réveillais avec des frissons d'angoisse. La sueur perlait sur mon front. J'avais les jambes molles et le cerveau vide.

Je savais que quelque chose manquait. Mais quoi ? Quoi ? Hein ? Quoi ?

La révélation m'est apparue y a pas plus longtemps que y a quelques jours lorsque j'ai reçu un message de l'illustrissime Pauzat, alias Yapudo, alias Philippou le cochonnou.

Celui-ci m'informait en effet par mail-estafette spéciale qu'un habitant du Lot et Garonne piaffait d'impatience de pousser des figs en plomb sur une table napo.

Or qui dit Lot-et-Garonne dit forcément... pruneaux ! Et les pruneaux, autrement dit, les balles qui sifflent, nous on aime ça, nom de d'là !

Joan,  connu sur les champs de bataille pour sa capacité à vous dénoyauter vite fait bien fait,  devrait nous rejoindre d'ici quelque temps autour d'une table. Table sur laquelle on se fera bien sur  un plaisir de le hacher fin, fin,fin. Histoire de mieux faire connaissance. Hi,hi,hi

Il a déjà commencé à peindre un peu de vieille garde française. Bienvenue, collègueuu. Et à la prochaine baston.

 

 

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