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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

COMME UN AIR DE TAÏGA

Le 10/02/2013

V'là l'isba en paille et en bois. Sous le canon, ça doit brien brûler L'oratoire, l'isba et le moulin (un peu flou, c'est l'émotion) A gauche Rémi, à droite  j'chai plus

V'là l'isba en paille et en bois. Sous le canon, ça doit brien brûler
V'là l'isba en paille et en bois. Sous le canon, ça doit brien brûler 

Mon moulin en plastique et à ailes pleines de la marque Rémi (mais fabriqué en Pologne apparemment) s'ennuyait tout seul dans mon atelier.

Je lui ai donc adjoint une chapelle de la même marque, et toujours en plastoc, ainsi qu'une isba d'une autre marque dégotée à Stratéjeux. En polypropilomachintruc, elle aussi.

Ca me fait un début de village russe dans lequel je me ferai un plaisir d'étriper les troupes moujiks du ch'ti père Xavier, l'Attila des tables de jeu. A moins qu'elles ne décident d'abord d'éparpiller mes boyaux dans la taïga avec la pointe de leurs baïonnettes.

Il est probable que j'y ajoute un de ces quatre une église et une ferme de la marque Hovel. Bien que mon envie soit grande en ce moment d'acquérir d'abord une église espagnole dans laquelle je pourrrai prononcer des oraisons funèbres pour mes adversaires.

L'église en question vaut moins de 10 livres , c'est à dire environ une douzaine d'euros. Soit trois bouteilles de Bacchus et deux de Queue de charrue, ou alors une grosse pizza comme dirait le colonel Joan Dupruneau .

Mais y a des jours où il faut savoir ce qu'on veut

 

UN CHOC DE TITANS

Le 06/02/2013

Et dire que tout ça va être manoeuvré par des brutes !
Et dire que tout ça va être manoeuvré par des brutes ! 

Certains d'entre vous l'ont peut être remarqué : la terre a tremblé à plusieurs reprises, ces derniers temps, en Béarn.

Le choc des plaques tectoniques n'a rien n'a voir dans cette affaire. Car ces soubresauts sismiques ont en fait été provoqués par la fébrilité (fébrilitude, comme dirait la mère Royal) avec laquelle plusieurs des membres du groupe des napos en délire commençaient à ranger leurs figurines dans leurs boites.

Un événement majeur dans l'histoire de notre planète se prépare en effet. Après avoir consulté le calendrier maya, sur lequel soit dit en passant tout le monde s'est fourré le doigt dans l'oeil, je peux d'ores et déjà annoncer que la prochaine réunion de notre bande d'allumés va avoir lieu le samedi 23 février prochain. Et que l'ordre des choses humaines va s'en retrouver bouleversé.

Car non seulement on sera huit (incroyab'), mais en plus il y aura là une sacrée bande de teigneux. Revue de détail :

- Lafumée : un froid calculateur qui ne transige pas avec l'arithmétique impitoyable des bastons. Avec lui, une fig d'artilleur plus une fig d'artilleur, ça fait deux figs d'artilleurs ,et non trois, comme j'aurais parfois tendance à le penser quand je m'aventure à établir un budget d'armée. Un conseil : évitez de faire une erreur face à lui. Parce qu'il a l'oeil et que, quand il tacle, il tacle, ce retors.

- Laéronauticus : c'est sans doute un défaut professionnel, mais ce brave garçon a parfois tendance à survoler une baston, et à battre de l'aile quand il reçoit un ch'ti coup de canon dans la carlingue (hi,hi,hi). Mais ne vous y trompez surtout pas, c'est un vaillant. Un assaillant, même. Faut juste qu'il apprenne à maitriser son zinc dans les trous d'air. C'est pas ce qui manque dans notre ciel de tordus de la stratégie.

- Blue swede shoes : à sa naissance son père mesurait 3,20 m et sa maman 2,97 m. Seulement voilà, ce beau bébé landais n'a pas suffisamment été élevé au grain (de maïs) dans ses jeunes années. Ce qui fait qu'il ne mesure que 2,40 m pour une carrure de 1,2 m. Autant dire qu'il passe pour un nain dans sa famille. A part ça, je vous conseille quand même pas de l'astiquoter.

- De Quelboisjemechauffe : je dis ça, je dis rien. Mais m'est avis que cette autre armoire à glace est un cousin germain du gaillard suscité. Mais chut... Les histoires de famille, ça ne me regarde pas. A part ça, il apprend vite le gars de Renung. A propos, faites moi penser de lui apprendre à limer un dé pour faire des 6. Hi, hi,hi.

- Tumeveumevla : parole de grenadier , je n'ai jamais rencontré un gars aussi discret. Jamais un mot plus haut que l'autre, jamais un chipotage sur un point de règle, jamais une escagasserie faite vicieusement avec ces p... de s... de cavaliers espagnols disposés en fourrageurs. Et puis timide, avec ça ! C'est bien simple, à mon avis, faut lui donner de la Juvamine , sinon il va s'endormir (Vingt de d'chiu... Il va me tuer).

- Jaiduruskof de Chezfrontrank : Lui, y a pas besoin de lui expliquer 107 ans la règle du pivot sur place, il imprime tout de suite. De plus, son obsession, c'est l'ordre. Il suffit de le voir sortir son armée soviet de sa boite et la déployer sur une table pour le comprendre. Jamais vu un mec aussi rapide. A part ça, il a  une qualité rare : il sait dégoter le rouquin (traduisez le jaja, le picrate, le gros qui tache) qui vous emmène au paradis. C'est aussi pour ça qu'on l'aime.

- Jo le dénoyauteur : Ben, à vrai dire, je le connais qu'au téléphone, et c'est chez lui que la secousse sismique du siècle va se produire le 23. Mais j'ai déjà entendu dire que ce Lot-et-Garonnais fait merveille dans les milieux culinaires . Sa femme et lui ont en effet inventé un plat unique au monde : la pizza aux pruneaux ! On vous en dira des nouvelles.

- Ma pomme : comment dire ? Con comme une valise, têtu comme un âne, sérieux comme un moine échappé d'un couvent de bonnes soeurs... et rudement content de jouer avec cette bande d'affreux à laquelle il faut aussi inclure ce sadique de la pire espèce qu'est le ch'ti père Vivian de Labelleoasis. Un terrible tueur basque que malheureusement, on ne voit que trop rarement. Mais , patience, on ne perd rien pour attendre.

 

NAPO S'EN VA AU BAIN

Le 31/01/2013

Voilà ce document fascinant. Z'avez repéré Napoléon avec son canard ?
Voilà ce document fascinant. Z'avez repéré Napoléon avec son canard ? 

Pour fêter mes 127 ans, mon fiston m'a fait récemment  cadeau d'un bouquin fort intéressant , qu'il a déposé avec précaution sur mon lit de grabataire tremblotant, et en ne haussant pas trop la voix afin de ne pas réveiller l'infirmière qui veille sur ma carcasse de vieux satyre.

L'ouvrage en question est intitulé : "1789-1815 : Révolution, Consulat, Empire" (ed.Belin)

Je ne vais pas vous le décrire puisque je n'ai fait que l'effleurer, comme dirait Melle Josette en abordant son 88e client de la journée.

Par contre, j'ai vu qu'il était empli d'illustrations dignes d'être examinées de près : telle cette  belle reproduction en couleurs du camp installé en 1803 par Napoléon près de Boulogne, dans la fourbe intention d'aller apprendre aux Anglais que leur bière tiède aurait grand avantage à être remplacée par un solide vin de Bordeaux .

Détail intéressant, on y voit notamment de quelle façon  les différentes unités étaient disposées, et on a en même temps une preuve irréfutable que les Français ne savaient pas ranger leurs affaires, puisque des boulets de canon trainent partout à terre. Ah, les salopiauds !

Chose surprenante par contre : si on a de bons yeux on apercoit également le ch'ti père Napo, assis sur son trone, et habillé d'un maillot de bain rayé, prêt à aller piquer une tête dans la Manche, avec son canard gonflable autour de la taille.

Comme quoi, on peut être un génie de la stratégie et avoir les foies devant une vaguelette.

 

 

LES FRANGINS DU PETIT CHAPERON ROUGE

Le 28/01/2013

Une sacrée famille de tueurs. Y a que la frangine qu'a pas eu de bol
Une sacrée famille de tueurs. Y a que la frangine qu'a pas eu de bol 

Jusqu'à présent beaucoup de gens l'ignoraient.  Mais , dans ma soif insatiable de vérité, j'ai décidé de lever le voile sur un secret jalousement gardé par les services secrets français et allemands après que ces derniers aient extorqué sous la torture les aveux de Charles Perrault et des frères Grimm .

Tenez vous bien !  Ca va vous scier  : le petit chaperon rouge, cette  dévergondée qui se baladait toute seule dans les bois sous le fallacieux prétexte qu'elle allait voir sa grand mère, n'était pas fille unique.

Elle avait aussi 24 frangins : Hans, Kurt, Helmut, Carl, Emerick, Enrich, Erwan, Jan, Tobias, Hannes, Volker, Thorsten, Ulrich, Andreas, Rudi, Boris, Peter, Jürgen, Matthias, Wolfgang, Wilhem, Heinz, Rudiger, et le plus con de la bande , Markus.

Désespérés par la mort de leur soeurette, ces derniers avaient décidé de changer de vie et de s'engager dans une unité de Hanovriens. 

A l'aide de quelques figurines, j'ai entrepris de faire revivre la mémoire de ces illustres inconnus revêtus de l'uniforme écarlate propre à leur unité.

Le choix de cette couleur ne tenait pas du hasard. A tous les coups, c'était pour eux une manière de rendre hommage à leur frangine, boulottée par l'aut'  morfal de grand méchant loup. Un obsédé  que sa passion pour les spectacles de transformiste poussait régulièrement à s' habiller en gonzesse .

 

 

PROMENONS NOUS DANS LES BOIS

Le 20/01/2013

La colline et son bois . Fallait les prendre, nom d'un chien ! La cavalerie alliée divisée (au fond) face à la masse française La batterie française est placée et fait très mal Les alliés font demi-tour. Les Français font "miam miam" Les charges françaises. Une sacrée fessée

La colline et son bois . Fallait les prendre, nom d'un chien !
La colline et son bois . Fallait les prendre, nom d'un chien ! 

Suite et fin de la dissection de la baston de l'autre jour. Vingt de d'chiu !  Ca schlingue ! Vous sentez pas cette forte odeur de cadavre ?

A mon avis de médecin légiste diplomé es-napo, et après quelques coups de fil passés aux USA pour consulter les scénaristes de la série "Les experts",  la défaite des alliés (Anglais, Espagnols et Portugais) est venue d'un truc tout simple : la mauvaise utilisation d'un élément de décor nouveau pour nous. Une colline , installée au milieu de la table, et sur laquelle on avait planté un petit bois.

Un bois bien situé: c'est fort pratique. Quand on y place un bataillon d'infanterie légère disposé en tirailleurs, il faut en général  deux ( costauds) ou trois bataillons (normaux) pour le dégager de là.

Ce qui en fait un rempart intéressant derrière lequel on peut par exemple placer une batterie d'artillerie de 8 livres. Du genre gros  méchant et qui adore tirer à mitraille.

C'est ce qui s'est passé la dernière fois. Et trois erreurs ont été commises par les alliés

1 - Plutôt que de chercher à investir rapidement le bois avec du costaud  - des rifles anglais par exemple, qui ont un sacré bonus au tir - les alliés ont envoyé sur place quelques maigres guerilleros espagnols effanqués. Autrement des civils armés de tromblons. .Bouh ! Même pas peur.

   Ces farouches Zibères , commandés par le très offensif général Laéronauticus , ignoraient-ils qu'une infanterie légère disposée en tirailleurs peut avancer de 30 centimètres par tour au pas accéléré ? C'est à dire 10 cm de plus qu'un bataillon avançant en colonne .

   Toujours est-il qu'un bataillon de légers français leur a grillé la politesse et s'est solidement installé sous les futaies dont à propos desquelles que je viens de vous causer.

    Cette disposition a permis à une batterie d'artillerie française, encadrée par deux bataillons d'infanterie de ligne, de prendre position sur la colline, derrière le bois. Et de commencer à canarder sévèrement les troupes espagnoles qui s'avançaient vers elle.

     Ses tirs, croisés en milieu de partie avec ceux d'une autre batterie installée vers le milieu de la table se sont avérés redoutables.

2 - Plutôt que d'investir eux aussi  le côté de colline qui leur faisait face avec de l'infanterie et une batterie d'artillerie, les alliés ont préféré contourner la dite colline avec de la cavalerie espagnole.

    Celle-ci s'est retrouvée à l'extrémité de la table face à toute une division de cavalerie française comprenant des hussards, des dragons légers mais aussi des cuirassiers, des dragons,et des lanciers rouges (élite). Bref, du bien plus solide qu'elle. En prime, la division française était  accompagnée d'une batterie à cheval de 6 livres, et elle n'était menacée par aucune artillerie ennemie. Ce  qui l'aurait fortement génée. Un vrai bonheur !

3 - La cavalerie espagnole a été envoyée en première ligne, en ayant en retrait, à quelque distance,  une solide brigade de cavalerie anglaise (Hussards KGL, dragons lourds).

      C'est le contraire qui aurait du se produire !  Les Anglais plus costauds auraient du être placés  en première ligne, afin de faire le choc, avec les Espagnols  en soutien. Ca aurait peut être fait hésiter les Français.

      Oui, mais voilà. Laéronauticus adore les tapas bien grillées et son acolyte Lafumée revenait juste d'un voyage outre Pyrénées. Il n'a donc pas voulu se montrer désobligeant avec ses hôtes de la veille. La gourmandise de l'un et le sens de la diplomatie de l'autre leur ont été fatales.

Car voila ce qui s'est passé :

- L'infanterie espagnole prise sous le feu de la batterie française, puis chargée par les bataillons français qui lui sont ensuite tombés sur le rable, a été transformée en chair à saucisse, façon chipolata.

 - Les cavaliers espagnols effrayés par la masse de cavalerie  française qui leur tombait dessus,  ont fait demi-tour pour vérifier s'ils avaient bien fermé la porte des guogues chez eux. Cette volte face a été  imitée par les Anglais. Tout ce petit monde étant apparemment soucieux de reculer pour constituer une deuxième ligne de front.

Il n'en a pas eu le temps. Car il n'y a rien de pis que de tourner le dos à une cavalerie qui vous poursuit. Ca lui laisse le temps de s'organiser, puis - lorsque vous vous retournez et qu'elle vous charge - de vous hacher par le menu.

Tiens, à propos ! Il me reste une fine tranche de cuissot de dragon léger espagnol. Y a quelqu'un qui en veut ? Hi, hi,hi .

 

 

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