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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

ON SERA JUSTE DE PASSAGE

Le 01/03/2013

Adelante !
Adelante ! 

Demain, avec le général Vivian, on va aller faire un tour au Pays Basque, tant français qu'espagnol. Des commémorations des combats livrés en 1813 entre les Français et ces enquiquineurs d'Anglo-alliés vont en effet y être organisées à la fin de l'année.

On a été invités à participer à plusieurs d'entre elles, et on va pas s'en priver, nom de d'là !

Notre journée va donc être consacrée au repérage et au photographiage, avant de passer par la suite au maquettage, au peinturlurage, au transportage, à l'installage, à l'exposage et à l'expliquage.

Parce que, quand on aime le napo, hé ben y a pas d'age.

 

BIM ! BAM ! BOUM ! T'EN VEUX ENCORE ?

Le 28/02/2013

A dr, deux régiments de cavalerie chargent un bataillon, qui recule Les ostrogoths en carré au pied de la colline où rigolent les Polonais Les cavaliers ruskofs, comme deux ronds de flanc, à gauche Et paf dans le pif !  Français et Bavarois chargent L'assaut se prépare contre l'aile droite autrichienne

A dr, deux régiments de cavalerie chargent un bataillon, qui recule
A dr, deux régiments de cavalerie chargent un bataillon, qui recule 

Il y a des jours où l'on n'a pas les yeux en face des trous. Mais il y a aussi des jours où l'on a des trous en face des yeux .

C'est ce qui est arrivé l'aut' samedi à l'aile gauche austro-russe qui s'est retrouvée, incrédule ,  pantoise et flageolante comme une contractuelle à qui on aurait envoyé un mot doux.

Vicieux comme pas un (en fait il étaient quatre), les Français ont en effet décidé de dégarnir leur aile droite. Ce qui a amené la cavalerie ruskof à se retrouver comme deux ronds de flanc, avec bernique et peau de lapin à se mettre sous le sabot. Et de un !

En plus, les affidés du ch'ti père napo ont décidé de bien jouer, vingt de d'chiu ! En utilisant si habilement leur cavalerie, lourde et légère, qu'ils ont fini par faire tourner bourriques les unités moujiks.  Et de deux !

Disposées en carrés, ces dernières ont été contraintes de passer leur temps à taper la belote, en regardant béatement leurs copains autrichiens monter les pentes de Hamburger Hill, la sanglante .

Une colline que les susdits Français avaient décidé d'occuper en force avec deux solides régiments de cavalerie, puis quelques non moins costauds bataillons d'infanterie polonaise (tous bourrés, ça va de soi) assortis d'une pincée d'artillerie .

De toute évidence, les franchouillards avaient l'intention d'en découdre. Ce qu'ils ont fait illico, en renvoyant leurs adversaires voir ailleurs si ils y étaient . Chose incroyab' ils y étaient effectivement. Et de trois !

Poussant l'ignominie jusqu'au bout, les Français ont enfin envoyé 1257456545 bataillons d'infanterie, épaulés par 63546574342 unités danoises et bavaroises à l'assaut d'une aile droite ostrogothe qui a fini par ployer elle aussi sous le nombre . Et de quatre !

Bref, et pour résumer comme disent ceux qui aiment bien se répéter, deux stratégies ont été utilisées ce jour là par les tricolores buveurs de vin : la ruse du renard, et la masse de l'éléphant.

Et nous ? Ben,  pour ce qui me concerne, eeeuuuuh, je dirai peut-être la buse. Snif.

 

 

LA RECRE DE L'HORREUR

Le 24/02/2013

Hamburger hill. Ca va saigner Ce jour là, la cour de récré est  très encombrée Les monstres : ils font mal et ils aiment ça. Les Austrogoths s'en remettent à  la sainte Vierge. Ca va pas suffire Les trois élèves  s'insclinent respectueuesement devant leurs profs

Hamburger hill. Ca va saigner
Hamburger hill. Ca va saigner 

Paisible et innocent comme l'agneau qui vient de naître, le petit JJ joue tranquillement dans un coin de la cour de récréation d'Artigues, douillet hameau de l'Agenais.

Cet être malingre et souffreteux a été mis à l'écart par ses camarades de classe qui préfèrent se consacrer à leurs jeux virils : le perfide jet de crotte de nez dans le dos, le croche-patte assassin alors qu'on est plongé dans la lecture passionnante des aventures de Rocco Sifredi, le coup de poing vicieux dans l'oreille  décoché dès que l'adversaire a le dos tourné.

Bref, toutes ces distractions paisibles qui font le charme de nos campagnes rugbystiques.

Bien qu' il soit presque aussi dur de la feuille qu'un Girondin de sa connaissance, le petit JJ est rapidement intrigué par un sourd grondement qui résonne à l'autre bout de la cour.

Quatre enseignants réputés pour leur ignominie sont en train d'y battre comme plâtre de frêles élèves.

Parmi ces odieux personnages, on trouve le sadique M. Joan, un prof de cuisine (sa spécialité, c'est la pizza lautégaronnaiseuh), qui vient de faire son entrée en ricanant dans cet établissement scolaire où il s'est promis d'exercer ses instincts pervers, après avoir passé quinze ans en taule pour pédophilie.

Il y a aussi un géant : mélange d'orque, d'Uruquay et de Gobelin des montagnes, qui hante les sombres forêts de sapins des Landes, et qui - allez donc savoir pourquoi -  s'est mis en tête d'enseigner le danois aux ch'ti gars du Sud-Ouest. A coups de fouet et à coups de boule , si c'est nécessaire. Didier Mastar von BSS (Blue Swede Shoes, son vrai nom de famille) n'est pas du genre à discuter. Avec lui, faut que ça rentre. Dans le lard, si possible. 

J'ai beaucoup de mal à décrire le suivant : Tadeuz Sebastianovski  , le prof de polonais qui, lui aussi, s'est mis en tête de faire entrer cette autre langue bizarre dans les cerveaux en forme de pruneau des enfants du coin. Il est méchant. Il est tordu. Il fait mal. Il fait peur. Il fait honte aussi un peu parfois.

Bref, il fait pas rire du tout lorsqu'il a décidé de vous dépiauter tout vif. C'est simple. Rien que de penser à lui, j'ai la couenne qui se hérisse. Je vous conseille d'ailleurs pas de le rencontrer un soir au coin d'une rue. Vous n'en sortirez pas vivant.

Ce n'est pourtant pas le plus vicieux de tous. Car un prélat défroqué, excommunié par Benoit XVI pour avoir passé à tabac tout un couvent de bonnes soeurs, incendié deux ou trois cathédrales et transformé son confessionnal en lupanar, est là pour épauler ses collègues. Reconverti dans les cours d'éducation religieuse, le révérend père JP de Lafumée de la Miséricorde est passé maître dans l'art de vous enfoncer le goupillon dans le fion. En tournant, bien sur. Ca fait plus mal.

Face à eux se trouvent trois pauvres gamins  à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession, mais qui leur servent pourtant de souffre-douleur.

Il y a là le paisible Olivier qui, malgré ses  393854 kilos , sa carrure d'immeuble et ses 15 mètres de haut, s'amuse à aligner des soldats de plomb sur une table avant de les faire jouer à la dinette.

On trouve aussi le charmant Patrice que sa nounou a envoyé là de Toulouse, et qui s'amuse innocemment à lancer des avions en papier dans la cour. Avions chargés de bombinettes et de napalm,certes. Mais il faut bien s'amuser, non ?

Son voisin n'est autre que le mignon Xavier qui, comme d'habitude, a les doigts, le futal, la bouille, et les pompes tâchés par l'encre avec laquelle il ne cesse de s'amuser dans l'imprimerie qu'il est habitué à fréquenter. Apprendre le danois ou le polonais, il n'en a rien à battre. Ce qu'il aurait préféré, c'est le russe. Alors, déçu, il boude.

La violence de la correction que les quatre odieux professeurs infligent à ces pauvres bambins, fait vraiment mal au coeur.

Révolté par un spectacle aussi injuste que cruel, le petit JJ - à l'autre bout de la cour - essaie de lever un doigt fragile pour tenter de balbutier son indignation.

Mal lui en prend. "Qu'est-ce t'a ta ?"  vocifère l'ex-abbé Lafumée, en lui allongeant une torgnolle, assortie d'une manchette, d'un double nelson, un flapjack, un gutbuster et - cerise sur le gâteau - un gorilla press drop. Car ce monstre a aussi fréquenté les rings de catch du Vatican.

Morve au nez, et reniflant tristement entre deux sanglots, le petit JJ retourne dans son coin, pour continuer à jouer à la marelle.

Et voilà ! C'est comme ça qu'avec Xavier, Olivier et Patrice, on a perdu la baston napo de l'autre samedi. Gargle, gasp, hildepute, verdamnt und vingt de d'chiu !

 

 

 

 

Y A QUE DANS LE GRAND NORD (DE L'ADOUR) QU'ON VOIT CA

Le 23/02/2013

La scène du quadruple  meurtre. Atroce, n'est-il pas ?
La scène du quadruple meurtre. Atroce, n'est-il pas ? 

AAAArrrgh ! Faut dire ce qui est : les austropithèques et les ruskofs furent vaillants. Mais ils se sont quand même fait bananer par leurs adversaires français, danois et jchaipuquois.

Je reviendrai sans tarder sur l'effroyable baston napo qui a ensanglanté ce samedi la coquette salle des fêtes d'Artigues, au coeur du pays du pruneau.

Mais tout d'abord ,  il me faut annoncer d'urgence quelques nominations sur le front des troupes :

- Le général Joan du Noyau de Foulayronnes (une vieille famille de guerriers du Lotégaronneuh) est promu maréchal pour l'excellence de l'accueil qu'il nous a réservé. Son baton de commandement étant en prime doté des étoiles qui consacrent sa première victoire. Ben dis donc, mon pote, belle entrée en matière.

- La maréchale, autrement dit Mme Joan, est nommée cantinière en chef pour la qualité des pizzas dont elle nous a régalé à midi. Elles étaient extra. Un grand merçi, ô généreuse et souriante mécène culinaire.

- Le grand cordon de l'ordre des géniales patissières aux armées, avec palmes et tout le tintouin, sera également décerné en grandes pompes à la compagne du célèbre général landais Olivier de Quelboisjemechauffe, en remerciement des crèpes qu'elle nous a fait parvenir. C'était un vrai bonheur.

Tout le reste ne fut qu'assassinats, baïonnettages et étripailleries. On vous racontera.Mais chaque chose en son temps. Pour le moment, après trois heures de bagnole, j'ai une bière brune à déboucher. A la votre !

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UN PETIT TOUR A LA CAMPAGNE

Le 19/02/2013

Le champ, avec la peinture encore fraiche entre les sillons Vingt minutes après. C'est fou la croissance que ça a, ces plantes là On tape l'ensemble sur la table pour faire partir le flocage en trop De la colle et du flocage.Ensuite, ça pousse tout seul

Le champ, avec la peinture encore fraiche entre les sillons
Le champ, avec la peinture encore fraiche entre les sillons 

Tiens donc ! L'air se radoucit. C'est le moment de labourer un ch'ti coup et de se remettre à la fabrication de champs où un sang impur va bientôt abreuver nos sillons, comme le dit la chanson.

J'ai utilisé pour celui-là une dalle en PVC semi-rigide de 40 cm par 40 cm , qui sert habituellement à faire un revêtement sur un plan de travail de cuisine ou de toute ce que vous voudrez. Il m'en restait un peu. J'ai rien dit à ma femme, et j'ai barboté celle-là .

Le fond marron a été travaillé rapidos à la bombe à peinture. Comme d'hab, une ligne de colle (et non de coke, faut pas confondre) a été tracée sur le support, puis recouverte de flocage et ainsi de suite jusqu'à ce que le champ soit terminé.

Entre deux rangées de feuilles de betterave, ou de patates ou de ce que vous imaginerez, j'ai rajouté au pinceau une ligne de peinture marron d'une autre teinte. Puis, comme je l'ai appris d'un figuriniste, j'ai passé un coup de laque sur l'ensemble pour mieux fixer tous ces frisotis verdoyants.

Tout cela en à peine une demi-heure. Ce qui me laisse maintenant le temps de me replonger dans un nouvelle épisode d'Hercule Poirot à la télé.

Je sais, c'est moins sérieux qu'un discours du pape. Mais on a tous nos petites faiblesses.

 

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