La teinte de la rivière doit elle être modfiée ? Ach ! Dilemne

Mon pont avance bien pour la reconstitution au Pays Basque espagnol. Je vais maintenant m'attaquer à la réalisation des maisons autour desquelles le combat dont à propos duquel que je vous causais l'autre jour s'est déroulé entre Français et rifles anglais .

Les maisons seront installées sur une extension, à droite sur la photo. Au final, le décor fera deux mètres sur deux .

Pour la rivière, j'ai ressorti un reste de rouleau de PVC que j'avais fait poser dans mon ancienne maison, et que j'avais gardé, à toutes fins utiles.

Je pourrais le peindre. Mais j'ai un doute. Car je trouve que cette teinte grisée et ses nuances vont plutôt bien .

 Vos avis sont les bienvenus. A vot' bon coeur, messeigneurs. Même si je n'en ferai qu'à ma tête. Hi,hi,hi.

Ils vont bientôt débouler dans l'arène. Braves garçons, va !

Ils ne sont pas encore adipeux. Mais ils ont le ventre rond, le mollet fringant et la bouille encore machouillante du gars qui vient de sortir de table après un repas de mariage.

De toute évidence, ces fantassins espagnols, qui ont atterri dans ma boite aux lettres après avoir voyagé par Air mail, ont été nourris au grain. De maïs, cela va de soi.

C'est pas surprenant. C'est du Front Rank, donc du costaud.

Ben, y a plus qu'à peindre , n'est-il pas ?

V'la l'engin. Sa lecture devrait être instructive

En ces sombres soirées d'hiver, je termine le bouquin sur les aventures du ch'ti père Napo en terre sainte. Sujet fort intéressant qui me permet d'apprendre que ce gaillard qui n'aimait rien tant que de travestir l'Histoire à son avantage, a - au passage - aussi été un criminel de guerre (massacre de la garnison de Jaffa) .

Tout cela ne m'empêche pas de songer à mes lectures futures. C'est comme ça que j'ai dégoté tout à l'heure chez un bouquiniste, et pour une poignée d'euros, un livre dans lequel le général comte de Ségur, qui a combattu à Eylau et qui a été l'aide de camp de l'empereur, raconte la campagne de Russie, telle qu'il l'a vécue.

A en juger par sa jaquette et par son allure, l'objet devrait dater de 1917 ou 1918 , si mes investigations sont bonnes, comme le dirait un proctologue à la recherche d'un godemichet égaré par son arrière grand-père.

 Il fait aussi partie de la collection Nelson, fondée par un Ecossais qui avait  décidé de conquérir, avec bonheur, les lecteurs français. Mais ceci est une tout autre histoire.

Du carton plume plié, collé et cloué sous les arcades

Je pensais que ce serait plus difficile. En fait, avec un peu de matos et de la méthode, ça le fait bien .

J'ai profité du fait que ma femme bosse, pour me livrer à une activité pas vraiment honteuse : la fabrication d'un pont de plus de 60 centimètres,  destiné au diorama qui sera présenté au Pays basque.

En m'inspirant des photos prises sur le terrain, j'ai découpé dans du carton d'emballage les deux côtés du pont, puis j'ai fait la même chose avec du carton plume que j'ai collé sur eux.

La deuxième étape consistait à installer le tablier du pont. Rien de plus simple : une longue bande de carton a été posée sur des baguettes à brochettes enfoncées à travers les deux côtés du pont.

On resserre l'ensemble pour qu'il adopte la largeur du tablier ( celui-là accepte 4 hommes de front),  et l'affaire est jouée.

Pour le parapet, c'est simplissime. Une bande étroite de carton plume à coller, et roulez jeunesse !

Enfin, d'autres bandes de carton plume ayant la largeur du pont ont été collées, et fixées sous les arcades.

Tout compris, ça m'a coûté moins de 10 euros (le plus cher, c'est la plaque de carton plume à 5,90 €), et ça m'a demandé une petite après-midi.

Par la suite, je vais ajouter des sortes d'éperons sur les côtés du pont (ils étaient destinés à "casser" le courant et à protéger les piles). Puis j'enleverai la couche de papier extérieure du carton plume pour y tracer au stylo le relief des pierres. Avant de travailler le tablier du pont et peintouiller tout cela.

Ah propos, je viens de réaliser : faire le pont ? un dimanche ? c'est ballot, non ?

V'là une idée de la boucherie . Ca devrait le faire

On n'en a même pas profité pour acheter des clopes et de l'essence à bon marché, tellement on étaient occupés à repérer les lieux. C'est dire si on est boubourses, comme  le constaterait Dany Boon.

La tournée d'inspection que votre serviteur et le redoutable général Vivian de Labelloasis ont effectuée hier au Pays Basque, des deux côtés de la frontière, s'est avérée fort instructive. Tout comme l'a été le soir même le contact pris avec les organisateurs des commémorations des combats survenus en 1813 et 1814 .

Un gros travail nous attend maintenant. A  commencer par la reconstitution d'un affrontement survenu chez les mangeurs d'ail et de piment. Je ne dis pas où c'est. Les plus malins reconnaitront peut-être.

Il va nous falloir pour cela réaliser tout un décor : pont, routes, champs, maisons, rivière etc. en nous basant sur une gravure du 19e siècle que nous ont donnée deux habitants du coin, aussi frappés et fouineurs que nous.

Pour avoir une idée des dimensions du machin, j'ai commencé à disposer quelques figs et éléments de décor qui aura une largeur de 1,50 m su 1,90 m. Les bouts de paillasson que l'on voit sur la photo représentent la rivière. 

Le diorama final, entouré d'autres tables,  sera présenté dans quelques mois aux habitants du village, en présence de reconstitueurs, de figurinistes, et d'un spécialiste anglais de Wellington. En attendant d'autres aventures. Car trois rendez-vous sont d'ores et déjà fixés dans divers lieux.

Bon, ben, y a plus qu'à, hein ?