Du napo dans l'air
BASQUE IL EST
Le 08/04/2013
V'là le gaillard. Il s'appelle Bixente, mais il joue pas au foot |
Pour accompagner la maquette que je présenterai fin août au Pays Basque espagnol, j'alignerai sur des tables plusieurs armées de l'époque napoléonienne, dont bien sur l'espagnole.
Dans ses rangs, on trouvera un bataillon de "soldados guipuzcoanos". C'est à dire de soldats basques, dont j'ai trouvé l'illustration sur une planche d'uniformes diffusée sur internet par le journal El Correo.
En voici le premier exemplaire. Il s'agit d'un bidouillage (une conversion comme disent les gens bien élevés) réalisé à partir d'une fig de fantassin bavarois de Front Rank, d'une gourde anglaise prélevée sur une fig en plastique d'Anglais de Victrix, d'un plumet de hussard français en plastique de Perry, et d'une cartouchière découpée (puis réduite) sur un soldat américain de 1812 de la célèbre marque Chaipuquoi.
J'ai aussi du gratouiller un peu avec un cutter pour enlever quelques boutons mal placés, mais ça le fait à peu près.
Mes hôtes basques devraient être intéressés de voir ça. Ca ajoutera un peu de piment à l'expo. D'Espelette, ça va de soi.
UNE TRAGIQUE PARTIE DE PETANQUE
Le 06/04/2013
Faut jamais énerver un Marseillais |
La marque Wargames Foundry, qui nous est très chère (surtout du côté du portefeuille) a décidé de revenir sur un faits divers sordide survenu voici deux cents ans, lorsque l'Est de la France a été envahi par les armées prussienne, russe et autrichienne.
Lors d'un week-end au cours duquel une trève avait été conclue, une partie de pétanque improvisée avait été organisée entre des artilleurs marseillais et des biffins du 9e régiment d'infanterie prussien.
Seulement voilà, les Teutons n'y entravent que dalle aux boules. Et le ton a fini par monter lorsqu'il a fallu compter les points.
Pas d'accord du tout avec la triplette de la Canebière, Helmut von Kassburnes a contesté le score et a saisi un fusil pour faire valoir son point de vue.
C'était compter sans les réflexes de l'adjudant Panisse, un colosse et le pointeur le plus rapide que l'on ait jamais connu au pied de la Bonne Mère, fann de chichouneuh.
Se saisissant promptement d'une boule, celui-ci l'a envoyée direct dans la tronche du récalcitrant.
Résultat : l'OM 1 - Berlin 0 .
LES PETITS DERNIERS
Le 06/04/2013
Visage : chair de base et lavis chair Pince August. Yeux : point noir |
L'avantage de la photo, c'est de repérer tout de suite les ch'ti défauts encore à corriger et que, dans l'euphorie de la finition, on ne voit pas forcément. Je vais donc rectifier tout ça.
En attendant, voilà mon bataillon d'Espagnols quasiment terminé. C'est l'uniforme de 1812, avec un pantalon bleu plus clair que la tunique.
Certaines gravures représentent cette infanterie avec des insignes sur le col. D'autres, plus nombreuses, ne le font pas. J'ai donc choisi cette deuxième solution.
Le drapeau est celui du régiment de Burgos. Ca change des habituelles croix de Saint André rompues rouges. Ca le fait bien, non ?
Comme le temps passe vite, c'est mon quinzième bataillon espagnol.
Celui qui suivra portera un chapeau plus évasé, sans avoir une forme civile pour autant. Ca manquait à ma division. Tant qu'on tient la forme, y a pas de raison de se serrer la ceinture.
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AU PAYS DES BETES A CORNE
Le 05/04/2013
V'là les bestiaux. Ils sentent déjà les tapas bien frais |
Fainéant comme je suis, il y a longtemps que j'avais pas mis les pieds de l'autre côté des Pyrénées. Du moins, en ce qui concerne la peinture de figurines.
J'ai donc décidé de prendre le toro par les corones et par la même occasion par les cornes pour m'attaquer à un bataillon d'infanterie de ligne de type 1812. De ceux là mêmes qui sont venus nous casser les bonbons il y a 200 ans dans le sud-ouest.
Celui-là, comme d'hab, est de Front Rank et donc d'une belle solidité (sur les tables, je ne sais pas, mais pour la fig c'est certain).
Les couleurs de base sont posées. Reste , toujours comme d'hab, à merdouiller tout ça avec un lavis noir pour souligner les reliefs, puis brosser et repasser quelques teintes principales.
C'est pas la dernière unité zibère à laquelle je vais m'attaquer cette année, et faudra aussi que je complète un chouia mes Autrichiens.
Mais pas de précipitation, comme dirait Cahuzac en comptant son pognon.
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FAUT PAS QUE CA BATTE DE L'AILE
Le 04/04/2013
Un carré et une ligne. La ligne va morfler |
L'UPNI (université du petit napo illustré) reprend ses cours du soir. Histoire de revenir sur quelques hics, couacs et interrogations des dernières bastons .
Aujourd'hui : comment bloquer une aile quand on n'a pas grand chose dans les mains et que l'on fait face à un adversaire qui vous regarde méchamment ?
L'autre jour, mon valeureux adversaire a en effet simplement opposé un carré et une ligne (de soldats de plomb, pas d'autre chose, bande de camés) à ma cavalerie prusienne qui était bien décidée à lui passer sur l'aile, et sur le rable en même temps.
Je disposais d'un régiment de cuirassiers ainsi que de deux régiments de hussards.
Et que pensez vous qu'il soit arrivé ? Hein ? Hein ? Hein ?
Hé ben, j'ai mis tout le paquet sur la ligne, mais pas n'importe comment .
Je m'énerve pas, j'explique. En illustrant mon propos avec des photos de troupes lambda sorties de mes tiroirs.
Les cuirassiers ont chargé à l'extrémité de la ligne qui ne jouxtait pas le carré. Et les deux régiments de hussards ont chargé l'un au milieu de la ligne, l'autre à son extrémité du côté du carré.
Cette manoeuvre teutonne était destinée à répartir les tirs de la ligne, en faisant en sorte que les cuirassiers morflent le moins possible.
Ca a fonctionné : le résultat du test leur a accordé une allure au pas de charge, tandis que les hussards du milieu obtenaient le pas accéléré et que les derniers hussards, qui avaient reçu en plus le tir d'une partie du carré, sont arrivés au pas ordinaire face à l'ennemi.
Du coup, la ligne qui a du appliquer son plus mauvais résultat (déroute face à une cavalerie lourde en charge) a pris la poudre d'escampette et les Ostrogoths sont passés.
Qu'aurait-il été préférable de faire côté français ?
Ben, peut-être mettre les deux unités d'infanterie en carré, et faire attendre entre eux, légèrement en retrait, un régiment de cuirs français pour les soutenir et contrecharger le cas échéant ( Régiment auquel mon estimé adversaire avait , hélas, préféré faire faire un demi tour quelque temps plus tôt).
Moralité : une ligne, c'est efficace quand c'est d'un moral à toute épreuve (comme les Anglais par exemple) et que c'est bien soutenu. Sinon, mieux vaut aller cueillir des paquerettes.
Prochain TP : Ca sera une question pour quinenveut . Un général , même de corps d'armée, qui soutient une troupe qui déroute part-il lui aussi en déroute ? Et quitte-t-il lui aussi la table si cette même troupe est contrainte de le faire dès que la déroute est amorcée ? Que voilà une interrogation qu'elle est bonne.
Selon moi, la réponse est oui. Mais on est en démocratie et y a peut-être des avis contraires. Argumentez, chers confrères.
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La fig ne représente pas celui avec les espadrilles, mais l'autre, avec les guêtres. Dans les figurines Front Rank que je commanderai, il y a des Bavarois avec des guêtres. Donc ça le fera
Et les espadrilles, elles ont où les espadrilles?