Avec eux, la Bidassoa sera bien gardée

V'là les bestioles . Mes Basques sont prêts à bouter l'ennemi hors de leurs cidreries et murs à gauche.

J' alignerai ces x'ti gars (en basquoye, X se prononce CH. Va comprendre ,Charles) lors de la prochaine baston napo qui mettra en jeu les Espagnols et leurs alliés anglo-portugais.

Les Français n'ont qu'à bien se tenir. Car le Basque est chatouilleux, ombrageux, titilleux, teigneux, castagneux, et très pointilleux sur l'endroit où il te loge une bastos : entre les yeux .

Mes Basques pas encore bondissants prennent des couleurs

Pas la peine de se précipiter. Il suffit d'attendre le 8 mai et son jour férié

Après avoir enlevé 5235324117563 pissenlits ce matin dans mon jardin (saleté de pourriture de cochonnerie de) pendant que ma dulcinée s'amusait, les mains dans la terre, à planter un tas de machin choses, je suis retourné sur mon bataillon basque, allié des Espagnols en 1808-1814

Il commence à avoir l'air de ce à quoi il va ressembler. Même s'il y a encore un tas de trucs à faire.Pas facile, tout de même, de peintouiller une fig bidouillée.

Car je rappelle que ces basquoyes là sont en fait des Bavarois déguisés en mangeurs de piment et de fromage d'Ossau-Iraty .

C'est un peu flou, mais le jour s'est pas encore levé

Mes soldados guipuzcoanos (soldats basques) commencent à revêtir leur couleur marron .

Une teinte d'autant plus étonnante qu'elle ne leur permettait pas vraiment de se camoufler entre le rouge des toits de leurs maisons, le vert de leurs volets, le jaune de l'Izarra et le blanc des murs.

Parce que chez eux, t'as beau chercher mon pote, y a pas d'autres couleurs qu'ont été inventées. Ca simplifie les discussions avec bobonne quand y faut repeindre la cuisine.

D'abord on leur met un plumet dans... Euuuh, sur le casque

C'est pas le mariage de la carpe et du lapin. Mais ça y ressemble un peu.

Mes Bavarois de Front Rank ont été bidouillés pour être transformés en soldats basques. Y a pas grand chose à changer : plumet sur le côté du casque, cartouchière à coller sur la panse du bonhomme et gourdasse pleine d'Izarra à placer sur le côté.

Après, y a plus qu'à peindre, en machonnant un piment d'Espelette, et chantant des airs souletins. En fait, c'est ça le plus dur.

Ah ?! C'est par là ? Bon, ben, j'y vais

Aaarrrghgh ! Acré bon sang d'bon soir ed'saleté d'machin informatique ! Je suis en train de me battre avec mon ordinateur qui part en quenouille, et qui me fait des misères pour intégrer les photos que je lui fait avaler.

Vingt de d'chiu, d'saloperie, va !

Voici néanmoins des clichés d'un cavalier du 1er régiment de hussards qui va rejoindre mon état major français.

J'ai un faible pour ce régiment.

Ca fait pas partie de mes meilleurs souvenirs, mais c'est quand même là où j'ai fait mon service militaire à une époque lointaine où les diplodocus broutaient l'herbe des plaines tarbaises.

C'est aussi là que j'ai battu un record du monde . Parce que ,quand j'ai été libéré, j'ai jamais couru aussi vite.