Du napo dans l'air
SANGRIA ET BIERE TIEDE POUR TOUT LE MONDE
Le 19/05/2013
La scène de crime. Il va être odieux, comme d'hab |
Samedi matin, sur les coups de 8 heures , le paisible général Joan du Pruneau de Foulayronnes balaie en sifflotant la chambrée qu'il occupe avec une charmante colonel(e), quelque part dans la riante campagne agenaise.
Il pluviote, les voisins commencent à faire ch... tout le quartier en passant la tondeuse, et la Garonne charrie toujours, pas très loin de là, des monceaux de cadavres putréfiés provoqués par la dernière baston napo qui s'est déroulée dans le coin. Bref, c'est un début de week-end normal.
Joan le biffin lâche son balai, se rend dans la salle de bain et commence à se frotter vigoureusement la couenne sous la douche lorsque le téléphone se met soudain à sonner.
"Milliard de vingt de d'chiu de casse-bonbons d'empêcheurs de se récurer en rond" grommelle le gaillard , qui vient de se savonner du haut en bas.
Au bout du fil, une voix hargneuse se fait entendre. Elle a un drôle d'accent : un mélange de patois béarnais et d'expressions flamandes. Un peu comme si un éleveur de brebis d'une vallée pyrénéenne parlait avec la bouche pleine de frites et de fromage d'Ossau-Iraty.
"Gare à tes os, misérable. On déboule , et on va t'étriper" éructe au bout du fil l'inconnu, dont l'élocution à la fois stupide et pâteuse, est vite reconnue par le sieur Joan.
"Aux armes ! " s'écrit ce dernier à l'intention de la colonele. "Vl'a JJ et ses Espingouins qui nous attaquent."
De fait, une solide division espagnole commandée par cette erreur de la nature militaire qu'est l'infâme général JJ de Faicequejetedisvingtdediou, est en train de ravager le Lot et Garonne .
Elle est épaulée pour cela par un trio de maréchaux réputés pour leur cruauté :
- Le pire de tous d'abord : un prélat défroqué reconverti dans l'étripaillage, et que la seule vue d'une batterie d'artillerie française rend fou. C'est l'impitoyable JP de Lafumée de Pasdemiséricorde
- Deux militaires landais ensuite, grands amateurs de magret de grenadier aux asperges, de cuissot de chevau-légers lanciers aux cèpes, et de salmigondis de cuirassier cuisiné au sang de cochon noir .
J'ai nommé Didier van B. , l'égorgeur des pinèdes, et Olivier de Quelboisjemechauffe, à côté duquel Landru et le docteur Petiot n'étaient que des enfants de coeur.
L'affaire s'annonce sérieuse. Encore tout recouvert de savon, le général Joan mobilise ses troupes, et appelle fébrilement à l'aide quelques comparses.
Le premier à répondre à l'appel est un Basque rusé comme un renard, fier comme un bar-tabac, et dont la jolie voix fait le bonheur des casernes : le général Vivian de Karaoké.
Le second est un émigré moscovite curieusement reconverti, après la révolution bolchévique, dans la fabrication d'huitres en plastique et de tongs de jogging sur le bassin d'Arcachon : l'ataman Xavierovski de Jaiduruskof.
Le troisième n'a jamais eu de chance dans la vie : il manque toujours une aile ou un bout de queue aux avions en papier qu'il cherche vainement à faire breveter dans la région toulousaine. Plus grave: dès qu'il se met à jouer aux dés avec un adversaire, il est capable de perdre jusqu'à son slip.
Ce malheureux n'est autre que Patrice de Laéronauticus, dont les bleus, les cicatrices ensanglantées et les yeux au beurre noir commencent à être célèbres sur les champs de bataille du sud-ouest.
On va vite s'apercevoir que le sort va s'acharner sur cette équipe rameutée dans l'urgence à la rescousse du ch'ti père Joan. Car y a vraiment des jours où on n'a pas de bol.
En deux mots, voici ce qui s'est passé :
- Sitôt après avoir fait franchir une rivière en chantant à la cavalerie française, Vivian de Karaoké - tellement bourré qu'il croyait se diriger vers la plage de Saint Jean de Luz - s'est aperçu qu'il avait oublié sa crème à bronzer et ses lunettes de soleil au quartier général. Ce qui l'a obligé à faire faire demi-tour à toute sa division, et à repasser la rivière en question.
- Aveuglé par le savon qu'il avait encore dans les yeux, Joan du Pruneau de Foulayronnes a fait gravir une colline à ses grenadiers, sans s'aperçevoir que celle-ci était déjà occupée par 500 bataillons et escadrons espagnols.
Ces derniers se sont fait une joie de planter illico leurs banderilles sur l'échine de leurs adversaires. Puis de les découper en morceaux, et de les servir en tapas avec un excellent vin de Xeres.
- Le cas de l'ataman Xavierosvski de Jaiduruskof est dramatique. Car, dès qu'il a pris possession de ses divisions, le malheureux a glissé sur le savon que Joan, son voisin, avait laissé tomber dans sa prépicipitation. Déséquilibré, il a heurté de la tête le parapet d'un pont qui lui faisait face , et a sombré dans un profond coma.
- Quant à Patrice la Scoumoune, il a commis une erreur fatale : celle de laisser JP de Lafumée de Pasdemiséricorde manier un dé qui avait soigneusement été limé la veille par JJ de Faiscequejedisvingtdediou, dont c'est justement la spécialité.
Le résultat ne s'est pas fait attendre. Le dé en question a affiché un 6, et il a provoqué un infarctus chez le général de corps d'armée que Patrice Pasdebol avait placé à ses côtés, en première ligne. Ce drame atroce a démoralisé toute l'aile gauche française,
Et voilà comment, l'aut' samedi, les Espagnols et leurs alliés ont passé les Français à la broche. Quelqu'un veut-il reprendre un peu de tapas ? Hi, hi, hi .
LES OSTROGOTHS REMETTENT CA
Le 14/05/2013
Du métal et du plastique, y a de tout. Le drapeau est de GMB Designs |
T'en peins un, et il en revient dix à la charge.
Un nouveau bataillon de Hanovriens, issu lui aussi de mes fonds de tiroirs et composé de figs de diverses marques, vient d'être retapé par mon pinceau entêté.
Ca, c'est de la landwehr. Il me faut encore en peindre trois pour arriver à mon quota de Hanovriens présents à Waterloo. Car, ces bougres là étaient aussi nombreux que les morpions sur la tête d'une dévergondée.
Ah, les sales bêtes !
LES PETITS DERNIERS
Le 12/05/2013
Faut que je rectifie l'officier de devant, et c'est bon |
Le bataillon d'infanterie légère est prêt à défourailler
Il va connaitre le baptème du feu pas plus tard que samedi prochain.
Une méga baston s'annonce en effet : 8 joueurs autour de la table.
Milliard de d'chiu, ça va dépoter !
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TOUS A LA BAILLE !
Le 12/05/2013
Ca a l'air de rien, mais ca pourrit la vie une rivière |
Le titre ci-dessus pourrait faire croire qu'on a aller à la pêche. Que nenni, mes gaillards !
Le samedi 18 mai, dans la sombre banlieue interlope de Bordeaux, on va se bastonner dur pour fêter le retour d'une grande absente de nos tables de jeux : cette p... de s... de c...de m... de rivière !
Vous savez bien, ce machin que tout le monde refuse de traverser, qui mouille et qu'est plein de poscaille.
Je ne sais pas encore dans quel sens on va la mettre : en long, en large ou en travers. Mais à la fin de la journée, une chose est certaine; sur une rive comme sur l'autre, ça va sentir le plomb fondu.
QUAND Y EN A PLUS, Y EN A ENCORE
Le 10/05/2013
Le boulot de l'infanterie légère ? Jouer les casse-bonbons |
Je continue à racler mes fonds de tiroirs, qui sont très larges, je l'admets
Ca m'a permis d' exhumer un bataillon de légers qui baillaient aux corneilles depuis des années, et que j'ai entrepris de commencer à peintouiller allégrement
C'est du Wargame Foundry acheté à une époque fort ancienne où ils ne vendaient pas leurs figs au prix du kilo de platine.
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Rien ne vaut une photo pour voir ses erreurs!
Sur la photo 4, si j'avais avancé mon 2eme rgt de cuir (celui situé derrière la maison, sur la gauche), j'aurais certainement créer un peu de doute chez l'excellent général Lafumée (quite à me replier par la suite). J'aurais ainsi créer une menace sur son flanc.
La bataille à gauche aurait certainement eu une toute autre tournure. Mais avec des si....
Lafumée, je t'aurais un jour, je t'aurais... :)
Et ça fanfaronne et ça fanfaronne ! La prochaine fois JJ tu rigoleras moins ;-)