Du napo dans l'air
22, V'LA LE NAPO !
Le 27/05/2013
Y aurait de l'Ostrogoth que ça ne m'étonnerait pas |
Plus on se frite, plus on aime ça. Un nouvelle baston napo se profile sous le ciel gris, bas, pluvieux, chagrin, désespérant et pourri de nuages du sud-ouest. Ce qui, soit dit en passant, est un temps idéal pour peindre des figs.
J'ai ouï dire que ce crépage de chignons aurait lieu le samedi 22 juin.
Les armées ne sont pas encore définies. Mais mes dés sont déjà limés, et j'ai huilé les roues de mon déambulateur ;-)
L'ANTRE DU DEJANTE
Le 26/05/2013
La boutanche de "Queue de charrue", elle, est planquée sous le bureau |
A chacun son truc. Voilà le cadre dans lequel j'aime bien peintouiller mes figs :
Le bureau avec mes pots de peinture, et mes pinceaux, tous de marque Raphaël. C'est un peu chérot, mais c'est toujours mieux que les cochonneries en poil de derche de vieux dromadaire qu'on te vend généralement dans les magasins de wargame.
L'ordi allumé pour consulter l'excellent site "Les uniformes pendant la campagne des cent jours" , et envoyer régulièrement des messages anonymes d'insultes à mes adversaires afin de leur casser le moral avant la prochaine baston
La télé allumée elle aussi pour écouter de passionnants débats politiques sur la culture du grenadier en pot, la bonne manière de tailler un voltigeur à la baïonnette, ou la façon d'assaisonner le ulhan à la sauce béarnaise.
Quant aux bouquins, même si on les voit pas sur la photo, ils sont partout autour. Parce que, sans livres, perso, j'ai toujours eu du mal à respirer .
LES JOYEUX TEUTONS DU GENERAL JJ VON KASSBURNES
Le 25/05/2013
Le drapeau est aussi fourni par Perry, avec une planche d'uniformes |
Certes, c'est du plastoc. Mais c'est du Perry
Evidemment, c'est du Prussien. Mais ça complètera utilement ma division d'Ostrogoths.
Bien sur, c'est du lourdingue. Mais je n'avais pas encore constitué d'unité de grenadiers, qui étaient réunis en bataillons par les amateurs de wurtz et de bière fade. De plus, le jour où je donnerai dans la subtilité, c'est pas demain la veille.
Bref, voilà un d'infanterie qu'a bien l'intention de transformer ces gochons de franzais en chair à saucisse.
Guadre audres zunités zuivront. Za va faire mal , mon guénéral .
LA, Y A DU TAF
Le 21/05/2013
V'là la bleusaille. Ou plutôt la grisaille teutonne |
Une boite de figs en plastique achetée chez Perry, une autre de Warlord donnée par l'ami Vivian, quelques restes de figs de Calpe... Et me voilà à la tête d'une brigade prussienne à peindre .
Trois bataillons de grenadiers, deux de landwehr : y a quand même du taf. Mais j'ai pas pu résister. Y en a déjà un qui commence à prendre des couleurs .
Quand tout sera fini, avec ce que j'ai déjà, ça me fera une division. Et ça va causer ostrogoth autour des tables de jeu. Himmelgott und hildepute !
LE COUP DE LA BATTERIE
Le 20/05/2013
Photo 2 : les bataillons avancés protègent la batterie encore attelée |
Trève de plaisanterie , comme dirait la contractuelle qui sort son carnet à souche pendant qu'on essaie vainement de lui flatter la croupe, la baston de samedi a en fait été plus complexe qu'elle n'en avait l'air.
Un truc m'a cependant turlupiné.
Car des batteries d'artillerie française ont du retraiter face à des charges de cavalerie en ordre dispersé.
Le principe est simple : si la batterie en question est encore attelée, et qu'elle est chargée par des cavaliers ennemis, elle doit dégager. Tout simplement parce qu'elle n'a pas les moyens de se défendre. Et cela, même si elle se trouve au même niveau que les bataillons d'infanterie qui l'encadrent. C'est ce qu'illustre la photo N°1.
Certes, un escadron de cavalerie en fourrageurs fait 9 cm de large. Et comme la batterie ne fait que 6 cm de large, il tapera forcément aussi les bataillons d'infanterie qui encadrent cette dernière, et il "explosera" sera sans doute après sa charge.
Mais cela n'empêchera pas la batterie d'avoir à dégager .
Donc, comment protéger cette foutue batterie ?
Selon moi, il y a deux possibilités :
1 - Les bataillons qui encadrent la batterie à droite et à gauche peuvent être avancés d'un centimètre de plus que cette dernière (photo 2).
Résultat : l'escadron de cavalerie ennemi en fourrageur ne pourra pas charger car , puisqu'il est plus large, il taperait d'abord l'infanterie.
Et comme de l'ordre dispersé (cavalerie en fourrageur) ne peut pas charger une unité en ordre serré, la question est réglée. L'escadron de cavalerie ne pourra rien faire.
Cette manoeuvre laisse le temps à la batterie de se mettre en position tranquillement.
Quitte, une fois que cette manoeuvre est effectuée, à faire reculer légèrement les bataillons d'infanterie pour les mettre au niveau de la batterie et lui permettre d'avoir un angle de tir plus large.
2 - Si la cavalerie qui menace la batterie est en ordre serré (donc avec une largeur moins importante que celle des fourrageurs), un bataillon d'infanterie disposé en ligne peut s'avancer en protégeant la batterie qui s'abritera derrière l'un de ses flancs (Photo 3)
Si la cavalerie charge le bataillon au moment ou celui-ci veut se remettre en colonne de division, le bataillon en question devra rester en ligne et se retrouvera "sans cohésion".
Ce n'est pas dramatique si un autre bataillon situé au même niveau que lui ,et de l'autre côté de la batterie, fait feu sur la cavalerie qui charge.
J'ai fait le calcul. Voilà ce que cela donne au teste de charge en admettant que personne ne fasse de 6 ou de 1 au dé (et quand bien même, ca ne changerait pas grand chose), et que tout le monde a la même valeur.
La ligne d'infanterie a - 2 car elle est sans cohésion, et + 1 par unité engagée dans le combat. Résultat : - 1
L'escadron de cavalerie reçoit d'abord un feu du bataillon en colonne situé à côté de la ligne. Compte tenu de l'angle de tir, 3 figs seulement font feu. Elles font 0,5 perte.
Ensuite, au test de charge, la cavalerie a + 1 par unité engagée dans le combat, et -2 car elle est sous un feu efficace, - 1 parce qu'il s'agit de cavalerie légère (bien sur, avec de la moyenne, ça change la donne. Je ne tiens pas compte de la lourde qui ne jouera pas ce rôle de harcèlement).
L'escadron , qui est à 3 figurines, subi également un malus de - 5 car il s'attaque à une unité de 18 figurines, au moins trois fois plus nombreuse que lui. Il a enfin un malus de - 1 pour la perte subie au feu (0,25 fig sur un effectif de 3 figs) .
Résultat : - 7 pour la cavalerie qui sera obligée de s'arrêter sans cohésion, avec impossibilité de charger à nouveau.
Bien sur, ce second dispositif fait perdre au moins un tour de jeu à la batterie qui veut se mettre en position. Mais au moins, celle-ci est protégée.
Ce n'est là qu'une démo de principe. Car on peut imaginer un tas d'autres scénarios vicelards. Du style : plusieurs escadrons de cavalerie légère qui chargent la ligne d'infanterie les uns après les autres, pour l'empêcher de se remettre en colonne, et continuer ainsi à faire perdre du temps à la batterie.
Mais ceci est une autre histoire. D'autant plus que ce ne sont pas les tordus qui manquent en napo. Gniark, gniark, gniark.
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ET si Grouchy avait coupé la route à Blücher aux alentours de Waterloo... pas mal comme idée de baston non?