Ce gamin là, il est revenu 4 fois pendant les deux jours

Hé ben, je vais vous dire un truc, les mecs. L'Espagne, c'est super .
Avec le féroce général Vivian, on est allés trainer nos guêtres et nos figs le week-end dernier du côté de Bera (Vera de Bidasoa, en espagnol).
La commune fêtait la rénovation du pont sur lequel une baston a eu lieu il y a tout juste 200 ans.
Avec spectacle le soir, inauguration du pont cerné de chorales et investi par des Anglais en uniformes de rifles, et expo de nos figs dans le centre culturel pendant les deux jours, à des heures très espagnoles : 10h - 14 h et 16 h -20h.
Outre le diorama de 4 m2, on y a présenté trois tables consacrées aux armées française, anglaise, hanovrienne, espagnole, portugaise et brunswickoise.
L'accueil du public a été plus que chaleureux. On entendait qu'un truc : "Bonito... Que bonito". Y a même un gars qu'est venu me serrer la main tellement il était content.
Du coup, tandis que le ch'ti père Vivian qui jacte l'hidalgo comme un torrero jouait les ambassadeurs plénipotentiaires et les guides patentés auprès des visiteurs, j'ai ouvert un atelier de peinture. Et là aussi, gros succès, en particulier auprès des gamins.
Autour des tables, tout une série de tableaux présentaient des reproductions de gravures et des plans (dont celui, fort intéressant, de la bataille de San Marcial qui a vu les Espagnols mettre une tripotée aux Français remontés comme des pendules).
Ajoutez à cela des soirées arrosées de "rosé" dans le bar du coin avec des gens qui parlent fort, jusque tard, qui rigolent tout le temps,  et des plats pour pas plus cher que 9 euros. Milliard de vingt de d'chiu ! Ca change de certains troquets frigorifiques de ma connaissance.
La suite va pas trainer, de l'autre côté des Pyrénées, cette fois ; les 14 et 15 septembre à Ascain. En attendant Urrugne et Biriatou d'ici octobre et novembre où des défilés de reconstitueurs sont également prévus.  
Bon, ben , y a plus qu'à recharger la bagnole, hein ?

Là bas, le pont est toujours en place. Il vient d'être rénové

De retour du grand Nord , où j'ai pris quelques bains de bières (belges, cela va de soi), me v'là rendu à nouveau au pied des Pyrénées .
Je suis en train d'y mettre la dernière main à l'expo que l'ami Vivian et ma pomme allons présenter au pays basque espagnol, dans le village de Vera de Bidassoa, qui est situé de l'autre côté de la Rhune.
L'attaque menée le 31 août 1813 par une division française opposée à quelques dizaines de rifles qui défendaient le pont du village sera représentée par un diorama de 4 mètres carrés, dont à propos duquel que j'ai déjà causé dans ce blog .
L'expo aura lieu samedi et dimanche prochains, à des heures ... espagnoles. On installe à 10 h et elle sera visible jusque 20h avec une coupure entre midi et deux. Bref, mieux vaut venir l'après midi, après la sieste.
Si on dispose de suffisamment de tables (ce détail relève encore d' un mystère insondable, classé secret défense par la NSA qui sait tout, voit tout, entend tout, note tout... et comprend que dalle à l'humour des niaiseux que nous sommes), on présentera d'autres figurines à côté.
Ensuite, la maquette ira au pays basque français. Après son tour de piste, elle ne sera pas pour autant  perdue corps et biens.
J'envisage en effet de la prolonger par un décor de collines, haies, chemins creux et prairies, pour atteindre à terme les 10 mètres carrés. Tout cela servira à l'occasion de base de table de wargame, et de support pour d'autres expos.
Parce que les dioramas, c'est comme les choux à la crème. Plus on en a sous les yeux, plus on se frotte la panse. Et plus on en bouffe

La scène du crime dans toute son abomination

Tandis que certains bronzottaient sur la plage, que d'autres baillaient aux corneilles devant un Ricard , et que d'autres encore twittaient pour la 35435732e fois de la journée sur le smartphone qui leur sert désormais d'ami, de conjoint, de confesseur, de copain, de collègue, de connaissance, de doudou et d'animal de compagnie - bref, qui remplace tout  ce qui semble avoir un peu de chair et d'os -  on s'est offert vendredi une ch'tite baston au soleil avec le révérend père JP Lafumée de Pasdemiséricorde.
Ils avait les Français. J'essayais de commander une horde de Teutons.
Résultat des courses : je l'ai débordé à droite avec ma cavalerie, fait reculer à gauche avec une brigade d'infanterie alliée à des hussards prussiens et brunswickois, mais il m'a percé au centre suite à une explication de gravure survenue sur une colline.
En d'autres termes, tandis que je l'entourais de mes bras affectueux, il en a lâchement profité pour m'envoyer un direct dans le ventre, et prendre l'avantage. Porca Miseria !
Ce face à face n'en fut pas moins plaisantet n'appelle aujourd'hui qu'une seule chose : VENGEAANNNNCE !