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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

LA BERLINE DE MES REVES

Le 17/10/2013

L'est-y pas beau cet équipage ? Hein ? Hein ?
L'est-y pas beau cet équipage ? Hein ? Hein ? 

Alors là, j'en suis resté baba, comme deux ronds de flanc, estomaqué , ahuri comme l'agneau qui vient de naitre au milieu d'un concert de rock noise. Bref, surpris.
Le farouche général Olivier de Quelboisjemechauffe, qui se transforme à intervales réguliers en tête chercheuse de la fig que personne n'a encore, vient de déclencher une sirène d'alarme landaise pour me faire savoir que la docte société Warlord venait de sortir une maquette pas piquée des vers, comme dirait un cadavre fraîchement enterré.
Il s'agit de la berline du ch'ti père napo, avec escorte, cocher , fauteuil rembourré et tout le toutim. Y a même l'aut' gugusse emplumé de Roustan qui surveille les alentours.
Si je venais pas de m'acheter quelques cosaques de chez Perry, j'aurais sauté illico sur mon carnet de chèques.
Mais je sens que cette berline là va vite rejoindre les autres maquettes que j'ai déjà sur mes étagères (la dernière née étant la fusée Congrève).
Tiens, pour rigoler, j'y mettrais peut être aussi quelques Prussiens avinés tout autour. Histoire de rappeler la mésaventure vécue par la dite berline et son équipage lors de la déroute qui a suivi Waterloo. Porca miseria !  C'est pô juste !

 

REPERAGES

Le 12/10/2013

Une partie du décor, avec quelques figs pour le repérage
Une partie du décor, avec quelques figs pour le repérage 
Et me v'la reparti dans un nouveau maxi diorama. Celui-ci là sera exposé l'année prochaine, quelque part, pas loin des Pyrénées.
Il fera 2,40 mètres de long sur 1,50 m de large et représentera une attaque anglo-portugaise lancée contre des redoutes, avec un relief de collines douces. Sur la photo, on n'en voit qu'une partie. Car il manque encore un jeu de plaques pour la longueur.
Faut dire ce qui est. C'est bon mon vieux cerveau d'ours béarnais mal léché , les dioramas. Ca fait travailler un peu les cellules.
Là, par exemple, j'en suis aux repérages avec des figs et j'ai décidé d'élargir un peu le décor afin de  rendre la scène plus réaliste.
Ce qu'on voit au milieu sur la photo n'est pas donc l'emplacement d'un ruisseau, mais l'espace qui accueillera le fond d'un vallon.
Aujourd'hui, je vais m'attaquer à l'extension . C'est à dire aux  dernières plaques.Puis la structure du décor va être réalisée, avec un soin particulier apporté aux jointures, car le diorama sera en relief avec un dénivelé d'une dizaine de centimètres.
J'ai déjà ma petite idée : de vieux calendriers en carton qui seront découpés sur le côté des plaques en collant au relief. Comme je l'avais déjà fait pour le décor d'Orthez, mais en plus précis cette fois-ci.
Après, je vais revêtir tout cela de champs, haies, arbustes, murets, sentier,  routes, bordures et tout le tintoin. En essayant, là aussi, de soigner les détails. Y a du boulot. Mais ça devrait le faire.
Une fois réalisé, et exposé, ce décor ne sera pas perdu. Il sera  prolongé de 50 centimètres en largeur pour être accolé à celui de l'attaque du pont de Vera de Bidasoa. Et joué avec la  bande de gugusses qui se fait , de temps à autre, un plaisir de me mettre une tannée. Ou du moins, qui essaie. Hi, hi,hi.


 

 

UN FURIEUX BRUIT DE SABOTS

Le 09/10/2013

Et puis, ça se met à s'énerver D'abord, un grand sentiment de vide Et ça finit par en venir aux mains.

Et puis, ça se met à s'énerver
Et puis, ça se met à s'énerver 
Allez, soyons zonnête. J'ai pas trop regardé l'autre jour ce qui se passait à la droite de l'armée autrichienne, où le sanguinaire général Sébastien de Tumeveumevla affrontait son homologue de Toulouseuuu, Patrice de Laéronauticus.
Pendant que Olivier de Quelboisjemachauffe canonnait au centre les franchouillards, et que j'étais occupé à découper un jambonneau de grenadier de la vieille garde, les susnommés se livraient pourtant un furieux combat de cavalerie légère.
Et vas y qu' j'te charge ! Et vas y que j'te sabre ! Et re-vas y donc que j'te pourfends, espesse de salopiaud  !
L'horreur de cet affrontement plongeait dans un profond désarroi les témoins décontenancés que nous étions. Mais les zintéressés avaient l'air contents.C'est l'essentiel. 
Quant à savoir qui l'a emporté... Foutre et palsembleu, à vrai dire,  j'en sais plus trop  rien. J'ai la mémoire qui flanche. Ca doit être l'effet de la Chimay bleu, ou de la Bachus. Pas étonnant. Le houblon, c'est presque aussi retors qu'un vin des Landes. Hi, hi,hi.

 

 

CA BAT DE L'AILE

Le 08/10/2013

Les gros talons français déboulent. En face, ca se met en carrés Elle va pas tarder à replier. Hi, hi, hi L'aile en question. La cavalerie légère autrichienne avance Y sont chauds, mes boulets. Y sont chauds ! L'infanterie arrive, mais  APRES la cavalerie

Les gros talons français déboulent. En face, ca se met en carrés
Les gros talons français déboulent. En face, ca se met en carrés 
Mieux vaut tard que jamais comme dirait mon papy René, 107 ans, en remontant son falzar après 7 heures d'efforts enfin récompensés.
Je reviens sur la baston de l'aut'jour, pour m'intéresser à l'aile gauche autrichienne, donc à la droite française si je comprends bien .
Car, ainsi que le rappelle le sage Lao Tseu, "La gauche est toujours à la droite de quelque chose, et la droite à la gauche d'autre chose. Ce qui fait que c'est peut êt' ben pour ça qu'tarrive pas à viser juste, papy".
Bref, à cette aile là, on trouvait le général Xavier de Jaiduruskof à la tête des Ostrogoths, et deux vicelards de chez vicelard du côté français . J'ai nommé les maréchaux Didier van Blue Swede Shoes, l'altimètre des pinèdes, et JP de  Lafumée de Pasdemiséricorde, surnommé également "Mine de rien" en raison de sa propension à te tomber illico sur le rable dès que t'as le malheur de regarder ailleurs.
Résumons à grosses louches la situation .
 Allez savoir pourquoi, les deux satyres français avaient décidé de faire débouler leur cavalerie, légère et lourde siouplait, dans ce qui ressemblait fort à un entonnoir, avec d'un côté un village et de l'autre un bois.
Jaiduruskof, lui, avait placé en face d'eux de l'infanterie, une pièce d'artillerie, et de la cavalerie.
Et que s'est-il passé, hein ? Hein ? Hein ?
Hé ben ce à quoi on pouvait s'attendre : la cavalerie française , bien que fort habilement disposée, a  commencé par exercer une grosse pression (comme on le dirait chez Kronenbourg. Oh pardon ! Ca m'a échappé) sur son homologue ostrogothe qui, sur le coup,  s'est mise à rigoler jaune.
Mais elle s'est rapidement retrouvée devant la bouche à feu qui faisait feu (c'est son boulot à cette cochonnerie), l'infanterie qui s'est mise en carrés (c'est son habitude à cette coquine), et la cavalerie ennemie qui a sagement replié (c'est son intérêt à cette grande timide).
Bim, bam, boum. Ca a fait mal, et ça a même stoppée les sbires du ch'ti père Napo.
Même si, faut bien reconnaitre ce qui est, côté teuton, on n'y croyait pas plus qu'à la virginité de cette saute-au-paf de Walkyrie lorsqu'elle ressort en pleine nuit de la chambre de Siegfrid-le-vérolé.
Les franchouillards ont-ils eu tort de placer leur cavalerie lourde  directement en première ligne, AVANT, que l'infanterie ait le temps d'arriver ?
J'ai pas suivi tous les ébats dans le détail. Mais au vu des photos, c'est un peu ce que je serais tenté de croire.   Même si je pense qu'un tour de jeu ou deux en plus auraient finalement pu permettre à l'infanterie française de faire du mal à sa cousine d'outre-Rhin.
Va savoir, Charles !
Un mention toutefois pour l'habile (et habituelle) tactique déployée par Lafumée lorsqu'il a mis un régiment de dragons en embuscade près d'un village. Tout prêt à fondre sur l'aile de la cavalerie légère autrichienne si cette dernière venait à remuer un sabot. C'était bien vu.
Las ! Les dragons en question ont avalé bien chauds quelques pruneaux de tirailleurs d'infanterie de frontière autrichienne planqués dans une baraque. Et, comme chacun le sait, même dans le Lot-et-Garonne, le pruneau ostrogoth ç'est  dur à digérer quand ça vous fait de gros trous dans la tripaille.
Tout ça pour dire qu'on a eu chaud, mais que la cavalerie française est pas passée. Bien que je n'ai pas encore compris pourquoi ça ne s'est pas fait à l'extrème gauche autrichienne.
Jaiduruskof et Blue Swede Shoes pourraient peut-être nous éclairer sur ce mystère. Moi, j'avais la tête ailleurs, comme dirait une Autruche en train de se faire arranger par un kangourou dans les terres de grande solitude affective  de l'outback australien.

 

 

UN PEU DE MECANIQUE

Le 06/10/2013

Ces figs là, j'avoue que je les ai réussies
Ces figs là, j'avoue que je les ai réussies 

Le bruit commence à  courir dans les chambrées. La prochaine baston qui se livrera le 26 octobre, dans le Groënland, c'est à dire sur la rive nord de l'Adour, pourrait mettre aux prises des Anglais face aux Français .
Du coup, l'entrainement a commencé.
Voici, sur la photo , deux exemplaires de mes figurines dont la peinture me semble particulièrement réussie.
Grace à une clé habilement placée dans leur dos, et qu'il suffit de remonter discrètement, je les ai même dôtés d'un mécanisme qui leur permet de faire quelques mouvements simples : prendre un fusil, armer le fusil, tirer avec le fusil et - suprême subtilité des rouages - faire un bras d'honneur aux franchouillards. Suffit juste de mettre de temps en temps une goutte d'huile sur le mécanisme. Hi,hi,hi.

 

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