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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

A DROITE TOUTE !

Le 28/10/2013

La masse française s'avance à l'aile droite Carrés et cavakerie, les Anglais bétonnent Au centre, on s'observe Les légers vont tenir dans le bois. Les Anglais approchent au centre, prudemment quand même

La masse française s'avance à l'aile droite
La masse française s'avance à l'aile droite 
L'illustre - que dis-je ? -  l'incommensurable généralissime Pauzat, alias l'ogre du Périgord, a choisi une devise qui me va tout à fait : "Place ton aile gauche à droite, et ton aile droite à gauche. Ainsi, l'ennemi ignorera tout de tes intentions".
Nous, l'autre jour, avec les généraux Didier van Blue Swede Shoes et Christophe de la Vieillebranche, on a légèrement modifié la formule : on a tout mis à droite, ou presque.
HI, hi, hi .
 Ainsi l'ennemi, n'a rien ignoré du tout de nos intentions : lui ratatiner fissa l'aile gauche.
L'affaire n'a toutefois pas été aussi simple qu'il y paraissait.
Car l'aile  en question était tenue par un teigneux de chez teigneux : le général Patrice de Laéronauticus, épaulé par deux sinistres personnages : Olivier de Quelboisjemechauffe, et JP de Lafumée de Pasdemiséricorde.
Tandis que le premier de ses comparses s'avançait couillument vers le centre, et que le second jouait au chat et à la souris avec notre aile gauche grâce à sa grande maîtrise de la cavalerie légère, le ch'i père Laéronauticus s'était promis une chose : tenir, tenir, retenir et reretenir.
Aussi têtu qu'un bourricot des Landes, le bougre.
Face à toute la cavalerie française qui lui déboulait sur le poil en rangs serrés, l'animal s'est donc mis en carrés, en intercalant sa propre cavalerie lourde, entre ces formations. Bien vu.
Il a aussi bétonné un bois avec tout un régiment de légers KGL appuyé par quelques rifles. Re-bienvu.
Et au milieu de tout ce tintoin, bien planquée au sommet d'une colline, il a douillettement installé une batterie d'artillerie. M'inerve, vint de d'chiu !
Le résultat ne s'est pas fait attendre. La cavalerie française s'est tâtée l'occiput , titillé la couenne, avant de modérer  sérieusement son élan.
Quant au bois bourré de tirailleurs, qui ont reculé de quelques pas tout en faisant feu, il a tout bonnement vu  cinq bataillons franchouillards qui avaient commis l'erreur de charger de trop loin se retrouver gros Jean comme devant . Gasp, hildepute und corneguidouille ! Encore raté !
Heureusement, les Français , qui avaient aussi un peu de gnac (et d'artillerie) sont allés conter fleurette à un bataillon anglais diminué par leurs boulets, puis à une batterie d'artillerie godonne, situés au milieu de ce magnifique dispositif.
Ce qui leur a permis de prendre une option, étroite, mais fort intéressante sur la suite des événements. 
L'affaire , longuement disputait, s'avérait finalement prometteuse, du moins si l'heure qui tournait n'avait pas eu l'imbécile idée de continuer à tourner. On en est donc resté là.
Mais ce n'est que partie remise, comme dirait Mme Odette à un bègue pris de hoquet au moment où il s'apprête à lui demander le prix de la séance de saute au paf.

 

 

PLUS ON EST DE FOUS...

Le 26/10/2013

Chez nous, tout le monde s'incline pour dire bonjour. C'est comme ça!
Chez nous, tout le monde s'incline pour dire bonjour. C'est comme ça! 

La baston homérique disputée pas plus tard que tout à l'heure au nord de l'Adour - c'est à dire au Groënland - nous a permis d'accueillir une nouvelle recrue.
J'ai nommé le vaillant général Christophe de la Vieillebranche (à gauche sur la photo).
Un gaillard du Lot et Garonne qui n'est pas vraiment une jeune pousse mais  qui sait administrer quelques volées de bois vert, voire vous envoyer valser dans les cyclamen quand vous vous mettez à lui chauffer la sève avec des assauts à la mord-moi l'écorce.
Bref, ce type là, sur une table napo, faut pas le faire scier.
Bienvenue donc à toi, ô séquoia de la pensée guerrière. On espère bien te revoir d'ici peu.
Pour le reste, comme ch'suis vanné, je vous raconterai  la baston, plus tard.
Disons pour résumer que ça a été chaud, que les carrés sont toujours aussi cotons à passer, et qu'il vaut mieux éviter d'aller ramasser innocemment des champignons dans un bois truffé de légers KGL. Ah, les sales bêtes !

 

DU GROS, DU LOURD, DU MECHANT

Le 23/10/2013

Les buveurs de bière tiède sont de retour. Tremblez,misérables débris!
Les buveurs de bière tiède sont de retour. Tremblez,misérables débris! 
Je savais que ça serait sanglant. Mais je n'imaginais pas encore à quel point.
Deux armées dont les troupes sont dotées de gros biscotos vont s'affronter samedi dans les Landes.
C'est ce que viennent de me confirmer les listes fournies par l'Ordinateur Vivant, le Grand Maître des Chiffres, The Big Calculator, l'homme que même la NSA nous envie et auquel Einstein aurait voulu ressembler s'il n'avait pas fait la connerie de naître plus tôt... J'ai nommé JP de Lafumée de Pasdemiséricorde.
D'un côté, on trouvera sur la table  des bataillons français dont la première ligne sera vétéran, de l'autre des Anglais tout prêt à faire feu en bon ordre, et avec leur sadisme habituel, sur ceux qui s'approchent d'eux à moins de 32464324321 kilomètres.
Ajoutez à cela des cuirassiers et des carabiniers, saupoudrez de Life Guards, assaisonnez avec des hussards tout ce qu'il y a de plus teigneux, enfournez à température 210, laissez cramer, servez brûlant ,et dégustez en vous arrachant les papilles.
Bref, ça va cartonner. Mais c'est pour ça qu'on ira, non ?
Détail cocasse : plus de 8000 points dans chaque camp.
"Pourquoi voir petit quand on peut voir énorme ? " comme le disait Mme Odette en ouvrant , avec un sourire gourmand, la porte du Perroquet bleu à tout  un régiment de chasseurs d'Afrique.

Oh, à propos, un autre détail croquignolet : quatre jours après cette baston qui s'annonce mémorable, j'entrerai dans le monde suave, paresseux et rigolard des joyeux retraités. Elle est pas belle, la vie ?

 

VADE RETRO CAROTTAS !

Le 21/10/2013

Enfin ! Un amateur de Pruskos qui déboule. C'est pas trop tôt
Enfin ! Un amateur de Pruskos qui déboule. C'est pas trop tôt 
Et voilà ! Voilà ce qui arrive quand on joue les sergents recruteurs !
Tu fais un blog. T'es appelé par un gars que le napo intéresse. Tu te méfies pas. Tu l'invites à disputer une baston. Tu lui dis que chacun amène son graillon.
Tu le préviens qu'en général, c'est plutot sauciflard, pâté et gros-qui-tache. Et vl'a t'y pas que ce gaillard - sans doute dans une louable attention,  je n'en disconviens pas - t'annonces que, pour compenser, il va ramener un plat de carottes rapées.
AAAAAARRRRRGGGHHH ! Horreur, enfer et damnation, hildepute und gotverdamnt !
Vade retro satanas ! Ou sont mes gousses d'ail et mes pieux ? Comment fonctionnent déjà les mines anti-personnel ?
Bon, d'accord, j'exagère un peu. Le commandant Christophe , qui ne va pas tarder à gagner son surnom dès que j'en aurai trouvé un, m'a l'air de tout  ce qu'il y a de plus sympa.
Le gaillard arrivera du Lot-et-Garonneuh et sera parmi nous samedi prochain pour participer à l'horrible carnage qui se déroulera à Cazères sur l'Adour. Une charmante bourgade de ce pays de fourbes et retors combattants perfides que sont les  Landes, et  près de laquelle, soit dit en passant, j'ai appris voici peu que l'on s'était étripaillé entre Français et Anglais en 1814. Un combat de cavalerie, je crois.
Bref, on l'accueillera avec plaisir. Même si son plat de carottes, il se le bouffera tout seul, nom d'un grognard !

PS : Le commandant Christophe, alias Jeannot Lapin, se prépare à peindre de la landwehr prussienne. J'aime bien la landwehr prussienne. C'est tendre. Ca croque bien sous le sabot. Ca se transperce gentiment à la baïonnette. Miam !

 

 

DU GOUDA DANS LA VODKA

Le 18/10/2013

Les ch'i gars de Breda en train de faire du bortch avec les Français
Les ch'i gars de Breda en train de faire du bortch avec les Français 
Des Ruskofs et des Hollandais qui font le coup de feu face aux franchouillards, ca vous parait bizarre ?
Hé ben , non. On a déjà vu ces carpes là et ces lapins ci combattre côte à côte les troupes napoléoniennes en 1813 dans cette bonne ville de Breda, aux Pays Bas. Incroyab' , non ?
J'ai découvert ça dans le bouquin "Les années cosaques", dont je viens de reprendre la lecture dans l'endroit le plus approprié pour ça dans une maison : les gogues .
Discret et pudique comme je suis, je ne ferai pas d'autres commentaires sur cette précision géographique et gépéessienne .
Par contre, je me suis promis de refaire ça (la bataille, pas le reste, bande de dégueulasses ), un de ces quatre ,  sur une table de jeu .
Bon , c'est pas tout ça. Quelqu'un a du PQ ?

 

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