C'était en... Ben , j'chai pus.

Allez, bande de sabreurs !  Quelques bonnes résolutions pour l'année qui commence.
Pour les 12 mois qui viennent, je promets de :
- Faire au moins une baston par mois. Ca permet de voir les copains, de rigoler un chouia, de vider une chopine et de continuer à peintouiller des figs avec mes gros doigts gourds. La  vie, quoi.
- Recoller systématiquement tous les cavaliers de Jaiduruskof sur leurs bourrins quand je les ai entre les pognes. Ca va de soi. Mais y a du boulot, nom d'un moujik .
- Faire trois fois le tour de ma maison sur les mains chaque fois que je me prends une tannée. Ca va être coton de ne pas choper des ampoules.
- Faire moins de 6 au dé. Ca relève quasiment de l'impossible tellement qu'ils sont bien limés hi,hi,hi...
- Ne pas trop ricaner dans ma barbe quand je regarde mes adversaires manoeuvrer. Ca sera facile, parce que j'ai pas de barbe, hé banane.
- Ne pas me couper un doigt chaque fois que je sors un canif pour essayer de trancher un bout de frometon. C'est le papa d'Olivier qui va être content avec toutes les économies d' essence qu'il va faire pour m'amener me faire soigner. Par contre, je ne verrai plus la pharmacienne landaise et son regard de biche. Aaaargh, porca miséria !
- Ne pas oublier les ponts quand j'amène une rivière, et ne pas oublier la rivière quand j'apporte des ponts. Ca , c'est une vraie gageure , parce que ca demande aux boyaux de mon crane de travailler un chouia. Ce qui arrive pas tous les jours, faut dire ce qui est.
- Rester dans mon lit le lundi matin, le mardi matin, le mercredi matin, le jeudi matin, le vendredi matin , pas le samedi parce que c'est baston, et le dimanche matin. Ca, c'est l'avantage d'être fainéant... et retraité. Raaaah lovely !

Bref, bonne année à tous, infâmes va-t-en-guerre, et à bientôt autour d'une table.

PS : Juste pour le fun, et un peu  pour le souvenir, voici plus haut, quelques photos d'une baston mémorable disputée un jour d'hiver dans la salle des officiers du château de Pau. Sous le regard médusé de mon pote Riton-le-dragueur, ex roi de France et de Navarre, le plus libidineux des Béarnais, après ma pomme bien entendu.

 

Joan sert le kawa à JP

Comment transformer une salle à manger en scène de crime ?
C'est fort simple .
Vous enlevez le canapé, la table, les chaises, la télé, les napperons, la photo de belle-maman, le cadre de grand-papa avec ses belles moustaches, la chaine hi-fi, les pots de fleurs, les cassettes de JC Vandamme, la tapette à mouches et la collection complète des aventures de Tarzoon, la honte de la jungle.
Vous mettez une couverture sur l'aquarium, au risque de plonger votre poiscaille dans des abimes de perplexité.
Vous donnez un grand coup de pied au derche du clébard pour le forcer à aller voir ailleurs s'il n'a pas un os à ronger.
Vous attendez patiemment que le ch'ti père JJ arrive avec sa Yaris bourrée de matos et de canettes de bière.
Vous accueillez les aut' gugusses aux poches pleines de figurines.
Vous faites remarquer pour la 6545432432432432432434232432432767324e fois au général Xavier de Jaiduruskof qu'il a oublié de coller ses cavaliers moujiks sur leurs canassons.
Et vous commencez à jouer.
C'est ce qui s'est passé l'aut' samedi dans l'antre du maréchal Joan de Tiensvladupruneaumongars, qui nous accueillait sur son domaine de Foulayronnes en attendant d'aller conter fleurette aux électeurs dont il sollicitera prochainement les suffrages.
Une bien bonne journée, ma foi.
- Avec une baston tendue comme un string de taille L enfilé malencontreusement par un champion de sumo qui a confondu son falzar avec les dentelles coquines de sa petite soeur.
- Avec de super pizzas cuisinées par Mme la maréchale aux pieds de laquelle nous déposons nos hommages émus, en balbutiant timidement d'humbles paroles de reconnaissance, et à qui nous souhaitons tout le bonheur du monde pour l'événement qui va révolutionner prochainement sa maisonnée.
- Avec le très sympathique correspondant local du "Petit bleu", qui est venu nous tirer le portrait en même temps que les vers du nez. C'est beau la gloire.
- Avec le tube de colle que j'amène dans mes bagages chaque fois que je sais que Jaiduruskof vient jouer.
- Et avec quelques ch'ti points de règle dont à propos desquels que je me propose de vous causer d'ici peu, et de soumettre  à la sagacité de mes doctes camarades.
Parce que nous, autour d'une table, on n'a peur de rien. On concocte. On invente. On innove en même temps qu'on ventile et qu'on disperse façon puzzle. Et que c'est même pour ça qu'on rigole bien...
Quoi ? Le résultat de la baston ? Ha oui. C'était du Russe et de l'Autrichien contre du Français et du Danois (une dernière nation dont je me suis bien fait rappeler 25435321.21.21.201.01325432121.2121 fois par mes petits camarades de jeu  qu'elle a été l'alliée des Français, pitoyable oublieux que je suis) .
Disons qu'à leur aile droite et à leur centre droit, les Français (Didier, Christophe, ma pomme)  ont tenu et joué la montre face à une masse aussi malveillante qu'inquiétante. Et que le résultat était plus incertain sur leur gauche face à d'ignobles moujiks et ostrogoths (Joan, Patrice, Xavier et JP) très entreprenants.
Bref, ça a été chaud, très chaud même, comme dirait Melle Odette en retirant sa pogne endolorie du pantalon bouffant d'un tirailleur du 1er régiment de zouaves.
Mais que voulez vous ? Quand faut y aller, faut y aller.