Du napo dans l'air
COMME CHEZ LES BASQUES
Le 11/01/2014
V'là le machin |
Le diorama continue à avancer à bonne allure.
J'en ai profité pour réaliser une ch'tite redoute à partir d'une protection en gabions (et en résine) réalisée par Hovels Miniatures.
Pour cela, je me suis inspiré d'une gravure de redoute utilisée en 1814 par l'infanterie anglaise au sommet de collines dominant le Pays basque, et provenant d'un bouquin tiré à 150 exemplaires et édité par l'association Jakintza. Donc collector.
Le pourtour de la redoute est en argile à modeler. Faudra trois ou quatre jours pour que ça sèche. Ca me laisse largement le temps de siroter une Bacchus.
UN TOUR A LA CAMPAGNE
Le 10/01/2014
J'ai mis deux ou trois arbres, juste pour voir |
Y a toujours un moment où il faut savoir se jeter à l'eau, comme le disaient les passagers du Titanic (ou Mme Odette en contemplant une piscine remplie à ras bord de légionnaires) .
J'ai commencé à coller les premiers champs du mega diorama en relief que je vais présenter en avril avec un gros paquet de figs. Histoire de voir ce que ça donne.
Bien sur, comme d'hab, un tas de détails sont encore à travailler : talus, sentier, route, haies, murets, herbes folles et tout le toutim. C'est d'ailleurs les détails qui feront l'intérêt du machin.
J'ai aussi acheté de l'argile à modeler (5€ les 10 kilos) pour réaliser des redoutes sur la base de gravures anciennes puisées dans un récit d'officier anglais ayant combattu dans la région en 1814.
Faudra de même que je mette des troncs aux arbres. Car un arbre sans tronc, c'est comme une bière sans mousse, une baston sans dés limés, ou un claque sans mère maquerelle. Triste et mal foutu.
LABOURAGE ET PEINTURLURAGE SONT LES DEUX MAMELLES DU NAPOLEONAGE
Le 09/01/2014
Le plus long, c'est de dépiauter le carton d'emballage |
Et aïe donc ! V'la toute une brouettée de champs en carton qui est en train de s'ajouter aux autres pour le diorama géant que je suis en train de concocter.
La formule est simple : du carton d'emballage dont on met les ondulations à nu en enlevant avec un couteau l'une des feuilles qui le recouvrent, de la peinture marron largement diluée dans de l'eau, et le tout encore humide saupoudré d'argile séchée.
Il m'en reste encore quelques un à faire comme ça, avant que je les colle sur le décor.
Y a pas à dire. C'est beau l'agriculture !
L'UN DANS L'AUTRE, CA DEVRAIT LE FAIRE
Le 08/01/2014
Voilà le problème au départ. Les Français sont au premier plan |
Maintenant que les vacances de Noël sont passées, il est temps de retourner sur les bancs de l'UPNI (l'université du petit Napo illustré) .
Pour cette première séance de rentrée, je n'ai pas opté pour un délicat exercice de robinet ("En combien de temps six vwargamers aguerris peuvent-ils venir à bout d'une boutanche de 75 cl de Haut-Brion sachant que leurs coudes se lèvent à une vitesse oscillant entre 14 et 27,3 centimètres par seconde ?").
Par contre, comme dirait Mme Odette en sautant dans son paddock occupé par trois tirailleurs béarnais, je me suis penché sur un complexe problème d'interpénétration.
Le voici dans toute sa brutalité.
Lors d'une dernière baston, deux escadrons de cavalerie français disposés en fourrageurs, et dont l'un était légèrement en retrait par rapport à l'autre, ont décidé de charger deux escadrons de ulhans ennemis qui se trouvaient quasiment au coude à coude.
Le débat qui s'en est suivi entre belligérants a débouché sur le fait que - en raison des trajectoires imposées par la règle - seul un escadron français pouvait aller au contact avec les deux escadrons adverses, tandis que l'unité qui le suivait devait rester en arrière.
Le résultat importe peu. Ce qui m'a laissé légèrement sceptique, c'est le principe.
Selon moi, comme des troupes en ordre dispersé peuvent se traverser sans problème, les deux escadrons français auraient pu être autorisés à aller au contact. D'autant plus qu'ils avaient, l'un comme l'autre, une vision de leurs aversaires au départ de l'action .
Dans la réalité, je pense que cela se serait d'ailleurs passé comme cela.
Ne pourrait-on pas légiférer pour décider que, dans ce cas de figure, il en soit ainsi ?
Je soumets cette épineuse question à la sagacité de mes doctes confrères napo.
Car, c'est pas parce qu'on en est encore à la période de voeux, qu'on peut pas commencer à se friter un chouia. Hi, hi, hi.
CA VA FAIRE UN CARTON
Le 03/01/2014
Vl'à l'matos. Il va m'en falloir un bon paquet |
Ca a l'air d'être un peu le foutoir sur la photo ci-dessus. Mais faut pas se fier aux apparences.
J'avance pas à pas, avec patience, détermination et un chouia de férocité dans le regard. Telle ma femme quand elle s'est mise quelque chose en tête .
Le décor du diorama de plus de 4 m2 en relief que je vais présenter d'ici quelque temps dans cette bonne ville de Toulouse progresse pas à pas.
La structure de base est réalisée.Maintenant, j'en suis à fabriquer (entre autres) des champs labourés avec de vieux cartons. Un tas d'emballages périmés que j'entasse dans mon atelier avec la même passion qu'un écolier collectionne dans une boite d'allumettes les crotttes de nez qu'il est allé récupérer tout au long de l'année sous le bureau de ses petits camarades de classe, afin de les déguster en croquettes d'apéro le soir de Noël. A chacun ses petites turpitudes.
Y a quand même du boulot, nom de d'là !
Une fois les champs réalisés, je les peindrai, les saupoudrerai de poussière d'argile et je les collerai sur le décor en question qui devrait aussi comprendre haies, sentiers et un tas d'autres cochonneries.
Puis je passerai à d'autres détails croquignolesques.
Mais chaque chose en son temps, gardons d'abord la tête froide , pesons le pour et le contre, veillons à ne pas s'affoler , avalons un ou deux Temesta, prenons rendez-vous avec un psy, et surtout, surtout, ne nous emballons pas, comme dirait mon banquier quand j'ai le mauvais goût et l'outrecuidance de venir lui demander un prêt. Comme si une banque était faite pour ça.
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sympa ! vivement la suite bon courage