V'là les bestioles. Le drapeau vient de "Flags of the napoleonic wars"

En attendant une livraison de buveurs de bière tiède, ainsi qu' une autre de moujiks ivres et à cheval, j'ai remis la main au peinturlurage d'un bataillon du 8e régiment d'infanterie prussien.
Encore un qu'était venu à Waterloo pour conter fleurette aux Français.
La conversation a, parait-il, été fort animée.

Les cornichons, oh pardon, les Cornish boys déboulent

En dépit de la piètre qualité de gravure des figs, j'ai fait ce que j'ai pu. Voilà un bataillon du 32e régiment d'infanterie anglais (Cornwall) en train de batifoler dans les prairies béarnaises.
Ces ch'ti gars là viennent d'une région où l'on sait vivre.
Je vous recommande chaudement le cornish breakfast. Ca vous changera du Nutella.
 

Vl'à le papier. J'en sanglote d'émotion

Alleluia ! Gloria in excelsis deo ! Milliard de vingt de d'chiu et toutes ces sortes de choses... Après ce coup là, je suis certain que le New-York Herald Tribune va nous consacrer une double page, que la NSA (qui a l'oeil à tout, même à ce qui ne lui sert à bernique et peau de balle) va lancer une enquête discrète sur notre compte, et que Google va diffuser l'info jusque dans le trou du cul du monde.
Le célèbre journal lotégaronné "Le Petit Bleu", qui parait dans la région d'Agen, vient de consacrer un article conséquent à la dernière baston que l'on a disputée au pays des dénoyauteurs de pruneaux.
C'est sympa, ca a le sens de l'info locale, c'est proche des gens, et ça fait plaisir.
Le féroce général Joan y règle un ch'ti compte au passage (merci encore, m'sieur le maire! ), et il lance un appel aux propriétaires de salles qui seraient intéressés par nos élucubrations napoléoniennes. Ce qui nous permettra peut être de recruter d'autres joueurs dans cette terre où l'amour du rugby a donné naissance à des générations d'amateurs de gnons, et de boites à giffles.
Certes, on m'y présente comme le créateur de la règle. Ce que je ne suis pas. Mais vous connaissez les journalistes. Faut toujours qu'ils s'emballent un chouia. C'est pour ça qu'on les aime. 
Un grand remerciement, en tout cas,  à celui qui est venu nous voir. D'autant plus qu'il était fort cordial.
Tiens ! La prochaine fois qu'on aura l'occasion de le croiser, on lui remettra les insignes de Chevalier du Grand Ordre de la BNED (baston napo en délire), avec feuilles de chêne, cordon d'argent et triple rangée d'étoiles.
On le fera aussi colonel honoraire. Histoire de lui confier une brigade, et de lui mettre une tannée pour sa première partie. Hi,hi,hi. Faut jamais perdre les bonnes habitudes.

Y a pas à dire. Au 32e, la discipline, c'est pas le top

Quesse qui se passe quand on commet la lourde erreur de donner un peu trop de bière tiède à des biffins anglais ?
Et ben, ça fait ni une ni deux. Ils se torchonnent et commencent à faire d'importe quoi : se tirer dessus, se tirer ailleurs, tirer sur leurs officiers, tirer un trait sur la belle carrière qui les attend, et  - ca va de soi -tirer la cantinière ,
C'est ce qui est en train de se passer en ce moment sur ma table de peinturlurage, et sous mes yeux horrifiés.
Certes, me direz-vous,  le bataillon du 32e Cornwall que je suis en train de peindre, c'est déjà un peu n'importe quoi.
Là dessus, je vous donnerai raison. Car ces figs qui prenaient la poussière dans un coin de mon atelier ne sont rien d'autre que des Victrix. Aaaarrrghh ! Vade retro saloperias !
C'est simple. Comme d'hab chez les figs de Victrix, tous les fusils des soldats qui sont en train de faire feu n'ont pas de crosse.
Ce qui, comme dirait l'archevêque JP de Lafumée de Pasdemiséricorde, constitue une sérieuse faute de goût .

 

Là, il y a trois panneaux. Ouais, ouais, d'accord. Le 4e arrive.

A quoi servent les week-end ? A se mettre de l'argile plein les pognes, à coller du flocage, à peinturlurer des champs en carton, et tout le toutim, pardi !
Le troisième panneau de mon diorarama est en train de se terminer. Un quatrième, un décor de plaine, va suivre d'ici peu. Et un tas de détails sont toujours à faire sur l'ensemble. Mais ça prend tournure, nom de d'là !
Détail cocasse, le sentier de terre que l'on voit au milieu du décor, sur la photo, est en... terre. L'argile à modeler, c'est pas fait pour les chiens. Même si j'y ajouterai sans doute un ch'ti coup de peinture, quelques pierrailles, un peu d'herbes folles, et des traces de roue de chariot .
Quant aux routes principales, je réfléchis encore ardemment avec les boyaux de ma tête que je tords dans tous les sens pour savoir comment les traiter. Une question parmi 214653424214 autres...