Du napo dans l'air
MAIS POURQUOI IL ECRIT PAS ?
Le 19/02/2014
Le décor retapé pour correspondre au bon relief |
Voilà cependant (et toutefois, et néanmoins) quelques nouvelles du front.
- Le diorama que je vais présenter à Toulouse m'a donné quelques sueurs froides. Car après avoir consulté un site internet sur le relief de cette bonne ville, je me suis rendu compte que j'avais pris un peu trop de hauteur, et trop accentué certains dénivelés.
Pas bégueule, j'ai donc repris une partie des plaques pour les rectifier. Un sacré boulot, quand même. Mais le résultat répond plus à mon attente.
J'en ai profité pour travailler - c'est à dire rendre propres - le rebords des plaques, que je l'en vais gaillardemment finir de peinturlurer en marron foncé.
Une maison (que je vais sans doute raboter un peu) sera ajoutée pour représenter un mas célèbre.
Faudra aussi que je peaufine les bords herbeux des chemins et un tas de détails scrabreux du même type. Mais c'est tout bon. Ca se termine.
- Un nouveau bataillon anglais est en train de sortir de dessous de mes gros doigts gourds. Car figurez vous qu'il m'en manquait. Si, si. Incroyab'. Je vais même y rajouter une unité écossaise que j'attends de voir débarquer toute chaude dans ma boite aux lettres. Le dernier né est de chez Perry. Comme d'hab.
- Une église espagnole vient de rejoindre mes décors. Elle manquait à ma collection et ressemble également à celles que l'on peut trouver dans le sud-ouest de la France . Que du bonheur. Celle-là est en résine. Elle est fabriquée par la marque Hovels. Je l'alignerai un de ces quatre sur un champ de bataille. Juste pour se rappeler le temps où ces charmants édifices voyaient nos amis espagnols attiser le feu sous les marmites d'huile bouillante dans lesquelles ils faisaient frire les soldats français. Avec une pincée de ciboulette, un peu de piment d'espelette, un zeste de citron et un filet d'huile d'olive.
Parce que, y a pas à dire, la paella de grenadier, ça vous requinque illico le matador .
JUSTE POUR VOIR
Le 05/02/2014
V'là le machin |
J'y ai placé des figs, juste pour voir à quoi ça pourrait ressembler.
Je vais aussi commencer à mettre les bordures des plaques, avant de les peindre en sombre (les bordures, pas les plaques, bande de boeufs).
Bref, derrière un boulot, y a toujours du boulot, comme dirait Mme Odette en entamant son 274e zouave dans sa chambrette du Perroquet bleu.
RETOUR A LA CAMPAGNE
Le 30/01/2014
Là, il y a trois plaques de décor sur quatre |
Le décor du mega dioarama continue à avancer. Les haies, que je devrai réduire par endroits , sont en place. Et pour coller à la réalité des combats , j'ai du décaler une redoute sur sa droite. Donc refaire un champ.
Mais le terme approche. Plus qu'une quatrième plaque à achever, et ce sera bon.
Ensuite, je m'attaquerai aux exposés que je ferai pour présenter la maquette. Avec quelques idées d'illustrations assez sympas, je pense.
Mais, ne nous précipitons pas, examinons la chose sous tous ses angles, car l'affaire est sérieuse, mérite réflexion et ne doit pas être prise à la légère, comme dirait ma chère et tendre quand je lui demande du rabiot de nouilles.
Elle est comme ça, la bougresse. Un tantinet taquine.
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DE L'OSTROGOTH COMME S'IL EN PLEUVAIT
Le 27/01/2014
Le drapeau ressemble à celui du 8e. Faudra que je commande le vrai |
C'est du Calpe, donc du solide, une gravure sympa et des poses originales.
C'est mon 17e bataillon prussien. J'en ai donc suffisamment pour le côté teuton de mon projet Waterloo. Mais il reste un paquet de figs à peindre.
Parce que c'est comme ça, la retraite, nom de d'là ! On n'arrête pas.
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QUE DU BONHEUR !
Le 25/01/2014
La vérité enfin révélée sur les Ecossais |
Pas plus tard que tout à l'heure, une surprise fort agréable m'attendait dans la salle où je m'apprêtais à égorger quelques franchouillards commandés par une horde de généraux aussi retors que pervers (chose étonnante, on n'y trouvait aucun Landais).
Au moment de l'apéro, les copains m'ont en effet offert un diorama où figurait, ô merveille des merveilles, la fameuse berline de Napo-les-biscotos, dont à propos de laquelle que je vous causais voici quelque temps, tellement elle m'avait tapé dans l'oeil.
A deux pas de la dite berline, deux figurines d'Ecossais, peintes avec un sens consommé du détail et une belle connaissance de la morphologie du Highlander de base, témoignaient à l'empereur tout l'affection qu'ils lui portent. En lui révélant - non sans quelque poésie dans le regard - les parties les plus chaleureuses de leur anatomie.
Cette saynette, aussi émouvante que la vision d'une chope de bière bien fraîche apportée dans votre piaule par une serveuse en string et bas résille , m'a été offerte en cadeau pour fêter mon départ à la retraite (du boulot, évidemment, hé banane. Parce que , pour ce qui est des bastons, tu peux toujours siffler) .
Chacun y avait mis de son coup de pinceau ou de son petit mot.
Alors, un GRAND MERCI, à Christophe l'étrangleur, Didier le décanilleur, Jean-Pierre le massacreur, Joan le trucideur, Olivier le bousilleur, Patrice le flingeur, Sebastien le zigouilleur, et Xavier le dessoudeur .
Autant de féroces gaillards que je vous conseille de ne pas confondre avec des enfants de choeur lorsqu'ils manoeuvrent sur une table leurs divisions de tueurs psychopathes. Vous seriez un brin désapointés.
Bref, j'en avais presque la larme à l'oeil.
Cela ne m'a pas empêché, au cours des heures qui ont suivi, de poursuivre avec délectation le dépiautage consciencieux des biffins qu'on envoyait imprudemment faire la causette à mon canon et à ma fusée Congreve.
Retraite pou pas, faut jamais perdre les bonnes habitudes. Hi, hi,hi .
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j'adore ta chapelle!!!!!moi en ce moment je suis en batailles navales, 1er empire !! en tout cas chapeau pour tes décors !!!! et pour tes écrits sympas!!!