V'là les bestiaux. Rustauds mais costauds

Demain, à l'aube, à l'heure où les cocqs roupillent et que les poules se remettent de leurs émotions nocturnes, je prendrai la route de Toulouseuh, con (Quoi ? moi, j'ai dis con, con ?).
Et j'irai investir avec les féroces généraux Vivian de Labelloasis et Patrice de Laéronauticus l'une des salles de la très classe  bibliothèque d'étude et du patrimoine où mes figs vont faire un peu de cinoche.
J'en ai profité pour mettre la dernière main au bataillon écossais des célèbres Argyllshire, qui se sont illustrés en 1814  sur les hauteurs du Calvinet, dans un pays qui aimait déjà la castagne,  avant d'aller conter fleurette aux Toulousaines émoutillées par leurs jupettes à carreaux.
C'est du Front Rank. Donc du costaud.
Une fois tout cela terminé, je retournerai à mes Ruskofs et à d'autres projets. L'un d'entre eux, concocté à l'iniative du maréchal Olivier de Quelboisjemechauffe, sera consacré à Waterloo. Ca aura lieu dans les Landes, et ca sera en 2015. Impossible de passer à côté.
 

Les interprètes du diorama en pleine séance de rhabillage

Comme le disait Wellington, rafistolage et raccomodage sont les deux mamelles de la perfide Albion.
L'une des zultimes zétapes avant l'expo de Toulouse, c'est de réparer tous les accrocs et toutes les taches que ces salopiauds de combattants en plomb se sont faits lors des multiples bastons auxquelles ils ont participé.
Comme l'attaque des redoutes françaises que je vais représenter a été menée par plusieurs régiments anglais, j'ai également enlevé un paquet de drapeaux (une dizaine au total) pour que cela ne donne pas une impression de marché aux puces.
Par contre, seul le premier bataillon portera les couleurs distinctives de l'unité qu'il symbolise. Le reste (espére-je) se perdra dans la masse.
Les régiments britanniques en question sont le 42e Royal Highland, le 79e Cameron Highland, le 91e Argyllshire Highland (que je suis en train de finir de peindre), deux compagnies de rifles, le 11e North Devonshire, le 32e Cornwall, le 36e Heresforshire, et le 61e South Gloucester.
Autant de buveurs de bière tiède auxquels il faut ajouter de robustes Portugais des 8e et 12 e régiments d'infanterie, ainsi que du 9e cazadores.
Rien que des teigneux.

Evidemment, le passager avant devra se tasser un peu.

Quand je disais que ça rentre dans la Yaris, les plaques du diorama. Y en a quatre comme ça.
Finalement, j'aurais du en faire plus. Hi, hi,hi
 

V'là la bête. Ca devrait rentrer dans la Yaris

Hé bé, milliard de vingt de diousse, y m'aura fait transpirer, celui-là !
Je suis en train de mettre la dernière main au diorama que je vais présenter le samedi 12 avril à Toulouse, dans la bibliothèque d'étude et du patrimoine qui se trouve 1 rue de Périgord.
Ca se passera de 14h à 19 h, et je ferai deux exposés à 16h30 et 17h30.
Le diorama ne représente qu'une infime partie de la bataille. Il évoque l'attaque de redoutes françaises situées sur le Calvinet, à l'Est de la ville. Là où on trouve aujourd'hui... le cimetière.
On va y faire une reconnaissance (dans la bibliothèque, pas au cimetière, tas d'ostropithèques)  dans quelques jours avec le féroce général Vivian de Labelleoasis. Histoire de repérer les lieux du crime.
Quand l'expo sera terminée, je me débrouillerai pour prolonger ce décor par celui que j'ai réalisé pour l'attaque du pont de Vera de Bidassoa. Quitte à l'élargir un chouia d'une quarantaine de centimètres. 
Ca nous fera une table de jeu sympa pour nos empoignades homériques. Au total, tout mis bout à bout, cinq mètres de long. Elle est pas belle, la vie de wargamer ?
Maintenant, il ne me reste plus qu'à donner un ch'ti coup de pinceau par ci, à coller un bout de lichen par là , à terminer mon bataillon d'Ecossais Arguylshire , et à prendre quelques kilos de tranquilisants pour les exposés.
Allez, JJ ! On y croit, nom de d'là !
 

Les Ecossais et les superbes drapeaux GMB Designs

Allez ! Un article spécial dédicace pour l'ami Guy. 
S'inquiétant de voir que rien ne paraissait plus sur ce blog en délire, ce membre de la féroce tribu des Girondins-Têtes-de-Chiens s'est demandé si je n'étais pas passé sous un autobus, ou si je ne m'étais pas noyé dans un tonneau de bière (Un trépas de rêve que je souhaite à tout un chacun).
Que nenni ! Billevesées, coquecigrues et calembredaines que tout cela !
En fait, j'ai pas eu le temps.
Car figurez vous, braves gens, que je me suis présenté aux élections municipales sur une liste constituée dans mon patelin.
Ca m'a pris comme une envie de pisser, comme dirait un de mes collègues.
Et ça a marché, nom de d'là. Elu du premier coup avec 98,45% des suffrages.
Les pauvres. Pardonnez leur, Seigneur. Ils ne savent pas ce qu'ils font.
Car le premier oukaze du conseil muni-de -ses-poils au sein duquel je ne tiens qu'un rôle de diablotin de base sera d'obliger les habitants mâles et femelles, majeurs et mineurs, bien portants et grabataires, de me peindre chaque semaine au moins 10 figurines napos.
Sinon, expulsion illico par les CRS. Non mais ! 
C'est du moins ce que je vais proposer. Le maire n'est pas encore au courant. Hi,hi,hi. Y va être surpris.
En attendant, avec le général Vivian de Labelleoasis, et le terrible général Olivier de Quelboisjemechauffe, on est allés participer au salon du jeu de société organisé le week-end dernier, à Pau.
Histoire, entre autres turpitudes, d'y disputer une chtite baston (sur le résultat de laquelle je resterai discret. Hé, hé) et d'y présenter une maquette s'inspirant de l'attaque de la ferme de la Haye Sainte, dont voici quelques photos. 
A part ça, comme visiteurs, y avait pas un chat. A peine quelques gugusses. 
Qu'esse vous voulez ? Comme le dirait Melle Irma à un vieux client qui vient juste de fêter ses 103 ans , "y a des jours ou quand ça veut pas, hé ben ça veut pas."