Nos reporters étaient là. Un document exclusif !

Un événement stupéfiant s'est produit samedi lors de la baston napo organisée à Foulayronnes. Une remarquable commune lotégaronnèzeuh dont on ne dira jamais assez la beauté, l'intelligence, la sagacité, le courage, la valeur, la bonté, la bravoure, la compétence et la grandeur des élus (si avec tout ça, on on ne nous prête pas à nouveau la salle des fêtes, c'est à désespérer du genre humain).
Donc, disais-je, un miracle s'est produit.
Si important, si incroyable que même le Vatican et se demande aujourd'hui  si on n'est pas là en présence de l'un des signes avant coureurs du retour du Messie sur terre .
Bref, je vous le donne en mille comme en cent : le fier général Patrice de Laéronauticus a fait un 6 au dé !
Le souffle m'en manque. L'émotion m'étreint. Je reste sidéré.
Certes, samedi, le dé du miracle avait été puisé dans ma collection perso de dés limés.
Mais ne soyons pas mesquin.  Cela n'enlève absolument  rien au mérite et à l'extraordinaire chance de Laéronauticus. Même Vianney, l'ado qui nous avait rejoints ce jour là pour assister au spectacle lamentable de nos exploits plombesques, se demandait s'il n'était pas en train de rêver.
Un 6 au dé, vous vous rendez compte ??? !!!
Faut dire ce qui est, y a vraiment des mecs qu'ont un bol incroyable.

https://www.youtube.com/watch?v=cOl4piWh2eA

Juste pour le fun, et avoir une idée d'une charge de cavalerie napoléonienne, en réel. J'ai trouvé ça sur Youtube

 

V'là le régiment rafistolé. C'est si beau que les bras m'en tombent

C'est bien connu. Si la marque Old Glory faisait des figurines solides, ça se saurait.
Mais, voilà, on peut pas en même temps rabioter sur les prix (ce qui, soit dit en passant, est une excellente chose) et faire de l'hyperqualité .
 Un rafistolage s'impose  donc de temps à autre.
Depuis belle lurette, un de mes régiments de hussards prussiens souffrait justementd'un mal profond : au fil des bastons et des transports, les mains droite (et les sabres)   de ses cavaliers avaient fait la belle. Ils s'étaient tirés, quoi. Disparus, envolés, escamotés à la suite de diverses pressions exercées sur les figs par mes gros doigts gourd de wargamer.
Cette absence avait un double inconvénient : dans les charges, elle s'avérait génante. Et, le soir, dans les chambrées, elle était parfois poignante (hi,hi,hi).
J'ai donc décidé de remplacer les membres et les ustensiles manquants. En puisant dans mes réserves de vieilles figs pour couper un sabre par ci, une main par là. Et recoller le tout sur les estropiés.
Maintenant, il ne reste plus qu'à peindre ces prothèses. Ce que je m'en vais faire illico. Car une sombre et sanglante baston se profile à l'horizon.
Elle aura lieu pas plus tard que demain, samedi 26 avril, au pays du pruneau (ce qui est normal pour une baston). C'est à dire à Foulayronnes, dans le lotégaronneuh.
Cette immonde boucherie, dont je frémis d'avance d'horreur, mettra aux prises deux perfides Landais, un Toulousain retors, un  cruel Foulayronnais  et ma pomme , JJ, la honte du Béarn.
Pour ceux qui voudraient venir y jeter un oeil (on ne sait jamais), sachez que cela se déroulera dans une salle des fête toute neuve et située à deux pas de la Poste, au 73 avenue du Caoulet.
Du Caoulet, pas du Cassoulet, bande de morfals ! Suivez un peu, rontudju !  

C'est simple. Plus méchant et plus voleur, y a pas.

Il lui manque encore le socle. Mais il a pas attendu pour sauter en ricanant sur son son canasson.
Boris l'allumé, plus connu dans les steppes comme  Krapoutchov le sanglant, ne va pas tarder à rejoindre mes troupes cosaques sur les tables.
C'est marrant, les cosaques. On peut les habiller avec des fripes de toutes les couleurs : les chaussettes du neveu, la veste du beau père, les plumes de chapeau d'une vague cousine, le calbute du grand oncle... Car ces pillards là s'emparaient de tout ce qui leur tombait sous la pogne.
Celui-là est en tenue d'hiver. Avec plusieurs numéros de l'édition d'octobre 1813 de  la Pravda planquée sous la chemise, contre la poitrine, pour lui tenir bien chaud aux miches.
Car on peut être teigneux, on n'en est pas moins soufreteux.
 

Spécialiste des razzias et enquiquineur comme pas un

Y a pas à dire. Les frères Perry, c'est du tout bon.
Alors que je m'aprêtais à mettre un ch'ti coup de pinceau sur ma jeune garde, v'là t'y pas qu'une horde de cosaques déboule furieusement dans ma boite aux lettres. Histoire de continuer à compléter ma division ruskof.
Les cavaliers que j'ai choisis brandissent pour la plupart un pistolet. Histoire de changer.
Un regret : exception faite de Front Rank, qui ne produit qu'une seule figurine de ce type, je n'arrive pas à trouver de bashkirs, avec lance, flingot ou mieux encore avec les arcs qu'ils brandissaient aussi à l'époque.
Si quelqu'un a un tuyau, je lui servirai une chopine de Bacchus bien fraiche.