Un couvercle pour fermer. Faut ce qu'il faut

Le vrai problème du napo, c'est pas de savoir quand charger une unité ennemie qui vous nargue avec son rire niais.
C'est pas non plus de décider de se mettre en carré, en losange, en rond ou en tas quand on voit un régiment de cavalerie, le mors aux dents, vous charger avec l'air bête du ch'ti gars qui vous veut pas que du bien.
C'est encore moins de résoudre cette question aussi fondamentale que définitive : par quel jaja va-t-on commencer quand sonne l'heure de l'apéro : le château Yquem , le château Margaux, ou les deux mélangés. Hein ? Hein ? Je vous le demande.
Non, le crai  problème du napo. Celui qui nous taraude les boyaux, qui nous échauffe le ciboulot, qui nous laisse chaque fois pantois et décontenancés : c'est de trouver les boites adéquates pour transporter nos figs.
Comme je commence à en avoir quelques unes (des figs, pas des boites.... Suivez un peu, nom de d'là !), j'ai imaginé une solution pas trop chère.
Des boites en plastoc vendues 4,50 € à Brico Dépot, et dans lesquelles j'ai installé une plaque d'étage en polistirène (ou polystirène, ou polistyrene, ou polystyrene, ou Poli Stirene, ou Paul y s'tire Irène... a vous de choisir)  de 2 cm d'épaisseur.
Des bleues pour les Français, des rouges pour les Anglais, et des noires pour les Teutons .
C'est vite fait. Ca coute pas la peau des fesses. Et c'est pratique pour ranger.
Dans les fonds, je vais aussi coller des plaques de métal pour que les figs aimantées tiennent aussi solidement que des morpions sur la tête d'une p... (pécheresse).
Une démo, en photo, plus haut (et en plus, je commence à écrire en vers. Elle est pas belle, la vie ?)
 

Un grand souvenir, nom de d'là !

La bibliothèque d'études et de patrimoine de Toulouse vient de me faire parvenir des exemplaires de l'affichette imprimée pour l'expo et les exposés qu'avec le furieux général Vivian de Labelleoasis ont a présenté récemment dans la ville de briques roses.
Sympa, non ?
Je vais en encadrer un, et l'exposer dans mon atelier, entre la photo du squelette de mon dernier adversaire et celle du morceau de machoire que celui-ci ma arrachée au cours de la baston. 
Parce que, chez nous, au pays des bouffes, de baffes et des gnons, ça rigole pas quand ça discute. Hi, hi, hi.

PS : A propos. Je sais pas si c'est l'effet du "mois des fainéants" et de ses ponts à rallonge, ou bien si les paquets sont tombés dans la Tamise, mais ça va faire près de trois semaines que j'attends une livraison de Perry. Hildepute ! C'est long !
 

Avec leur nouvel équipement, y sont fiers comme des bars-tabacs

Mes Ulhans teutons sont en train de se refaire une beauté.
J'ai équipé leurs lances de pointes et de fanions en métal dénichés un jour chez Front Rank et que j'avais encore jamais collées, fainéant que je suis.
L'effet est pas mal. J'en mettrai aussi sur mes chevau-légers français. Histoire de pas faire de jaloux. C'est que c'est susceptibles, ces bestiaux là.

Boris le viandard. C'est pas le plus gentil

Il m'en reste deux à peindre. Les fourbes cosaques irréguliers, fort en gueule, susceptibles du knout et voleurs comme un bataillon de singes hurleurs sortent peu à peu de mes pinceaux wargamesques.
C'est du Perry. C'est du plomb et je me suis inspiré de diverses gravures pour les peindre.
J'ai aussi changé ma façon de faire les socles, que je vais sans doute adapter à pas mal d'unités.
La prochaine commande, c'est probablement des artilleurs ruskofs. Des costauds, des teigneux, des lourdingues... des boulets, quoi.
 

Voilà le principe, comme dirait Archimède

Les cours de l'AICNI (académie internationale du ch'ti napo illustré) viennent de reprendre.
Avec , en début de session, une formation destinée à l'édification des foules wargameuses, et une question aussi essentielle que fondamentale : sur quoi, diable, un canon installé sur une colline peut-il tirer lorsqu'il voit quelque chose bouger dans une plaine, en dessous de lui ?
C'est vrai, quoi. C'est important comme question.
Aussi indispensable en tout cas qu'une autre interrogation sur laquelle des générations de médecins  se sont penchés, sans jamais pouvoir y répondre : pourquoi on a toujours le nez qui gratte quand on a les deux mains prises ?
Mais je m'égare.
La réponse au tir du canon placé sur une hauteur est la suivante :
- Le canon ne peut pas tirer sur une unité ennemie si celle-ci est masquée par une unitée amie qui se trouve à moins de 10 centimètres devant son adversaire. Car on part du principe que les boulets risquent aussi de toucher les copains.
- Par contre, le canon peut tirer sans problème sur des ennemis qui se trouvent à plus de 10 centimètres des amigos. Par exemple le deuxième, ou à tout le moins, le troisième rang d'un régiment de cavalerie.
Comme le disait le ch'i père Napo, un dessin vaut mieux que le plus long des discours.
J'invite donc les obtus, les bas du front et les non-comprenants à se référer au croquis ci-dessus. Parce que je me répèterai pas, nom de d'là !