L'Ostrogoth était de la partie. Les saucisses ont bien été grillées

Ach ! La gueereuh, grosse malheur ! Pendant que le commun des mortels s'esbaudissait au soleil sur les plages landaises, quelques excités du bulbe napoléonien ont eu l'idée saugrenue de se friter grave, ce samedi, dans un bourg reculé de la région d'Aire sur Adour, bien connue pour ses foies gras, ses airelles, ses bastons et ses pharmaciennes.
Une conséquente armée ostrogothe commandée par les féroces gérénaux Vivian von Dieschöneoasis et Paulus von Flughafen a en effet eu maille à partir avec des hordes françaises placées sous les ordres ahurissants de trois zouaves de la pure espèce : ma pomme, la Vermine  du Béarn ; D. Triplemètre, le grand frère du Géant Vert, et JP, le Calculateur fou.
Ce qu'il advint de cet affrontement homérique découvert avec horreur et stupéfaction par le retors maréchal Olivier de Quelboisje mechauffe ?
L'affaire vous sera racontée dans le détail, dans les jours qui viennent. Pour le moment, il me reste une Kro bien fraiche à siroter. Sluurp !

V'là le paquet. Y a encore du taf

Y fait chaud. Y fait beau. Y a l'apéro à siroter, la pelouse à tondre, les frènes à couper dans la haie (parce que cette cochonnerie pousse comme du chiendent), ces s... de p... de m... de pissenlits à déraciner (je dois en avoir un peu plus de 4 millions dans mon jardin) ... Et pendant ce temps là les figs ne se peignent pas nom de d'là ! Fainéant que ke suis.
J'ai néanmoins mis la première main à mes fantassins de la moyenne garde (en tout bien tout honneur, je vous vois venir) . En attendant de les plonger dans un bain de lavis et de repasser les couleurs principales.
Si tout se passe bien, ça devrait être fini dans... "un certain temps" comme disent les militaires, qui ont le sens de la précision.
Une chose me surprend. La moyenne garde en plastoc (et en manteau) de Victrix ressemble comme deux gouttes d'eau à la jeune garde. Qu'à cela ne tienne. Elle pourra , selon les circonstances, jouer les deux rôles.  C'est ça, le don d'ubiquité, comme dirait Melle Odette en s'attaquant en même temps, l'oeil gourmand, à un commando de marine et un légionnaire de passage.

 

V'la l'engin, qui a été élargi de 40 cm au fond à gauche

Allez zou ! Comme il pleut (la définitition habituelle du beau temps en Béarn) , je suis reparti sur l'assemblage des deux dioramas présentés récemment, l'un au Pays Basque, l'autre à Toulouse. En donnant une largeur plus importante à l'un d'entre eux pour qu'ils s'accordent bien.
L'ensemble fera 4,70 mètres de long sur 1,95 mètre de large.
Une remarque de l'excellentissime général JP de Lafumée de Pasdemiséricorde m'a aussi légèrement fait changer mes plans.
Plutot que de mettre la rivière et son pont au milieu du diorama, je les ai placés sur un côté. En ajoutant un rideau d'arbres le long de la route qui y mène. Juste pour faire joli, et  laisser un peu de temps à d'éventuels renforts pour arriver lors des bastons.
Je vais également réaliser des routes (et quelques champs) amovibles. Des ch'tites astuces pour utiliser, selon les occasions, des dioramas plus ou moins grands, et des emplacements variables d'habitations.
Le méga décor sera joué, bien sur. Mais exposé aussi, nom de d'là !
Je vais faire un premier test dans ma commune. Et je songe itou à la foire du hobby qui fêtera ses vingt ans (je crois, ou plus, ou moins, chai pus) en Novembre à Tarbes.
Bon, ben y a plus qu'à, hein .
Prochaine étape e; 2015 : la démolition et l'agrandissement de mon atelier. Heuu, du moins si mon ministre de l'intérieur veut bien. On peut toujours rêver, comme dirait un séminariste boutonneux en poussant la porte d'un claque qu'il ne connaissait pas encore.

Don't hurry, boys. Ca sera chacun son tour

Il est temps de soulever un horrible coin du voile des coulisses d'une sanglante baston napo. Pas le plus mirobolant, j'en conviens.
Bien des lecteurs de ce blog en délire se demandent ce que l'on fait des figurines devenues nos prisonnières après une empoignade.
Moi, j'ai ma méthode. Celle du rasoir républicain, ou plutôt de l'éplucheuse impériale.
Dès que les troupes sont sorties des carton, une fois revenues à la maison, je passe les détenus au raccourcisseur, comme en témoigne cet atroce cliché sur lequel on peut découvrir le sort réservé aux servants de toute une batterie d'artillerie anglaise. God damned it und hildepute ! Terrible, n'est-il pas ?
Mais, comme dit ma femme avec un ricanement cruel  quand j'essaie (vainement) d'argumenter pour ne pas passer l'aspirateur dans le salon . "Shut up, piment !  Y a des moments où y faut couper court". 

V'là les gugusses. Y a plus qu'à peindre

Ca va faire ricaner les copains. J'ai commis l'irréparable : j'ai acheté du Victrix.
Cela dit, toutefois et néanmoins, autant je continue à affirmer mordicus que le graveur de cette honorable maison était bourré au bourbon Four Roses quand il s'est attaqué aux Anglais, autant les Français sont à peu près potables, à quelques détails près.
Et comme j'avais besoin de me fournir un gros paquet d'infanterie de Moyenne Garde à bas coût, j'ai pas hésité.
Le premier bataillon va être peintouillé par ma pomme dans les semaines qui viennent.
Ca permettra de préparer la méga reconstitution de Waterloo (dont Plancenoit) qu'on se mijote pour 2015 avec les poteaux dans un pays dont les habitants sont réputés pour leur cruauté et leur perfidie.
Quoi ? Quoi ? Moi, j'ai parlé des Landais ? Billevesées, fariboles , coquecigrues et médisances que tout cela.