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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

LA JEUNE GARDE SORT DES RANGS

Le 01/07/2014

Deux autres unité du même acabit vont suivre. Faut pas mollir
Deux autres unité du même acabit vont suivre. Faut pas mollir 
Il est pas fini. Mais il prend tournure. J'ai remis la main sur mon bataillon de jeune garde qui était en train de bailler aux corneilles.
Encore quelques ch'ti  coups de pinçeau et ça le fera, nom d'un grenadier !

 

 

UN COUP DANS L'AILE

Le 29/06/2014

Protégés par les légers dans le bois, les canons français s'installent L'aile teutonne. La batterie se fera prendre de flanc, sur sa droite Infanterie et cavalerie françaises contournent la colline Infanterie et artillerie autrichienne vont être bousculées Puis, la division franco-danoise s'occupera de l'infanterie en plaine

Protégés par les légers dans le bois, les canons français s'installent
Protégés par les légers dans le bois, les canons français s'installent 
Ah ! L'artillerie ! Encore et toujours l'artillerie !
Son utilisation (ou son manque) a aussi pesé l'autre jour sur l'aile droite ostrogothe.
A cet endroit, une colline  au milieu de laquelle se trouvait un bois , séparait les belligérants (et non les Belges errants. Suivez un peu, nom d'un cadavre !)
La colline était disposée selon un angle tout bénef pour les Français.
Ces derniers  se sont empressés d'envoyer un bataillon d'infanterie légère occuper le bois en question, tandis que deux batteries d'artillerie prenaient position , côte à côte, sur la colline, face à une plaine bourrée de fantassins ostrogoths, mais  dépourvue, elle, d'artillerie.
Le seul canon que les Teutons possédaient était en effet place à l'autre extrémité de la colline, mais dans une position beaucoup  moins favorable : mauvais angle notamment.
Cela ne l'empêchait pas de constituer une menace pour toutes les troupes susceptibles d'avancer sur sa gauche, dans la plaine. 
La techenique (traduction, : la technique qui te nique) française a donc été fort simple : contourner la colline par la gauche avec de l'infanterie et de la cavalerie pour faire sauter la batterie d'artillerie ennemie, et prendre l'ennemi de flanc .
 Puis, une fois l'artillerie ostrogothe  annihilée (et non âne il y est. Vingt de diou ! Suivez que je vous dis !), avancer dans la plaine avec une grosse division d'infanterie franco-danoise pour faire passer de vie à trépas les troupes adverses qui avaient eu le malheur. Raaah, lovely !
Certes, me direz vous, la manoeuvre de contournement française aurait pu être contrée par les Ostrogoths. Mais ceux-ci, pourtant placés sous le retors commandement du général Vivian von Dieschöneoasis, ont mis en oeuvre des stratégies tout à fait originales, innovantes, et qui feront date dans nos annales, comme dirait un vieux sodomite.
- Mettre en première ligne de la landwehr (milice ou conscrit)  soutenue par de l'infanterie classique, et non l'inverse.
- Envoyer de la cavalerie légère très esseulée face aux hussards et chevau-légers franchouillards.
Résultat, tout  ce tintouin ostrogothe n'a pas tardé à défaillir, tandis que la batterie autrichienne tombait dans nos bras chaleureux et assassins. Ach, la guerre ! Gross malheur !
Depuis, j'ai eu l'occasion d'en discutailler avec l'obresturmfuhrer Vivian. En lui suggérant la prochaine fois de contrer la cavalerie ennemie avec un mix d'infanterie disposée en ligne , en carré, et entremêlée d'unités de cavalerie susceptibles de soutenir tout ce beau monde.
Mais , faut bien reconnaitre ce qui est, la ligne - pourtant fort utile en certaines circonstances - n'est pas ce qui est le plus utilisé dans notre de joyeux lurons .Et non de soyeux Hurons. Milliard ! Vous êtes mirots, ou quoi ?

 

UNE HISTOIRE DE BOULETS

Le 25/06/2014

L'artillerie ostrogothe, elle, baguenaude à un autre endroit Et les canassons vont faire chou blanc La cavalerie teutonne approche. Les carrés français ricanent

L'artillerie ostrogothe, elle, baguenaude à un autre endroit
L'artillerie ostrogothe, elle, baguenaude à un autre endroit 
Un ch'ti retour sur une aile... qui a battu de l'aile, l'aut'jour. Et un re-ch'ti conseil. Si je puis me permettre, en toute confraternité:
Une attaque audacieuse a été lancée ce dimanche par la cavalerie autrichienne du féroce général von Flughafen contre deux carrés français situés à l'extrémité du dispositif franchouillard..
Alors, on va pas tourner en rond, et le dire carrément : un carré, avant de l'assaisonner sous les sabots d'un paquet de bourrins, mieux vaut commencer à le fatiguer en lui trouant légèrement la couenne, au canon de préférence.
Je sais. C'est très lâche. Mais ça  l'énerve, ça l'escagasse, ça lui fait avoir les abeilles, ça lui fait pleurer sa race,  et, en fin de compte, ça l'affaiblit bigrement.
On peut alors ensuite, à peu près peinardement, lui  passer sur les arpions sans subir trop de dégâts.
Or, en ce pieux jour du Seigneur, l'artillerie en question a été envoyée par les Ostrogoths voir ailleurs si elle y était.
Une absence qui a permis aux carrés français de continuer à taper tranquillement le carton, en attendant de brandir leurs baïonettes sous les naseaux fumants des dadas fumaces.
Je dis ça, je dis rien. Mais, comme le rappelle un de mes potes cuistots, y a des jours où y vaut mieux attendrir la barbaque avant de la couper en rondelles. Ca facilite la digestion.

 

LA GUERRE DES BOUTONS

Le 24/06/2014

Et, d'un doigt terrible, von Flughafen, pointa l'inconscient .
Et, d'un doigt terrible, von Flughafen, pointa l'inconscient . 
Peu de généraux s'en sont aperçus, tant la tension était forte de part et d'autre de la table de baston pour élaborer une stratégie efficace.
Un drame effroyable s'est pourtant joué dimanche, dans la salle de Cazere sur Adour où la fière armée autrichienne en décousait avec ces salopiauds (mais néanmoins victorieux, hi,hi,hi) de franchouillards.
Comme chacun le sait en effet, le maréchal Patrice Wilhem von Flughafen ne badine pas avec la discipline, donnerwetter und vingtdediou !  
Or, en passant ses troupes en revue, cet indraidable offizier zubérieureu s'est rendu compte que l'un de ses innombrables fusiliers hongrois avait mal boutonné les boutons de sa braguette. Ce qui, on en conviendra, est du plus mauvais effet , et d'un goût fort douteux, sur un champ de bataille.
C'est vrai quoi, si on met le bouton du dessous au dessus du bouton du dessus, et pire encore le bouton du dessus au dessous du bouton du dessous. C'est tout de suite le souk, la chienlit, le foutoir,  le grand n'importe nawak et toutes nos valeurs les plus solides qui se renversent comme la neige au soleil qui fait déborder le vase de Soissons (ou quelque chose comme ça).
Pointant du doigt l'ignoble oublieux , le maréchal l'a donc illico désigné pour aller conter fleurette au premier peloton d'execution venu. De manière à ce que la baston puisse enfin commencer. Sanglante mais correcte.
On a sa fierté quand même.
 

 

COMME QUOI, MIEUX VAUT ETRE ORDONNE

Le 23/06/2014

Un selfie napo de ma pomme. C'est la mode La scène du crime. Angoissant, n'est-il pas ? Von Flughafen et von Dieschöneoasis en train de chanter un cantique A l'aile gauche française, la colline des artilleurs Le village. Il sera ignoré par les Ostrogoths, pris par les Français

Un selfie napo de ma pomme. C'est la mode
Un selfie napo de ma pomme. C'est la mode 
Ce matin là, le fier maréchal Patrice Wolfgang von Flughafen, commandant en chef d'une solide armée ostrogothe, se gratte l'occiput avec perplexité.
Où diable a-t-il donc pu fourrer le monocle qui lui sert à la fois d'instrument de vision aux heures les plus chaudes de la baston, mais aussi  de loupe lorsqu'il s'agit d'allumer le feu placé sous l'immonde frichti qu'il sert chaque jour à ses grenadiers ?
Frichti invariablement composé de saucisses, pas fraiches, de choucroute moisie et de ces célèbres kartoffeln germées et cuites à l'eau qui font toute la finesse de la cuisine d'outre-Rhin.
"Zwangig von gott ! Zwanzig von Gott ! " (les gens de lettres traduiront ça plus simplement par "vingtdediou ed'milliard de fumelle ed'garces ed' bésicles") maugrée le galonné en remuant ciel et terre sur son passage. Furibard comme un obersturmfuhrer qui vient de s'aperçevoir que sa copine vient de lui refiler une maladie pleine de boutons bleus, blancs et verts, plus connue sous le nom de "Chtouille de Puchenstuben", en hommage à son village natal.
Finalement, après avoir reniflé dans toutes les cartouchières, farfouillé dans toutes les gibernes, retourné tous les caleçons molletonnés, et engueulé au passage quelques grenadiers hongrois déjà bourrés  grave au badacsonyi , cet admirable guerrier sent une timide pression sur son épaule gauche.
C'est son assistant, l'oberleutnant Vivian von Dieschöneoasis, un Ostropithèque du sud réputé pour sa voix suave et sa facilité à entonner la chansonnette le soir, dans la chambrée,  qui vient de lui poser la main sur les galons.
"Hum, hum, sheize und hildebude,  je grois gue je fiens d'abercevoir quelgue chose d'indérézant, herr marechal" balbutie le sous-fifre avec ce bel accent chantant du Voralberg qui le caractérise.
Après avoir toisé le sous-galonné avec tout le mépris de l'aigle royal pour l'escargot baveux même pas de Bourgogne, von Flughafen condescend à jeter un oeil torve vers le scintillement que lui indique au loin son porte-flingue.
Puis, il hoquette de surprise. Car le monocle en question se trouve de l'autre côté d'une table de jeu sur laquelle tout une armée française vient de poser un pied gaillard.
"Gadasdrophe ! " s'écrie le patron des Teutons. Mais von Flughafen n'est pas du genre à couper la wurtz en huit.
Son sang ne fait qu'un tour, et il ordonne au gros de sa cavalerie de foncer droit vers le monocle oublié, en même temps que subséquemment et derechef, vers les Franzozen qui seraient bien capables de piétiner le précieux objet..
Détail cocasse, les mangeurs de grenouille en question viennent juste de former le carré pour taper une belote. Et  la cavalerie ostrogothe ne pas pas tarder à s'apercevoir qu'on ne dérange pas comme ça un ch'ti gars de Saint Médard en Jalles qu'a un bon jeu en pogne.
Atout, ratatout et dis de der... L'explication de gravure qui va s'en suivre ne sera piquée des vers. Mais elle ne constituera que l'un des multiples épisodes de la baston que je m'en vais continuer à vous conter dans les jours qui viennent.
D'abord, à voir ci-joint, posons le décor en photos, comme dirait M. Rocco en enlevant son falzar devant les mirettes ébahies de sa dernière conquête.

 

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