Le Hollandais s'apprête à tirer. Le gardien brésilien va manger chaud

On dit que l'histoire se répète parfois. Ben, moi, j'en ai la preuve.
Je détiens en effet dans mes archives un document exclusif que je tiens d'un grand oncle grenadier qui a toujours été un fana du ballon rond.
Il m'a légué un document exclusif que Paris-Match, à mon corps défendant, cherche depuis longtemps à m'acheter.
Il s'agit d'une photographie prise en 1814 lors d'un match de foot opposant l'équipe des Pays-Bas à une formation brésilienne.
Incroyab' ! Comment se fait-il que les historiens soient passés à côté d'un document d'une telle importance ? Je l'ignore, et les bras m'en tombent, comme dirait Ravaillac avant de se faire écarteler.
Sur cette photo d'une rare intensité dramatique, on voit très nettement un avant-centre hollandais tirer un boulet de canon dans la cage adverse. Enthousiaste, le capitaine de son équipe, un certain Van der Mullendendonkvonvraftjwyin, l'encourage à ses côtés en brandissant le drapeau des Pays-Bas.
Le gardien brésilien, lui, a décidé de monter sur un cheval. Car, c'est bien connu. A cette époque déjà, les joueurs de la Seleçao étaient réputés jouer comme des bourrins.
Pour la bonne bouche, j'ai adjoint à ce remarquable document une photo prise lors d'un autre match disputé , lui aussi en 1814, et opposant cette fois-ci un bataillon argentin à toute une équipe ostrogothe.
On y voit nettement le joueur allemand recevoir le ballon en pleine tête.
Pauv' bête, va !

La Haye Sainte , trouée de partout

Le général Christophe de Jailamainverte vient de me faire parvenir un document exclusif filmé par une équipe de TF1 en 1815 sur le champ de bataille de Waterloo. Doc que les maquettistes de la chaine se sont empressés de transformer en diorama.
Tous les détails peuvent en être obtenus sur le site http:/historyin172.blogspot.fr
Ma foi, la chose est très impressionnante, et riche d'enseignements. 
Mais plusieurs questions m'assaillent, me taraudent même :
- En quoi l'herbe des champs a-t-elle été faite ? Car au prix où les touffes et brindilles sont vendues sur internet, cela a du coûter bonbon. Si quelqu'un a des tuyaux, je suis preneur, comme dirait mon plombier.
- Je sais bien que sur les photos, on cherche toujours à cacher les détails génants. Mais ce superbe diorama semble avoir été fait d'une seule pièce. Sans éléments indépendants (et donc transportables). Me trompe-je  ? comme dirait un de mes potes éléphant. En tout cas, je vois pas de faille ou de mince séparation. Bernique et peau de balle.
- Pour des raisons évidentes de place, l'auteur de l'oeuvre monumentale a également raccourci quelques distances. Tout comme, pour des raisons de facilité je présume, il n'a pas reproduit le relief légèrement vallonné du champ de bataille. Mais ça le fait quand même très bien. Comme je le disais plus haut (et comme je suis prêt à le répéter plus bas, hi, hi, hi), un diorama, c'est toujours affaire de choix.
- L'idée de créer un vide, donc un passage, entre le secteur du chemin creux et l'est de la ferme de la Haye Sainte,  est judicieuse. Même si cette partie du champ de bataille a connu quelques bastons mémorables.(charge des Scots Greys sur le gros paquet d'infanterie française par exemple) Ca permet en effet au visiteur de se placer au milieu du diorama et d'en apprécier les détails.
Pour compenser cette absence, l'idéal serait d'élargir un peu plus le diorama et de placer dans le vide en question un autre diorama représentant la plaine qui manque. Une partie centrale dont on ferait le tour à l'intérieur du méga diorama. Mais là, je chipote. Je me prends même le chou.
- Un dernier point : autant l'idée de placer Plancenoit sur le diorama est excellente, autant l'allure - un peu massive me semble-t-il - de la ferme-château de Hougoumont m'intrigue. C'est quoi comme maquette ? Du vendu ou du cousu main ?
Une chose reste néanmoins évidente : un coup de chapeau doit être adressé à l'artiste. Ce que je fais. La larme à oeil. Et non pas l'alarme à l'oeil comme dirait un vendeur de matériel de sécurité.
Quelqu'un aurait-il un peu d'aspirine ?
 

Si, si. Je vous assure. Il en manque.

Les Français auraient-ils les yeux plus gros que le ventre ? Je parle pas de foot, je parle de napo.
Alors que je recomptais mes figurines sur mes gros doigts gourds en prévision d'une méga reconstitution de Waterloo sur laquelle on est quelques uns à se tripatouiller les boyaux de la tête, je me suis aperçu d'une chose sidérante. Navrante , ahurissante et consternante même : mes batteries d'artilleurs ne possèdent pas toutes des artilleurs.
Aaaaargh , gasp und hildepute !  Corneguidouille and saperlipopette ! Palsembleu und acrémillardevingtde diou ! Bref, mince alors !
Bon, ben, y a plus qu'à réparer ça comme dirait un dentiste bourré qui vient de vous crever l'oeil gauche en essayant de vous arracher une molaire avec un ciseau à bois.
Allez JJ, à tes pinceaux, fainéant !

V'là le chantier. D'autres suivent

Les vacances, c'est bien. Y a la bronzette, la grimpette (dans les Alpes), l'apéro, , le dodo, les enquiquinements à la poubelle.. et les figs à peindre.
Je suis en train de préparer quelques bataillons pour cette période bénie : du franchouillard et du ruskof. Histoire de préparer la méga reconstitution de Waterloo qu'on se concocte pour 2015 avec les poteaux, mais aussi de poursuivre en douce mon armée moujik.
Dans tout ce fatras, y a du Victrix (je sais, j'ai honte) et du Perry.
Bon , ben, y a plus qu'à , hein ?

Plus d'aigle, mais une pointe pour leur mettre là où ça fait mal

A quoi rêvent les Autrichiens, les Prussiens, les Anglais, les Espagnols, les Russes et tout ce fatras de troupes disparates et dépenaillées qui veulent rien que du mal aux franchouillards ?
Hein ? Hein ? Hein ? A quoi c'est y qu'y rêvent, ces cancrelats ?
Faaacile ! Leur gros pied, leur nirvana, leur sucre d'orge à tous, c'est de déplumer une aigle napoléonienne, et de lui découper le trouffion fin , fin, fin.
Ben, c'est ce que le viens de faire après avoir lu la remarque (judicieuse) du maréchal Christophe de J'aipasloeildansmapoche.
Celui-ci me fait remarquer que les bataillons de jeune et de moyenne garde n'avaient pas d'aigle à leurs drapeaux.
Qu'à cela ne tienne ! Un ch'ti coup de cutter et le farouche volatile s'en est retourné dans son oeuf . "Ambitieux mais pas prétenteux" comme dirait Deschamps.