La bicyclette, reine des batailles

Incroyab' ! Depuis que le départ a été donné sous les yeux des buveurs de bière tiède, personne ne s'est encore aperçu de rien. Et il a fallu ma stupéfiante vigilance ainsi que ma remarquable acuité visuelle ("L'oeil pointu du cavaliers" comme disent les militaires)  pour révéler cette affaire à la face du monde ébahi.
Afin de fêter le bicentenaire des combats livrées par des troupes napoléoniennes dans le sud-ouest de la France, quelques uns des p'tits, p'tits, p'tits, p'tits, p'tits filliots des belligérants ont en effet pris place dans le peloton du Tour de France .
Cette présence discrète leur permet de rendre en loucedé  un discret hommage à leurs aïeux.
J'en ai la preuve ! Avec cette photo prise pas plus tard qu'hier dans les rues de Pau.
Y avait même un lancier de la Vistule dont on se demande bien ce qu'il faisait là.
Allez savoir ! Peut-être que le Tour va partir de Pologne l'année prochaine.

Une illustration, parmi un gros paquet d'autres

C'est le mois de juillet, pas la Noël. Et pourtant, c'est Noël quand même.
Réagissant illico, donc presto, à la publication des planches d'uniformologie teutonne révélées par vaillant général Patrice de Von Dénicheurchtrumpf, le célèbre maréchal Guy de Boutinot , homme-sorcier dans la féroce tribu des Girondins-têtes-de-chien, m'a fait parvenir l'adresse d'un site sur lequel on trouve une autre série de planches, mais d'origine ruskof, celles-là.
Toute l'armée française y figure.
Comme quoi, les guerriers des steppes n'ont pas attendu la création création du KGB, puis de son enfant naturel le SVR, pour connaître jusqu'à la couleur de nos chaussettes.
Voilà le site en question dont à propos de quoi duquel que je vous cause :
http://fotki.lv/ru/remi/627119/

Les figs s'essuient les pieds sur un paillasson en entrant chez moi

On n'est jamais assez prévoyant. Avant d'aller gambader dans les Alpes, je me suis préparé quelques figs pour les jours de pluie, de brume, d'orage, de crampes et de gueule de bois.
On trouve là deux bataillons français de Jeune Garde, un de ligne et , au cas où je peintoulillerai plus vite que mon ombre, deux bataillons ruskofs.
J'espère que tout ca va rentrer dans le sac à dos avec les crampons, le piolet, la polaire, le tonneau de Gueuze Lambic, ele bonnet de nuit et le slip de rechange.
 

Du Teuton comme s'il en pleuvait. Mais pas que

Y a des moments, comme ça, dans une vie de figuriniste f où l'on entend des angelots sonner de la trompettes, des anges chanter "La Madelon" et les foules ébahies entonner un alléluia plein d'allégresse.
Je ne sais pas si c'est la présence de Lourdes toute proche , mais un miracle vient de se produire grace aux recherches assidues effectuées par Saint Patrice de la Bénédiction de Géotrouvetout .
Après avoir brûlé 354324324324324357653734968 cierges dans l'église de son patelin, ce brave garçon vient en effet de dénicher un gros tas de planches d'uniformes napo dessinés jadis par Richard Knötel, un illustrateur teuton qui avait le nez creux puisqu'il a décidé de rendre son âme à Gottmituns en 1914. Juste avant que les relations établies entre les amateurs de wurtz et de camenbert tournent au vinaigre.
Mieux que ça ! Le bienheureux Patrice , qui finira à coup sur avec une auréole sur l'occiput, en train de jouer de la harpe sur un petit nuage rose, a eu la générosité de nous faire parvenir le site internet sur lequel on peut découvrir les dites planches d'uniformes.
Moi, vous me connaissez, quand on me parle de planches, je reste pas de bois.
J'ai donc exploré avec délectation cette mine de renseignements. Et comme je suis dans un jour de bonté, je vous en fais profiter itou.
Le site en question est : http://www.grosser-generalstab.de/tafeln/knoetel.html
Regalez vous, mézami

Ca, c'est le côté qui va jusqu'à la rivière. En gros, les 2/3 du décor

J'arrête pas de le dire : quand y en a plus, et ben y en a encore, nom de d'là !
Comme je suis du genre pugnace, voire têtu, j'ai remis la main au méga diorama de 4,80 mètres de long que je présenterai en novembre lors de la foire du hobby de Tarbes avec le farouche général Vivian de Karaoké .
L'engin réunit deux décors précédemment exposés au Pays Basque et à Toulouse.
Mais y a quand même du boulot.
Car faut réaliser les jointures, rajouter un champ par ici, un chemin par là, imaginer des buissons, planter quelques arbres, saler,poivrer, recouvrir de gruyère, mettre au four... Euh non, pardon, mille zexcuses, je m'égare.
Une chose est sure : pour que ça aboutisse, y en a encore pour "un certain temps", comme le disent les militaires qui ont toujours eu le sens de la précision.
Allez JJ, au taf , maudit fainéant !