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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

ON EST DANS LE BROUILLARD

Le 06/09/2014

Il entre dans le brouillard . Il voit que dalle Il sort du brouillard. Il voit toujours peau de balle.

Il entre dans le brouillard . Il voit que dalle
Il entre dans le brouillard . Il voit que dalle 
Les état-majors de toute l'Aquitaine et d'une partie du Midi-Pyrénées sont en ébullition. Notre joyeux groupe de fanfarons est en effet en train de concocter une tactique pas piquée des vers : jouer sur deux tables séparées mais néanmoins joignables.
Bref, utiliser un élément nouveau  : le brouillard de guerre.
Le genre de truc que n'aurait pas désavoué Mme Odette et ses coquines pensionnaires du "Perroquet bleu" : tu sais où tu rentres, mais le partenaire ne sait pas exactement où tu sors. Coquasse, non ?
Ce test qui s'annonce haut en couleurs sera testé (par définition) pas plus tard que le samedi 20 septembre dans un effroyable bouge des Landes déniché par le redoutable maréchal Olivier de Quelboisjemechauffe.
On va voir si c'est mieux que de mettre une rivière au milieu de la table. Hi,hi,hi.

 

PRENDS GARDE A TOI, MONZAMI

Le 24/08/2014

V'là les positions de départ. Les Prussiens sont à l'arrière plan. La charge des Pruskos. Y vont pas être déçus. Hi, hi, hi

V'là les positions de départ. Les Prussiens sont à l'arrière plan.
V'là les positions de départ. Les Prussiens sont à l'arrière plan. 
La baston napo de samedi a duré un sacré bout de temps. Commencée vers 9h30, elle s'est achevée à 18h30. Avec une pause, le temps de prendre un graillon à midi. Parce que faut pas déconner non plus, quand même.
Malgré ça, on n'a pas eu le temps de règler une situation à l'aile droite française où un bataillon de Moyenne Garde s'apprêtait à recevoir l'assaut effréné de deux bataillons pruskos : un de ligne,  et un de landwehr. Tous deux soutenus par un bataillon teuton situé derrière eux.
Qu'est-ce que ça aurait donné si la charge avait eu lieu. Hein ? Hein ? Hien ?
Hé ben, j'ai fait les calculs en partant du principe qu'on ne faisait que nada, bernique et peau de balle aux jets de dé. V'là ce que ça donne.
TEST DE CHARGE
- Les Français, classés Garde, ont + 3 par rapport à la ligne prusko (L1), et plus 5 par rapport à la landwehr (conscrits)
- Les Teutons ont + 1 en soutien. Rien pour les franchouillards. Parce que c'est pas les Lanciers en ordre dispersé qu'ils ont derrière eux qui vont lever le petit doigt pour les aider. Fainéants, va !
- Les mêmes Teutons ont chacun + 2 pour les unités engagées dans le combat. Pour les Français, c'est + 1 seulement.
- Par contre les Français ont le soutien d'un général de division (+2). Que dalle pour les Pruskos
- Attaqués par une force 2 fois plus nombreuse, les Français ont un malus de - 3
- Ils ont subi un tir de canon qui leur a fait 0,75 quelques tours plus tôt. Mais ce n'est pas suffisant pour leur donner un malus sur un total de 16 figs.
- Enfin, les Prussiens ont + 1 en attaque.
Résultat : Les deux bataillons prussiens déboulent au pas accéléré tandis que leurs adversaires leur servent bien chaud, et avec un grand sourire accueillant, un feu à courte portée.
C'est ce tir , puis le moral des Français en mêlée, en qui vont régler l'affaire.
LA MELEE
- Français et Prussiens ont tous un bonus d'infanterie de + 4
- Les Français , dont le moral est meilleur (Garde) ont + 3 et + 5
- Les Prussiens ont une allure supérieure (+2)
- Les Prussiens ont encore une balle dans le canon de leurs fusils (ils n'ont pas tiré : + 1)
Résultat : Les Français infligent 1,75 perte à leurs adversaires . Ils en subissent 1 seulement.
Par rapport aux effectifs engagés, la différence de pertes n'est pas suffisante. Mais il y a un vainqueur (les Français) et un vaincu (les aut' bananes).
Les Prussiens reculent donc de 4 centimètres et se retrouvent "sans cohésion".
Les Français restent en place. Ils sont "désunis". Mais ils peuvent charger à leur tour leur adversaire (qui ne peut pas faire de même, car il est sans cohésion) ; ou bien leur délivrer un feu meurtrier
MORALITE
Quand tu croise un bataillon de la Garde, change de trottoir, mon pote.

 

C'ETAIT CHAUD. MAIS C'ETAIT BEAU

Le 23/08/2014

Hanburger hill, conquise par les Franchouillards Du côté teuton, deux farouches adversaires Le diorama a été testé. Un vrai bonheur Des Prussiens plus remontés que jamais. Braves bêtes, va ! Ube erreur : infanterie et cavalerie qui s'emberlificotent

Hanburger hill, conquise par les Franchouillards
Hanburger hill, conquise par les Franchouillards 
Faut dire ce qui est : un décor sympa, ça change tout.
L'effroyable baston napo qui s'est déroulée ce samedi dans mon atelier, sous les yeux horrifiés des voisins, fera date dans les annales, comme dirait DSK en ressortant d'une séance de rentre-dedans.
C'était la première fois que mon méga-diorama était utilisé pour servir de scène de crime dans un impitoyable affrontement opposant une armée brunswicko-prussienne à une horde pustuleuse de franchouillards. Un vrai régal.
Dommage que sur 115 photos retraçant les savantes manoeuvres des belligérants, j'en ai à peu près 105 de floues (véridique). Aaaaargh ! Porca miseria und hildepute !
Le résultat  ? Malgré la hargne et la vaillance des généraux V. de la Belleosasis et P. de Laéronauticus, et quelques beaux enfoncements de part et d'autre, l'affaire est restée à l'avantage des Français.
Un résumé à grosses louches :
A gauche, ces derniers ont bousculé des Brunswickois pourtant gaillards.
Au centre, ils ont résisté tant bien que mal à la furia teuronne, mais résisté quand même. En profitant notamment d'un trop log attentisme des Ostrogoths, qui s'en sont mordus les wurtz de dépit.
A droite, une brigade de la garde s'est offerte avec gourmandise les corones et les oreilles de dragons ostrogoths.
Cerise sur le gâteau (mais j'y reviendrai), la même brigade  s'est aussi montrée en mesure de repousser une contre-attaque prussiens (Hé ouais, mes dignes adversaires : j'ai fait les calculs. Sauf un gros coup de bol, ça passe pas. Faut toujours se méfier de la Garde, vieille ou pas).
Quant à mes dés, ils ont rempli leur boulot, comme d'hab. En multipliant les 6 comme à la parade juste quand il le fallait : dégommer un général, lancer une charge, contrer un 6 adverse... Hi,hi,hi.
 Comme quoi, quand tu sais bien limer, tu peux toujours te prendre ton pied.
 

 

LES AFFAIRES REPRENNENT, MILLIARD DE DCHIOU !

Le 22/08/2014

Vu du côté prussien, ça donne ça (On voit pas tout) Et chez les franchouillards, ça sera pas triste non plus

Vu du côté prussien, ça donne ça (On voit pas tout)
Vu du côté prussien, ça donne ça (On voit pas tout) 
Y fait pas beau. Y pleut. Y fait froid. Raison de plus pour revenir aux choses sérieuses et se mettre une bonne tannée, nom d'un grognard vérolé.
Pour finir les vacances en beauté, une baston mémorable se prépare dans mon antre béarnais.
Le maxi-diorama, dont peu de détails (les bordures notamment) restent à terminer, va voir  demain une bande d'ignobles Ostrogoths en découdre avec des Français pas vraiment calin.
5300 points et des poussières de chaque côté. Ca laisse largement de quoi s'entripailler.
Mes hôtes ne seront autres que le général Vivian de la Belleoasis, la honte du Pays Basque, et l'ignoble général Patrice de Laéronauticus, le vampire de la ville rose.
Bref, ça va saigner. Et sur ce décor là (auquel je peux aussi ajouter des collines), c'est une grande première. On fêtera ça avec un vieux calva que mon bof, un fourbe Normand qui a ses entrées dans les bonnes caves, m'a amené un soir de virée pyrénéenne.

 

 

ILS VOULAIENT PAS Y ALLER

Le 31/07/2014

Le plagiste rétais, c'est celui du milieu
Le plagiste rétais, c'est celui du milieu 
Ben dis donc, monzami, on en apprend tous les jours.
Juste avant de partir en vacances, je suis allé faire un tour dans la galerie marchande du Leclerc de Tarbes.
Celle-ci avait été envahie par quelques fieffés napoléoniens, membres notamment de l'association des Amis de Larrey (et non des Amis de la raie, comme dirait l'illustrissime Philippe P., grand ripailleur devant l'Eternel)
Ces derniers avaient été rejoint par les très sympathiques responsables de l'excellent magasin toulousain "La Sabretache" .
J'en ai profité pour leur acheter un bouquin de Hourtoulle sur le passage de la Bérézina.
Et qu'ai-je appris en feuilletant ce bel ouvrage ? Hein ? Hein ? Hein ? Je vous le donne en mille.
Figurez vous qu'au milieu des glaçons de cette séance apéritive géante , on trouvait des biffins tout droit venus du régiment de l'ile de Ré.
Celui-ci n'avait pas été constitué avec des garçons de plage, mais avec des conscrits réfractaires qui - on se demande bien pourquoi - refusaient d'aller faire le coup de feu dans les steppes pour les beaux yeux du ch'ti père Napo.
Le "régiment pénal de l'ile de Ré" avait été transformé pour la campagne de Russie en 132e régiment d'infanterie de ligne.
Ses soldats portaient l'uniforme bleu, avec un liseré jaune qui désignaient les réfractaires (ça donne une idée de l'ambiance) . On peut en voir un exemple sur l'illustration ci-dessus.C'est le fantassin du milieu.
Le régiment a été dissous en 1814...et sans doute aussi beaucoup dans les neiges de Russie.
Ca jette un froid, non ?
Bon allez ! Sur ce, je me casse dans les Alpes. Histoire de prendre un peu de hauteur par rapport à tout ça.
A plus, les aminches.

 

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