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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

L'HEASNACBDFS FAIT SA RENTREE

Le 21/09/2014

Ca calcule. Ca discute. Ca se lamente... Ou ça ricane. Au centre, on se regarde dans le blanc des yeux L'attaque prussienne à l'aile droite alliée La cavalerie lourde française montre ses gros bras La salle de cours, avec le méga diorama comme tableau noir

Ca calcule. Ca discute. Ca se lamente... Ou ça ricane.
Ca calcule. Ca discute. Ca se lamente... Ou ça ricane. 
Samedi, au pays des Géants verts, là où les canards vous donnent des magrets de trois kilos, tandis que les apserges font deux mètres de long - bref, dans les Landes - la HEASNACBDFS faisait sa rentrée.
Bien plus célèbre que Polytechnique, cette Haute Ecole Académique des Stratèges Napo au Crane Bourré de Formules Savantes comprend de doctes professeurs.
Ce jour là, adossés à leur chaire, dans un amphithéâtre de Cazères, on trouvait :
- Le très documenté Hieronimus JP de Jailacalculettequimgratouille
- Le non moins sérieux Aloïsus Patricius von Lequation 
  - Le fort respecté Ambrosius Olivera de Lalgorythme
- Ma pomme, vieillard cacochyme répondant au curieux nom de Johannus Jacobus de E=MC2, fruit des amours coupables d' une soubrette dunkerquoise et d'un robot Terminator.
- Et enfin, comme dans toute salle de cours qui se respecte : un appariteur musclé faisant sailler ses muscles de béton : Didier van Baffes und Gnons, qui nous regardait du haut de ses 32432121231 mètres cubes.
Le problème que nous avions à résoudre ce jour là était d'une consternante simplicité. J'ai même un peu honte de vous le soumettre :
Comment une unité partie d'un point A peut-elle rejoindre un point B, via les points G, B , S, M et X, afin de débouler dans le dos de l'adversaire en respectant une tangente X4 b+ 89 (FG x 45H) , et sachant que son allure doit être inférieure au carré de l'hypothénuse du nombre de doigts de pied que les soldats qui la composent ne se sont pas lavés ce matin là avec un savon "Petit Marseillais" ?
Ridicule, n'est-il pas ?
Anéantis devant la facilité de la question, la plupart d'entre nous, ont décidé de l'ignorer. Résultat, après quelques heures de  savantes manoeuvres, un seul bataillon est parvenu à sortir de la table pour chercher à inquiéter de dos ses adversaires.
Pour le reste , notre aréopage (et non aéropage comme disent ceux qui sont pris de flatulences) de savants fous s'est copieusement frité sur le mega diorama que j'avais amené pour l'occasion.
- L'appariteur musclé a fait la peur de sa vie à Hieronimus JP en balançant tout ce qu'il avait de cavalerie lourde sur de pitoyables carrés de Hanovriens.
- Hieronimus JP n'en a pas moins manoeuvré consciencieusment pour essayer de retarder l'Ecraseur landais dans ses féroces assauts.
- Ambosius Olivera s'est baffré avec deux bataillons une maisons dans laquelle des rifles anglais avaient entamé une belote. Cela avant de faire passer à la moulinette une batterie d'artillerie prussiens qui avait confondu un bataillon de la vieille garde française avec une classe de CM1.
- Enfin Aloïsus Patricius a repoussé d'une chiquenaude les assauts désordonnés que lui livraient des bataillons teutons placés sous mes ordres éparpillés. Ah , la sale bête !
Pour info : le prochain cours aura lieu le samedi 25 octobre à Foulayronnes, près d'Agen.
Comme d'hab, la tarte aux pruneaux sera servie chaude.
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PATRON, REMETTEZ NOUS CA !

Le 16/09/2014

Un cheval anglais en train d'être odieusement torturé Des cavaliers de la Garde décident de faire une partie de belote Les légers entament une partie de pêche du haut d'un pont Toute une tripotée de franchouillards prêts à défourailler Les lanciers rouges en train de chercher un bistrot

Un cheval anglais en train d'être odieusement torturé
Un cheval anglais en train d'être odieusement torturé 
Quand y en a plus, y en a encore, comme dirait une contractuelle en allant chercher un nouveau carnet à souche.
Voilà d'autres photos de l'expo de Cadillon-piège-à-con (c'est comme ça que les Français  ont surnommé cette commune béarnaise , en 1814, après y avoir fait passer les buveurs de bière tiède à la moulinette).
On s'en lasse pas.

 

 

CA VA CHAUFFER DANS LA PINEDE

Le 15/09/2014

Les Français ne dé..., oh pardon, ne mollissent pas
Les Français ne dé..., oh pardon, ne mollissent pas 
Le napo, c'est comme les passages à niveaux : une baston en cache toujours une autre.
Après avoir batifolé à Cadillon, mes figs se préparent pour un affrontement, bien plus terrible, celui-là .
Il aura lieu samedi prochain chez les mangeurs de canard : cette sombre et redoutable contrée que l'on appelle les Landes. Là où les voyageurs égarés tremblent de peur, où les donzelles isolées frémissent d'angoisse, et où y vaut mieux pas mettre les pieds si l'on est pas lourdement armé.
Car les gaillards du coin, nourris au maïs,  pèsent facilement leur quintal et adoooorent ouvrir la boite à gifles sur des terrains de rugby ensanglantés.
Ce jour là, toute la journée, la règle du saut de table, avec ou sans élan, y sera testée.
"Pourquoi que t'y amènerais pas ton décor, abruti ? Hein, pourquoi ? Réponds donc, niaiseux ! " m'a demandé à cette occasion le général JP de Lafumée de Pasdemiéricorde, l'étrangleur du Bordelais.
Du coup, je vais voir avec l'état-major landais si la chose est possible.
Quitte, si j'en ai le temps (un retraité, c'est toujours débordé), de l'allonger avec une plaque côté gauche (ou droit, ça dépend de quel côté du te place, hé, piment !).
La rivière servirait alors de séparation.
A voir, à étudier, à peaufiner, à concoter. Bref, à cogiter.
Comme le dit ma femme : "Pendant que tu fais ça, t'es pas au bistrot".

 

 

CADILLON : DES GNONS ,DES HORIONS, UNE BASTON, ET DES GODONS

Le 14/09/2014

Les Portugais, remontés comme des pendules grecques La charge de la cavalerie lourde anglaise Un charpentier de marine (mon pote Patrick) devant le diorama A l'extérieur, ça tirait même au canon Et les Espagnols, pas vraiment plus tendres

Les Portugais, remontés comme des pendules grecques
Les Portugais, remontés comme des pendules grecques 
En 1814, les officiers anglais ont eu une idée à la con : s'offrir un gueuleton au château de Cadillon, petit village du nord Béarn. Histoire de se reposer des bastons qu'ils avaient livrées dans la région avec les franchouillards.
Mal leur en a pris. Parce que les franchouillards en question étaient justement à deux pas de là , pas vraiment de bonne humeur. Du coup, ils  ont eu l'idée saugrenue de venir perturber cette orgie de gelée rose à la menthe et de petits pois verts fluo peints à la main.
L'empoignade fut rude : 100 godons mis au tapis par les tenants du magret de canard.
L'affaire a été commémorée samedi sur les lieux mèmes du crime. Avec , juste à côté, une salle d'exposition dans laquelle j'avais installé mon mega diorama.
Faut dire ce qui est. Il a fait mouche.
Y a même des Anglais (aussi nombreux dans le coin que les champs de maïs et les  boutanches de Madiran), venus jeter un oeil sur leurs ancètres réduits à l'état de morceaux de plomb.
Seul bémol : dans la salle d'expo, on m'avait installé à côté d'un facteur d'orgue qui a passé toute la journée à régler son instrument. Depuis, je suis sourd de l'oreille gauche.
 

 

C'EST DANS LE JOURNAL, DONC C'EST VRAI

Le 11/09/2014

Le ch'ti père JJ, fier comme un bar-tabac
Le ch'ti père JJ, fier comme un bar-tabac 
Tout vient à point à qui sait attendre ... que les choses viennent à point, justement.
Mon mega diorama est mega prêt pour être mega exposé samedi prochain à Cadillon, un mega sombre bourg interlope du nord Béarn où jadis Français et Anglais se fritèrent sévère.
C'était en 1814. Ca rigolait pas dans les sillons où coulait le sang impur de ces féroces  soldats qui venaient jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes. Ah, les sales bêtes !
A Cadillon (c'est entre Lembeye et Garlin pour ceux à qui ça dit quelque chose), il y aura des reconstitueurs comme s'il en pleuvait, des défilés comme s'il s'en accumulaient , des coups de feu comme si ont était à la foire, et... ma pomme avec 1500 à 2000 figurines. Fainéant comme je suis, j'ai pas compté. S'cusez.
L'événement a été annoncé dans le journal local ("La République des Pyrénées") qui s'est même fendu d'une page couleur pour me tirer le portrait, et faire la promo des gros bourrins de wargamers que nous sommes.
Sympa. Ca fait toujours plaisir. Qui plus est, Edes photos de pro, ça se refuse pas.
En voici une, devant le diorama, prise par Jean-Philippe Gionnet. Raaah lovely !

 

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