L'aile droite, vue de l'hélico piloté par Napoléon

Retour, non pas sur le futur (on n'est pas chez les Amerloques), mais sur un passé très récent : l'odieuse attaque austro-russe dont a été victime la pacifique armée française qui était en train de prendre paisiblement l'apéro sur la grand'place de  Foulayronnes quand elle a été lâchement agressée par des forces bien supérieures en nombre.

A l'aile droite française, un bois séparait les voyous (les austro-russes) des paisibles militaires franchouillards.
Un bois que le ch'ti père Vivian, patron des Teutons,  a fait occuper par de l'infanterie légère . Mais, erreur fatale, ses effectifs étaient , eux aussi, plutôt légers.
Résultat : après avoir échange une volée d'injures avec l'ennemi, les tirailleurs ostrogoths n'ont pas fait long feu . Et ils  sont allés... tirer ailleurs, comme leur nom l'indique.
Cet obstacle éliminé, le gigantesque général Didier van B., qui s'était rangé du côté des Français, a eu tout le loisir de disposer  une batterie d'artillerie ainsi que de la cavalerie lourde devant des carrés teutons. Carrés sur lesquels il était bien décidé à fondre comme une noix de beurre sur un gros paquets de spaghettis bien chauds .
A sa gauche, avec l'aide de meszigues, il a complété cette menace  par la charge  qu'ont lancé une foultitude (comme dirait la mère Ségolène) de bataillons  wurtemburgeois et français contre une batterie autrichienne et des fantassins mangeurs de bretzels.
Là aussi, les Autrichiens concernés (1) n'ont pas fait long feu.
Moralité :
- Quand t'es dans un bois, mets y  un paquet de tirailleurs, pas deux ou trois gugusses plus occupés à ramasser des champignons qu'à défourailler.
- Quand t'as une aile à défendre, mieux vaut la soutenir aussi avec un peu de cavalerie. Ce qui, hélas, n'était pas le cas à l'origine. Une absence que les Autrichiens ont essayé de réparer dare dare, mais qui a quand même laissé le temps à la cavalerie lourde française d'avancer comme à la parade. Cool, Raoul.
(1) Que les choses soient claires. Comme disait mon maître Pierre Dac, auquel je rends un hommage ému, un concerné n'est pas forcément un imbécile en état de siège.

L'aile gauche française, bétonnée avec deux canons

Le général Joan de Fermtag n'est pas du genre à rigoler. Lui, quand il aperçoit à l'horizon l'ombre de l'esquisse d'un bout de plumet de général autrichien, les fourmis  lui montent dans les guiboles, et les abeilles lui sifflent autour des oreilles.
Bref, la haine le prend. Il traite ta mère, jure sa race,  torgnole le premier aide-de-camp qui lui passe sous la main, et n'a qu'une envie : rentrer dans le lard de ces salopiauds d'Ostrogoths. Des bellâtres qui s'habillent tout en blanc, comme les bonnes soeurs.
Or, par le plus grand des hasards, une horde d'ostrogoths défile justement ce jour là au pas de l'oie sur la grand'place de Foulayronnes. Un village du Lotegaronneuh dont les habitants ont été sortis récemment de l'obscurantisme par une brillante équipe d'élus locaux passés maîtres dans l'art subtil de bourrer les urnes avec plus de bulletins qu'il n'y a d'électeurs ( c'est pas bien grave. L'essentiel, c'est de bourrer).
AUSSI RETORS QUE MECHANTS
Devant ce spectacle affligeant, le sang de Fermtag ne fait qu'un tour.
L'irrascible maréchal foulayronnais décide .d'envoyer ses acolytes à l'assaut des Teutons .
Les susnommés sont réputés pour leur goût immodéré de l'hémoglobine. Ils ne se le font donc pas dire deux fois.
Il y a là une sorte de sequoia landais, haut comme un poteau de rugby, large comme une armoise de Saint-Sever, et répondant au curieux nom de Didier van B.
Ce dernier est accompagné par le général de Meszigues, un escogriffe passé récemment de la Bacchus et de la Chimay bleue à la bière sans alcool (beuuuuuark ! ).
Sans oublier un personnage. avec lequel il ne faut pas plaisanter. Tout droit débarqué du bassin d'Arcachon, le général Xavier de Cassebonbons  n'a rien de la placidité d'une huitre. Avec lui, faut que ça flingue, et faut surtout pas tergiverser, hésiter, renacler,  bref tourniquoter en rond. Sinon, gare aux embrouilles.
LE SADIQUE ET LES PSYCHOPATHES
Les Ostrogoths ne sont pas en reste.
Fidèles à leurs habitudes, ils ont été sont placés sous les ordres gutturaux de Patiricius von Laeronauticus, le vampire du Bade-Wurtemberg  et du bassin de la Ruhr réunis. Un effroyable tyran dont les soudards viennent de ravager Toulouse et de la faire passer du statut de ville rose au statut de ville rouge. RIP.
Ce monstre a pour acolyte le général Vivian von Cafaitmal. Un tueur froid qui chantonne en organisant des séances de torture, tous les vendredis soir , dans les caves d'un restaurant chinois de la banlieue paloise. Ce qui lui permet de tester l'arrache-c..., le taille-b..., le dégorge-n... et autres spécialités venues d'extrème-Orient.
A ses côtés , Kristoph von Boutur, a été placé à la tête d'une division russe venue d'on ne sait quelle steppe. Côté férocité, il n'a aucune leçon à recevoir de qui que ce soit. Grand amateur de plantes, cet officier dépravé prend généralement un malin plaisir à faire mourir ses prisonniers en les pendant aux branches basses d'un bonsaï. Ce qui, on en convient, prend toujours un certain temps.
Le pire de tous est cependant JP de Lafumée, un redoutable moine défroqué, accusé d'avoir récemment incendié le couvent de Saint-Médard-en-Jalles après avoir violé toutes ses pensionnaires. Y compris la mère supérieure, pourtant âgée de 97 ans. Coquine, va  !
CA PERCE A GAUCHE, CA PHILOSOPHE A DROITE
Qu'est-ce qu'a donné l'affrontement ? Hé ben, c'est simple.
A l'aile gauche alliée, le ch'ti père von Cafaitmal a vu toute une division française venir lui  conter fleurette, et lui enseigner l'art subtil de faire des trous dans une passoire.
Laeronauticus est pour sa part resté globalement devant la colline (investie par les Français) au pied de laquelle il avait décidé ... de rester. Ce qui prouve qu'il a de la suite dans les idées.
Von Boutur a envoyé le gros de la cavalerie ruskof au fond d' une nasse . Ce qui lui a permis d'apprendre que le Français, hé ben parfois, ça peut tenir( Hi,hi,hi). Et que le soutien, ça peut toujours servir, comme dirait Mme Odette en ajustant tant bien que mal son imposant  pèse-roberts.
Quant à Lafumée et Cassebonbons , ils se sont appuyés sur un délicat point de règle pour entamer une longue discussion philosophique dont l'intérêt n'a échappé à personne, mais dont la discrétion a été remarquée de tous.
Bref, en un mot comme en cent, l'affaire est restée entre les mains des Français, comme dirait... Mais je vous laisse finir.
 

C'est du Perry, et c'est du métal.

Ces gars là tournent au vin blanc ou à l'alcool blanc, voire au vinaigre blanc quand ils n'ont rien d'autre à se mettre sous la glotte. Mais une chose est certaine :  c'est pas des bleus.
Mon régiment de hussards de Russie Blanche se termine et va rejoindre vite fait bien fait ma division cosaque.
Reste plus, pour compléter cette dernière qu'à peindre quelques bataillons de moujiks (en alternance avec la moyenne garde française que je laisse pas tomber pour autant).
Verra-t-on ces hussards charger samedi prochain dans les plaines agenaises où une baston napo se profile ?
C'est pas impossible. Car l'ogre des steppes , Xavierosvski de Jaiduruskof de Chezfrontrank, va débouler à cette occasion avec toute une armée pour prêter main forte à des hordes pustuleuses d'Ostrogoths amenées là par le maréchal Laéronauticus.
Moi, je vous le dis : ca va pas faire dans la dentelle.

Olivier est le seul gars à avoir peint une unitéde fantômes hanovriens

Tant qu'on y est dans le blogage , autant continuer.
L'un de mes partenaires  de gnons, de horions, et de mandales napo - j'ai nommé le redoutable général Olivier de Quelboisjemechauffe - a un talent rare.
Il est en effet doté du don d'ubiquité.
Ce qui lui permet de se balader le lundi avec les croisés, le mardi avec les Amerloques qui viennent de débarquer de Normandie, le mercredi avec une sombre bande de Wurtembourgeois , le jeudi avec des guerriers arabes qui ont du fil à retordre avec les croisés sus-cités (comme dirait Melle Odette en s'essuyant les lèvres d'un revers de manche) , le vendredi avec des Ecossais recrutés par Picton, le samedi avec un décor à monter... et le dimanche, en famille. Parce que , faut pas déconner, quand même.
Son blog, histofigouzes, raconte avec moult photos ses voyages dans le temps, de lance en baïonnette, de bouclier en mitrailleuse.
Je l'ai expédié illico dans mes favoris. Mais j'arrive pas à comprendre comment il s'y retrouve.
Car je serais pas étonné qu'un de ces quatre, il nous propose une baston dans laquelle Bohémond d'Antioche se retrouve acquoquiné avec une section de Waffen SS pour débouler sur le rable de quelques Gobelins alliés à des grenadiers de la Garde impériale.
Un peu comme si une carpe se jetait sur un lapin avec le soutien d'un cancrelat furax  qui, lui même, a maille à partir avec un fox à poil dur.
Bah, va savoir, ca le ferait peut être...

Un article judicieux : pourquoi ne pas faire ses décors soi-même ?

Un vieux centurion peut être scrofuleux, cacochyme, grabataire, sclérosé et tremblotant. C'est mon cas. Et ça me navre chaque fois que mes vieilles douleurs de coude me réveillent lorsque j'essaie de soulever vainement une chope de bière.
Mais jamais, au grand jamais, le même centurion ne sera bougon, ronchon, grognon et, en un mot comme en cent, casse-bonbons.
L'ami Guy Boutinaud, figure historique du club des Centurions du Sud-Ouest, la branche politico-militaire de la féroce tribu des Girondins-têtes-de-chien, en fait une éclatante démonstration sur son blog.
Ce grand wargamer devant l'éternel y parle de tout : du dernier dromadaire de combat comme de la forge sur laquelle les biffins du ch'ti père napo faisaient cuire des cuissots de grenadiers hongrois.
J'ai commis à ce propos une faute impardonnable : je l'avais pas inscrit dans mes favoris. Voilà qui est fait, nom de d'là. Allez, Guitounet, chauffe ! Et , soit dit en passant, bon courage pour la suite de tes titres d'articles. Je suis curieux de voir ça.