Du napo dans l'air
AH, LE COCHON !
Le 01/02/2015
Franchement, vous avouerez qu'une telle maladresse relève de la provoc |
Au point d'avoir l'audace, que-dis-je ?, l'outrecuidante impolitesse de présenter sur la table des troupes à peine barbouillées, traitées à la va-vite, tout juste coloriées à la mormoil.
Bref, indignes d'une table de jeu.
Comme je suis quelqu'un de discret, je citerai personne. Mais P...e se reconnaitra sans doute. Tout juste , préciserai-je qu'il vient de Toulouse, et que son surnom se termine par "ticus".
Mais, soyons sympas. Jetons un voile pudique sur l'identité de ce gougnafier qui ose aligner à chaque partie des figs aussi mal fichues.
C'est simple, j'ai honte pour lui.
DU MOU DANS LA PAELLA
Le 31/01/2015
Une scène du drame. Insoutenable, n'est-il pas ? |
Car la honte me rougeoit le front .
Gasp ! Enfer, damnation und hildepute !
L'impitoyable baston qui s'est déroulée pas plus tard qu'aujourd'hui dans le sud des Landes a vu mon armée espagnole, qui tenait l'aile gauche alliée, passer de vie à trépas dans un temps record.
Cela, pour le plus grand bonheur des sombres tueurs qui ricanaient en face de nos troupes hispanico-portugais-britishes : Olivier, alias l'étrangleur des pinèdes ; JP, le boucher du Médoc ; et Didier, le bourreau du Stade montois.
Un trio infernal qui , tandis que j'étais paisiblement occupé à finir de limer mes dés avant d'entamer la baston, a glissé de manière sournoiseun ou deux kilos de bromure dans la paella que je m'étais concoctée pour midi.
Le résultat n'a pas trainé : mous, désordonnés, et lents à la comprenette, les Espingouins ont fini par être hachés fin, fin, fin, par des franchouillards qui, eux, avaient bouffé de la dynamite.
Cerise sur le gâteau, quand je suis rentré à la maison, ma chère et tendre m'a accueilli avec cette phrase assassine : "T'as perdu, j'espère".
Raaaaaaaaah ! C'est pô juste ! (sanglots).
PS : un grand merci quand même au maréchal Olivierus de Baskettus pour la qualité (habituelle) de son accueil. Il fallait que cela fut dit, nom d'un grenadier.
LA DALLE EN PENTE
Le 29/01/2015
Au premier plan, la route de Nivelles |
Faut encore réaliser le chemin creux, vers la Haye Sainte, et un tas d'autres détails, comme le jardin et le verger de la ferme.
Sans parler de la sablière, ni de tous les cache-misère en flocage destinés à cacher les défauts du diorama. Parce que c'est ça, le truc : donner finalement une allure correcte à tout ce qui est en fait boiteux, tordu, et écorniflé.
J'avais aussi un problème à régler : celui de la pente qui, à cet endroit là, montait pour les Français du sud vers le nord.
Comme je l'ai déjà dit, je voulais pas m'enquiquiner à réaliser un décor en relief comme celui de Toulouse, avec tous les tracas que provoquent les jointures entre les plaques.
J'ai donc tout fait en plat, puis une idée toute bête m'a déboulé dans les boyaux de la tête. Il suffit de mettre quelques cales de polistirène à l'extrémité nord du décor pour donner l'impression d'une légère pente aux gens qui vont avoir le diorama sous les yeux.
Certes, on peut toujours chipoter (et le dieu de la guerre sait c'est pas les chipoteurs qui manquent en napo). Car, après le chemin creux, le terrain s'abaissait.
Mais, globalement, l'illusion fonctionne quand même. Je vais donc retenir le truc.
Ca permettra aux visiteurs de mieux comprendre la difficulté de la charge déclenchée par les franchouillards contre les carrés anglo-alliés. Et ca m'évitera, en principe, les remarques des casse-bonbons.
Y suffit parfois de pas grand chose, comme dirait Mme Odette en ravigotant un vieux zoauve d'une main distraite.
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T'EN VEUX DU CUIR ? EN V'LA
Le 27/01/2015
C'est du Perry en plastique. Donc c'est pas du toc. |
Elles feront partie des 104 figs de cuirs qu'avec l'impitoyable maréchal Vivian le sabreur on va exposer au musée des hussards de Tarbes pour illustrer le diorama qu'on y présentera (avec conférence et support vidéo siouplait) sur les grandes charges de cavalerie de Waterloo.
Des figs qui, cela va de soi, seront accompagnées d'un bon nombre de carabiniers, lanciers, dragons de l'impératrice, chasseurs de la vieille garde, grenadiers à cheval, dragons et tout le tintouin, face à un gros, gros, gros paquet de carrés et canons zénemis. Vu la masse, ça va en jeter, nom d'un boulet ! .
L'expo aura finalement lieu un week-end, en avril. Et c'est pas un poisson .
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LES EXPERTS
Le 25/01/2015
Mes assistants, en qui j'ai toute confiance |
Je ne sais pas encore quelles troupes elle va mettre aux prises. Mais , par précaution, j'ai commencé à réviser la règle, en compagnie de deux de mes assistants que l'on peut reconnaitre aisément sur cette photo : le colonel de Jepigequedalle et le commandant de Jentravebernique .
Ces experts en stratégie m'assistent régulièrement dans les batailles que je livre.
Euuuh, à vrai dire, au vu des derniers résultats, faudrait peut-être que je songe un jour à changer d'état-major.
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Bah ! Te prends pas la tête. Tant, qu'en face, t'es L2, t'as plus qu'à aller te prendre à la première enseigne de bodega venue ;-)
C'est vrai qu'ils ont pas les cuisses très propres. Mais que veux tu, Waterloo était boueux ce jour là.
Petite remarque: comme on le voit sur tes photos, l'organisation de chaque bataillons était fidèle à l'histoire. Soit la compagnie de Voltigeurs devant à gauche et les grenadiers derrière à droite. Donc en termes de jeu, au combat ou au tir, toutes les figs ne sont pas statuts "V", mais 3figs "L1" et 3 figs "V". Ca peut compter parfois. Enfin, je dis ça, je dis rien...