Du napo dans l'air
RAIDES MORTS
Le 07/03/2015
Ceux là sont Français. Les buveurs de bière tiède vont suivre |
Je vais donc en éparpiller quelques uns sur les dioramas de Waterloo.
Ceux-là , des figs de fantassins qui ont pris un méchant coup de sabre dans les dents, sont fournis avec les boites de cuirassiers de chez Perry. Pardon, de chez péri.
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Y A QUASIMENT PLUS QU'A METTRE LES FIGS
Le 05/03/2015
Le début du bois , sur la droite,avec tout ce que j'avais sous la main |
J'en ai profité pour refaire quelques arbres avec du poil de balai coco, du flocage, du fil de fer , un peu de colle blanche et de la bombe à peinture. 5 minutes à peine, pour faire un arbre qui te coûte peau de balle alors qu'on te vend ça 15 euros en magasin.
Pour les champs, je me suis contenté d'une couche de peinture. Car ce décor viendra en complément du diorama consacré aux grandes charges de cavalerie.
Ce qui ne l'empêchera pas d'être lui aussi, bien chargé en figs, notamment de cadavres. Hin,, hin, hin.
Par ailleurs, il n'est pas impossible, pour ajouter une touche de couleur, que je colle un bout de paillasson côté nord de la ferme, afin de simuler des champs de seigle.
Pour la photo, j'ai placé quelques figs de buveurs de bière tiède derrière un mur d'enceinte et un bataillon de franchouillards qui sortent du bois, fébriles et la bave aux lèvres, comme un candidat aux élections. Un spectacle effrayant.
VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE SALADE ?
Le 04/03/2015
V'là la ferme et son jardin. Même le mien est pas si beau |
A l'arrière plan, on voit le début du verger. Je décalerai également l'ensemble pour réaliser l'amorce du bois qui se trouvait au sud.
Et ilme faudra peindre directement sur les plaques , déjà peintes en base marron, les chemins qui entouraient cette belle propriété dans laquelle on s'est frité grave . Normal, c'était en Belgique.
BABEL
Le 01/03/2015
L'aile droite française. J'en entends déjà qui ricanent dans les rangs |
Seul handicap : on n'y parle pas la même langue.
Tenez, un exemple. Quand vous demandez un truc tout bête, d'une simplicité à faire peur, du genre : "Espèce de buse, ousse que t'as encore fourré mon flingot à zbiglotron inversé avec double percuteur mordoré et chevillette en polyarchurométhnicon de carbure, spéciale visée binoculaire ? ".
Hé ben, on vous comprend de travers, et on vous répond que vos chaussettes vertes sont rangées dans le tiroir du bas de la commode de la chambre du haut.
Ces histoires de langue, à la longue, ça finit par agacer.
Du coup, on risque de faire d'inporte quoi. Et c'est bien ce qui s'est passé samedi dernier dans le riant bourg landais où nous nous réunimes, joyeux et guillerets comme des touristes qui viennent d'échapper à 357454 avalanches en essayant d'atteindre par la route une station de ski des Pyrénées en moins de 2127432121 heures.
Face aux Français commandés par ces trois rudes gaillards que sont Didier-la-castagne, Patrice-la-mornifle et Olivier-le-pain-que-j'vais-te-mettre-dans-la-tronche-espèce-de-bouffon, on trouvait une horde disparate de Suédois, Brunswickois et Prussiens dirigés tant bien que mal par votre serviteur (JJ, la honte du Béarn) , allié à JP-le-pigeon-voyageur, et Christophe le lot-égaré que secondait un certain Guillaume le conquérant, venu, lui aussi, du pays des pruneaux pas frais
Déjà, pour se répartir nos rôles, ça a été coton. "Bon, Cricri, tu te mets à l'aile gauche" avons nous indiqué en prusso-suédois à l'amateur de fruits murs. "Hein ? Quoi ? Vous trouvez que ma voiture est moche ?" s'est-il agacé en teuton, et en se grattant l'oreille avec un débouche-évier. Ca commençait bien.
"Bon, moi, je me mets à droite avec de la cavalerie" ai-je poursuivi en occitan à JP. "Tu trouves vraiment que la coupe de mon falzar est pourrie ?" a-t-il réagi en patois viking. On tombait de Caraïbes en syllabes, comme le disent les cancres. Là, ça devenait grave.
Et le pis, c'est que pour les mouvements, ça a été du même tonneau.
J'avais ordre d'avancer, j'ai tourniquoté. JP avait ordre de foncer dans le tas. Mais il ne savait plus trop dans quel tas. Seul Christophe qui avait ordre de se faire hacher menu, s'est... fait hacher menu. L'avantage avec le Teuton, c'est que ça obéit toujours aux ordres.
Certes, nous perçâmes bien à l'aile gauche française, en bousculant au passage deux batteries d'artillerie qui nous ont donné bien du fil à retordre. Mais l'affaire fut laborieuse, comme le dirait Melle Odette en enseignant à un séminariste l'art subtil de déboutonner un soustingue.
Quant à notre aile gauche à nous, elle fut décapsulée en moins de temps qu'une boutanche de Kro. Gasp und gargle !
Ce bien triste spectacle fut salué par une bordée de jurons aussi polyglottes qu'étranglés . Ce qui allaitdu shweinhund à l'hildepute, du fan au kut, et l'on en passe. Tiens, c'est simple, la prochaine fois, en plus de la règle, je viendrai avec un dico.
En plus, dans l'émotion du moment, j'ai mal réglé la molette de mon appareil photo, et toutes mes images sont surexposées. Acrémilliard ed' vingt de d'chiu ed' saleté d'appareil. J'ai du trifouiller tout ça sur l'ordi pour les rendre à peu près potables. Mais ça n'a pas été simple . Sur google, la manip était écrite en serbo-croate.
LE CHAMP D'HORREUR
Le 22/02/2015
J'ai du tricher un peu sur les dimensions. Mais ça le fait |
Allez, JJ. On y croit !
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Dire que tout ce bô décors va être bousillé par la canonnade
Moi, le truc que je préfère, c'est les sous boks de bière sous le décor! ;)
Ah! ça a du bon les fins de soirée chez les alcooliques anonymes, on en récupère du matos. :)
Plus sérieusement, c'est un petit bijou de décor que t'as fait là! Les Tarbais vont en tombé de cul, et les tarbaises, vont te baiser aux pieds.
Bravissimo, mister woodmaker!