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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

LE BAL DES BOITEUX

Le 30/05/2015

Français contre Espagnols, Portos et buveurs de bière tiède. Horrible!
Français contre Espagnols, Portos et buveurs de bière tiède. Horrible! 
Ah, JJ, maudit fainéant !  Tu t'es encore endormi sur ton ouvrage, bougre de cloporte !
Mais, qu'à cela ne tienne. Après un ch'ti séjour dans mon ch'Nord natal, me voilà de retour. Juste à temps pour vous parler de l'impitoyable baston livrée pas plus tard que tout à l'heure dans le riant bourg landais de Cazères-sur-Adour.
Une bataille homérique qui vit (dans l'ordre) :
- L'odieux JP de Lafumée, victime d'une gueule de bois carabinée,  déclarer forfait après avoir ingurgité tout un tonneau de Jouvence de l'abbé Souris dans la cave d'un couvent girondin. Comme quoi, même les hommes d'église ont leurs faiblesses.
- Le tonitruant général Sébastien de Tumeveumevla débarquer devant la table de jeu en boitant du genou gauche. Comme quoi (et c'est pourtant pas faute de vous avoir prévenus, bande d'obsédés), la page 29 du Kama Sutra doit toujours être abordée avec une extrême prudence.
- Le non moins teigneux général Patrice de Laéronauticus débouler devant la même table en boitant, lui,  du genou...droit. Comme quoi - et , là aussi, je ne cesse pas de vous mettre en garde - la page suivante du même Kama Sutra nécessite un matériel très spécial (une armoire normande, une brosse à dent, une pompe à vélo, une paire de moufles et des patins à glace) . Faute de quoi, on risque vraiment de se faire très mal au ménisque.
- Le géant vert, alias Didier van Blue Swede Shoes, empoigner d'une main de fer l'armée espagnole et la balancer avec un ricanement sadique dans la tronche de l'état-major franchouillard. Comme quoi , faut jamais - je dis bien JAMAIS - escagasser un Landais. Même s'il a l'air un peu endormi.
- L'autre géant vert, alias Olivier de Quelboisjemechauffe, se plier une fois encore en quatre - que dis-je ? en huit, en seize, en trente-deux, pour nous dégoter une salle de jeu. Comme quoi, malgré les apparences, les susdits Landais ne sont pas aussi fourbes qu'ils y paraissent.
- Le pitoyable Vampire des gaves, alias ma pomme, la honte du Béarn, essayer - une fois n'est pas coutume - de ne pas se couper le doigt avec son canif en confondant un index de scribouillard libidineux avec un sauciflard pur porc.
Bref, une fois encore, on s'est frité grave et on s'est niqué sa race.
Un compte-rendu de ce bal des boiteux et des sadiques suivra demain.
Pour le moment, je vous laisse . J'ai une Queue de charrue à terminer.

 

AVIS DE RECHERCHE

Le 03/05/2015

ALERTE ENLEVEMENT : un groupe napo éploré du sud-ouest de la France recherche le petit Xavier, alias Jaiduruskof.
Lors de sa disparition, ce charmant bambin a été vu en train de jouer avec des soldats russes facilement reconnaissables : les cavaliers ne sont JAMAIS collés sur leurs chevaux.
Très inquiets, tous ses amis figurineurs, se demandent ce qu'il est devenu
Est-il entré dans les ordres ? Ce serait dommage. Et on l'engagerait vite fait à se défroquer.
A-t-il vu sa ligne Internet et ses cables de téphone être rongés par un raton-laveur du bassin d'Arcachon ? Ce serait regrettable. Et on lui enverrait illico un kilo de mort-aux-rats (de la même marque que celle que j'utilise pour les clébards aboyeurs de mes p... de c... de s... de voisins de m...)
Est-il passé à l'ennemi , c'est à dire à dire chez Warhammer ? Ce serait inadmissible. Et on ferait immédiatement venir un exorciste chez lui pour essayer de le désenvouter. Avec quinze kilos d'ail et quelques pieux.
Monzami Jaiduruskof, si par hasard, tu vois ce message envoies un mail, un coup de fil, une lettre, un pigeon, bouge une oreille, voire les deux.
Ou bien, si tu es ligoté et baillonné, cligne des yeux .
Une fois ça veut dire je vais bien. 
Deux fois ça veut dire allez vous faire voir chez les Ouzbekes, bande de piments malodorants.

Signé : le groupe napo qu'est en manque...

 

BORTCH POUR TOUT LE MONDE !

Le 03/05/2015

V'là les bestiaux. Pas finis, tout droit sortis des steppes béarnaises
V'là les bestiaux. Pas finis, tout droit sortis des steppes béarnaises 
Un dimanche gris. Le digestif digéré.  Le jardin tondu. La vaisselle faite. La régulière qui bosse dans son bureau. Que faire ? Des moujiks, pardi !
J'ai commencé à peintouiller mon 4e bataillon d'infanterie russe. Le voilà, avec les couleurs de base, en attendant que je travaille les ombrages.
C'est du plastique, et c'est toujours du Perry.
Bientôt j'aurai ma brigade. Et celle-là, contrairement à mes cosaques, elle a pas du tout, mais pas du tout, l'intention de reculer face aux franchouillards.

JJ, le Stakhanov du pinceau

 

 

CA JETTE UN FROID, NON ?

Le 28/04/2015

Y z'ont vu des cosaques. Aux armes !
Y z'ont vu des cosaques. Aux armes ! 
Mes dépenaillés de la retraite de Russie avancent peu à peu dans la neige.
Voici un premier groupe, qui va être rejoint par des officiers et des flingueurs en traineau.
C'est du métal. C'est du Perry et c'est une partie de mes cadeaux de Noël.
Je viens aussi de recevoir du ruskof, toujours de Perry, pour compléter mes bataillons.
C'est qu'un début, camarades ! Continuons le combat.


 

 

L'ART ET LA MANIERE DE SERVIR LA CHOUCROUTE

Le 26/04/2015

Un plaisir : l'une des premières sorties de mes cosaques Le camp ostrogoth. Vaillants, audacieux, mais ça suffit pas, mon pote Une partie de l'armée autrichienne. Tout blancs, tout prop' Embrouillamini à l'aile gauche française. On a eu chaud quand même Sébastien, le bleu, s'agenouille, admiratif, devant l'impitoyable JP

Un plaisir : l'une des premières sorties de mes cosaques
Un plaisir : l'une des premières sorties de mes cosaques 
Un matin comme les autres. Dès que je sors du lit, en ce dimanche grisouillet, je fais comme d'hab : je vais chercher les infos du vaste et merveilleux monde médiatique qui nous entoure.
Pas de surprise. Rien que du souriant et de l'habituel : 2000 morts au Népal dans un tremblement de terre, le sempiternel massacre à la kalachnikov commis à Marseilleuh, le PSG qu'a encore mis une taule à un club ayant commis l'erreur  de se faire sponsoriser par un fabricant de frites plutôt que par les rois du pétrole, la grèle qui est tombée aux USA (c'est les Népalais qui doivent rigoler), et deux gugusses qui n'arrivent plus à payer le loyer de leur HLM (!!!!?) après avoir dilapidé le million et demi qu'ils ont gagné au loto.
La routine, quoi.
Mais soudain, une nouvelle insolite attire mes oreilles affutées : une armée autrichienne, qui avait eu l'idée saugrenue d'envahir un riant village des Landes,  se serait cassée les chicots, la veille, face à des troupes françaises.
Quoi ? Quoi ? Quoi ? Qu'ouis-je ? Qu'acoustiquè-je ? Qu'entend-je ?
Des Autrichiens ? Battus , ou du moins repoussés ? Incroyab' ! 
Pensez-donc ! Une armée si mastarde, si redoutée avec ses compagnies d'élite ligne 2, ses canons qui tirent pas plus loin qu'un jet de saucisse molle et ses alliés russes cosaques qui ne dépassent jamais le niveau de conscrit.
Vraiment, là, je suis sur le cul, sidéré, estomaqué. Je ne comprends pas et je me perd en conjectures.
Mais qu'a-t-il pu donc bien se passer pour qu'une telle incongruité se produise ? Y a sans doute une erreur.
Du coup, je hausse le volume de la télé. Et j'écoute avec attention les explications fournies par le commentateur.
Lui-même abasourdi, ce dernier a du mal à croire ce qu'il raconte.
Mais essayons donc d'analyser finement ce qui a bien pu se produire.
- Première hypothèse : une mésentente dans l'état-major teuton
Le commandant en chef des forces ostrogothes n'était autre que Patricius von Laéronauticus. Autrement dit, l'étrangleur des bords de Garonne. Un militaire pour lequel le sentiment de pitié est aussi étranger que la bonté d'âme l'est pour une mygale n'ayant pas boulotté le moindre moucheron depuis trois bonnes semaines.
Quant à son acolyte, il s'agissait de cet infâme et impitoyable père fouettard girondin qu'est JP de Lafumée de Pasdemiséricorde. Un tourmenteur né, qui vous manie le sabre de cavalerie avec perfidie, et vous dépiaute en deux temps trois mouvements dès que vous avez le malheur de tourner le regard ailleurs.C'est simple. Même Dracula a peur de lui.
Le problème, c'est que Laéronauticus est du sud (de l'Adour), et Lafumée du nord.
Terrible confusion. Car - la chose est bien connue - ni l'un ni l'autre ne sont d'accord sur la meilleure manière de servir la choucoroute dans une Gasthaus viennoise.
Pour Laéronauticus, c'est la saucisse qui doit être posée au-dessus de la patate. Pour Lafumée, c'est la tranche de lard qui doit avoir la prédominance. 
Or, cette querelle culturelle gravissime ne cesse d'empoisonner leurs rapports.
Ceci-ci explique-t-il cela ? Va savoir, Charles (comme dirait l'archiduc).
- Deuxième explication : ils ont eu les foies du p'tit nouveau
Notre groupe de grognards en délire a en effet été rejoint, ce samedi là, par un bleu : le colonel Sébastien de JaifaitcequemaditJJj'aiamenédupainetdupinardpourmidi.
Je dis bien un bleu, car ce guerrier issu d'une vieille famille de reconstitueurs palois, passe également une bonne partie de ses temps libres à s'habiller en biffin de l'infanterie légère.
Un passe-temps qui lui permet de donner subrepticement quelques coups de baïonnette vicelards aux buveurs de bière tiède dès qu'il a le malheur de croiser un Anglais sur un champ de bataille. En juin prochain, il ira ainsi à Waterloo (N'oublie pas la consigne, mon pote. Elle tient en un mot : vengeaaaance ! )
Là encore , Herr Laéronauticus et Achtung milliardded'chiu von Lafumée ont-ils été impressionnés par l'arrivée de cet expert en Napoléomania ? D'autant plus que celui-ci avait pris le commandement d'une brigade française placée au milieu du dispositif tricolore ? La chose est difficile à dire.
- Troisième solution : ils ont été saisis d'hébétude devant nos manoeuvres farfelues
Sébastien de JaifaitcequeJJmaditjaiamenédupainetdupinardpourmidi avait été placé, côté français, entre deux huluberlus dont j'ai honte à prononcer les noms. D'une côté, il y avait ma pomme : JJ le vampire du Béarn. De l'autre, on trouvait Didier van Blue Swede Shoes, alias le Géant vert, un Landais dont la fourberie n'a d'égale que la sérénité bonzesque : Tu t'approches, il bouge pas. Tu le touche, il t'écrase d'un coup de pogne. Avec un sourire grand comme ça. Bienvenue au pays du magret de canard !
Or, faut bien dire ce qui est : votre serviteur et l'autre mastoc, nous avons fait dans la dentelle, ce jour là. Du grand art !
- Un régiment de lanciers rouges (élite) qu'on avait fait la bêtise de me confier a chargé comme une mule  un escadron de cosaques et s'est retrouvé,comme un âne, sous les canons d'une batterie autrichienne. Ce qui a provoqué sa déroute. Gasp und hildepute !
- Le géant vert a confondu une batterie française avec tank Sherman. Ce qui a bien fait rigoler les cavaliers autrichiens, qui se sont empressés de la hacher fin,fin,fin en lui arrivant dans le dos.
Bref, des manoeuvres tellement pittoresques que nos adversaires en sont restés bouche bée (comme dirait Mme Odette qui... mais passons).
Cet effet de surprise a-t-il coupé chez eux tout sens de l'initiative ?
Mystère et boules de gomme.
Une chose est certaine, après quelques brillantes manoeuvres, les austro-moujiks ont fini par être stoppés par des Français qui avaient, il est vrai, quelques avantages sur eux : une première ligne vétéran, et des canons qui, eux, tirent de vrais boulets.
J'ai oublié mon dico. Comment on dit "C'est pô juste " en ostrogoth ?
¨PS : Un grand merci au farouche général Olivier de Quelboisjemechauffe pour nous avoir permis de bénéficier de la salle. J'ai fait dire un Te Deum d'actions de grâces à son intention, ce matin, dans la cathédrale de Lescar.

 

 

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