Je te dis pas l'importance du pot de vin pour monter dans cet engin

 A l'époque, y avait pas de pneus neige et on prenait ses jambes à son cou comme on le pouvait.
Mon diorama sur la campagne de Russie sera également illustré par des franchouillards qui se carapatent en traineau devant les cosaques. Histoire de ne pas se faire rôtir les roustons à petit feu par les troupes de Monsieur Alexandre, le satrape des steppes.
C'est du Perry. C'est pas évident, évident à monter. Mais ça devrait bien le faire dans un décor.
Un autre traineau, plus rigolo encore, suivra, avec un biffin en train de faire le coup de feu tandis qu'il ne voit pas que le moujik qui conduit le traineau est en train de lui faire son portefeuille.

J'ai repéré des bavures sur un canasson ou deux

Je suis en train de regarder le défilé du 14 juillet à la télé.
Y a justement la Garde républicaine qui caracole sur les Champs Elysées avec ses chevaux.
C'est pas pour dire. Mais ils sont vachement mal peints.

C'est du Perry. C'est du métal. Et ça se les caille

Un peu de fraîcheur par ces temps de canicule, ça fait jamais de mal.
Histoire de transpirer un peu moins sur mes pinceaux, je poursuis le peintouillage de mes Français dépenaillés et retraitant en 1812 dans la glaciale campagne ruskof.
Voilà trois petits nouveaux, congelés jusqu'à la moëlle : le caporal Eugène Miko, le sous-lieutenant Ernest Hagendaas et le deuxième classe Maurice Picard.
Une dizaine d'autres doivent encore suivre, ainsi que deux traineaux sympas de chez Perry, le meilleur glacier que l'on trouve en Grande-Bretagne.

V'là le troupeau

Ca y est ! J'ai ma première brigade de petits hommes verts.
Le 5e bataillon qui la compose vient de la rejoindre à grands coups de knout et de coups de pied dans le derche. Parce que le soldat russe, si tu le cognes pas un peu, il bouge pas. C'est comme ça. C'est du rustique, comme le disent ceux qui aiment les jeux de mots à deux balles.
C'est aussi toujours du plastique (passeque c'est moins cher) et c'est inévitablement du Perry (passeque c'est bien gravé).
Dommage cependant que les figs en plastique, quelle que soit la marque, aient l'air de marcher  un peu raides, comme si on venait de leur faire avaler un balai ou , beaucoup plus rigolo,  appliquer le supplice du pal
Faudra que je mette un peu de personnages en métal dans tout ce tintouin pour égayer un peu l'ensemble.
En attendant, d'autres moujiks vont suivre cet été ainsi que, vraisemblablement, des ulhans que je vais commander chez Front Rank.
Tant pis pour les différences de taille. De toutes façons, dans les zarmées, y avait des gros, des maigres, des petits, des grands et des moyens. Y avait même des lourdingues et des petits malins. Mais ceci est une autre histoire.
Voilà plus haut, quelques photos du bataillon. Je l'ai posé sur une patinoire spécialement installée dans ma salle à manger afin de l'entrainer pour les bastons qu'il disputera l'hiver prochain.
Vous m'excuserez. Je l'ai pas équipé de patins.

Moi, je vous le dis : il en faut de la patience !

Il y en a qui ne jurent que par le grand nettoyage de printemps. Et que je te brique, et que je te frotte . Et que je te récure... Faut que tout soit nickel, nom d'un Spongex !
A chacun son karma.
Moi, mon truc, c'est plutôt le grand rabibochage d'été : le vaste déballage de mes figs, suivi de leur rigoureuse remise en rangs serrés, avec pas un shako qui dépasse.
Parce que, vous savez ce que c'est, à force de se bastonner, de se friter, de se mettre des bouffes et autres torgnoles dans la tronche à longueur d'année, on finit souvent par se mélanger les pinceaux lorsque la baston touche à sa fin et qu'il faut remettre tout ce petit monde dans ses boites de transport.
Y a des grenadiers qui se retrouvent avec des voltigeurs (mon Dieu, quelle horreur !), des compagnies à pompon bleu qui sont emberlificotées avec d'autres à pompon vert ou violet (aie, aie, aie, quelle abomination !).
Et même des biffins de l'infanterie légère qui fraient avec des collègues de la ligne (vingtdediousse, quelle turpitude !).
Bref, c'est le souk, le n'importe nawak et on s'y retrouve plus.
Alors moi, en juillet, je craque. Je trie. Je rassemble. Je remets de l'ordre.
Parce que, sans ordre, on va jamais y arriver, comme dirait DSK en rangeant les brunettes sur le côté gauche de son plumard, les blondasses sur le côté droit, et quelques jeunes éphèbes au milieu. En guise d'amuse-gueules.
Voilà un gars qui se laisse pas aller !