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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

FINIE !

Le 16/08/2015

Y a de tout : du seigle, de la ronce, du ray-grass, de la mâche... Le toit est de traviole. Sans doute un blessé qui veut s'enfuir A côté, je mettrai la forge et l'état-major

Y a de tout : du seigle, de la ronce, du ray-grass, de la mâche...
Y a de tout : du seigle, de la ronce, du ray-grass, de la mâche... 
Je sais bien qu'il pleut presque autant en Béarn qu'en Amazonie, mais c'est quand même fou comme l'herbe peut pousser en une nuit.
L'ambulance est prête à recevoir sa clientèle.
Perso, vu ce que l'état de rouille des scies de chirurgiens, ça me fait froid dans le dos.

 

LES RABIBOCHEURS

Le 15/08/2015

V'là le décor. Y a un gradé qui est en train de passer l'arme à gauche Quatre blessés tenaient dans ce machin

V'là le décor.
V'là le décor. 
Des touffes d'herbe doivent encore arriver. Mais le gazon commence à pousser.
L'ambulance est quasi finie.
J'ai rajouté un cadavre. Parce que le rafistolage, ça marche pas à tous les coups.
 

 

JE PANSE, DONC JE SUIS

Le 11/08/2015

V'là l'engin. La peinture est à peine fraiche et y a déjà des clients Allongé sur le brancard, un gros bonnet. Ou ce qu'il en reste

V'là l'engin. La peinture est à peine fraiche et y a déjà des clients
V'là l'engin. La peinture est à peine fraiche et y a déjà des clients 
Faut encore faire pousser l'herbe, coller  un cadavre ou deux ici et là (reliquats des expériences de mon pote Eugène de ses aides diaboliques), mais aussi rectifier quelques détails... Cela dit,  l'ensemble commence à donner une idée du résultat final.
L'ambulance de Dr Larrey et de Mr Hyde est quasiment terminée.
Bon, je vous laisse. Ca m'a donné faim, tout ça,  et j'ai justement un gigot d'agneau à découper. Juste comme je les aime : bien saignant.
 

 

NE TIREZ PAS SUR L'AMBULANCIER

Le 10/08/2015

Petit à petit, le chantier avance. C'est du métal. C'est du Perry Sous le couvercle, un spectacle insoutenable

Petit à petit, le chantier avance. C'est du métal. C'est du Perry
Petit à petit, le chantier avance. C'est du métal. C'est du Perry 
L'ambulance du bon docteur Larrey est en cours de peintouillage.
Y a encore pas mal de taf, mais l'affaire suit son cours comme dirait son confrère, le Dr Petiot, occupé dans l'ambulance voisine à découper un macchabée avec une lime à ongle.
Plusieurs blessés ont pris place dans cet ingénieux fourgon en bois.
Parmi eux, on trouve un pauvre gars qui était venu là pour se faire simplement arracher une molaire mais que, dans l'ivresse de la bataille, on a aussi décidé d'amputer de la jambe gauche.
Dès qu'on enlève la toiture amovible de la carriole fabriquée par les frères Perry, on peut le voir , allongé sur la paille, en train de méditer sur son triste sort et de maudire le zèle intempestif de l'infirmier qui l'a raccourci en dessous du genou : un petit jeune qui, avant de choisir son métier, a longtemps hésité entre la chirurgie esthétique et l'électricité. 
Issu d'une vieille famille de brocanteurs et de passionnés de bricolage, il répond au curieux nom d'Ernest de Frankenstein
Sous le blessé du haut, deux autres soldats - qui ne perdent rien pour attendre - s'apprêtent à recevoir un nouveau traitement dont Monsieur Ernest leur a parlé avec gourmandise : "un mélange d'électrochocs et de gégène dont vous me direz des nouvelles" leur a-t-il confié, la bave aux lèvres. "Ca vous réveillerait un mort".



 

 

AIE ! OUILLE !

Le 09/08/2015

V'là l'ambulance, en vrac.
V'là l'ambulance, en vrac. 
Dans une armée, on trouve toujours des souffreteux, des gars un peu chochottes qui se plaignent d'avoir eu le bras emporté par un boulet, les oreilles découpées par un éclat de schrapnell ou je ne sais trop quelles peccadilles.
En général, ces ronchons, on les met dans une ambulance. 
Celle imaginée par le bon docteur Larrey fait merveille.
En les tassant un chouia, on peut en effet y enfourner au moins quatre de ces geignards, comme le montre cet ensemble inventé par les inventifs frères Perry. Ce qui leur permet, à défaut de soins adaptés, de taper une bonne belote. Fallait y penser.
Le peintouillage de cet ensemble, où l'on voit Larrey annoncer avec ménagement à un brigadier-chef qu'il n'a pas attrapé la grippe mais la chtouille scrofuleuse va me prendre un certain temps.
Mais la saynette devrait faire son petit effet sur les tables de jeu.
Détail cocasse : comme les infirmiers français sont pas des sauvages, des boutanches de pastaga ont été planquées sous les litières des allongés. 
Le 51, ca suture mal les blessures. Mais ça te remet sur pied en deux coups de cuiller à pot.

 

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