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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

STRATEJEUX : UNE NOCE D'ENFER

Le 07/10/2015

La table napo dans l'entrée. C'était un peu le souk Laéronauticus s'inscline respectueusement devant ses adversaires La baston du samedi. " Le premier qui bouge a perdu " Jack Sparrow et ses pirates étaient aussi de la fête

La table napo dans l'entrée. C'était un peu le souk
La table napo dans l'entrée. C'était un peu le souk 
Aaaah ! Stratéjeux ! Ses surprises, ses mariés... On ne s'en lasse pas.
Il y avait longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans ce salon réservé aux accros du jet de dé, aux shootés du jeu de société, aux chtarbés de l'amusette.
Voilà donc qui a été fait pendant tout un week-end organisé à Cenon, dans les salles et aux abords du château Palmer.
Un lieu pas adapté à ce type de manifestation. D'autant plus qu'une superbe salle polyvalente existe maintenant à deux pas. Mais j'ai cru comprendre que, côté organisation, les services municipaux cenonais, c'est pas vraiment ça. Car dans le genre cafouillage et bidouillage, ils ont fait dans le sublime, cette année.
Jugez plutot : alors que nos stands et tables de joueurs de tous poils avaient envahi le site, la mairie a jugé utile d'organiser une cérémonie de mariage, le samedi après-midi, dans la salle principale dudit château.
Ce qui a amené les mariés, mais aussi toute la noce, à pénétrer dans les lieux en défilant - ahuris - devant notre table napo. Grandiose.
J'oublierai pas de sitôt le regard hébété de stupéfaction de la mariée, celui éberlué de l'adjointe au maire, et ceux, hyper-hautains de certains membres de la noce quI nous jetaient des clins d'yeux  aussi admiratifs que ceux que l'on peut avoir pour un vieil étron de clébard tuberculeux.
Plus surréaliste, tu meurs.
Pour détendre l'atmosphère, on a bien essayé  de proposer à l'épousée de jeter un dé pour savoir ce qu'elle devait répondre : 1, 2, 3, 4, 5 c'est "non ". "6" , c'est oui.
Mais ca n'a pas eu l'air de plaire à tout le monde.
Cela dit, l'accueil que nous a réservé le ch'ti père Philippe, grand ordonnateur de la manifestation ludique, a été comme d'hab très sympa. Et on a bien rigolé.
Deux bastons napo ont , pour l'anecdote, aussi été disputées à cette occasion. La première a été , il faut bien le dire, soporifique. Personne n'osant avancer et tout le monde se regardant en chiens de faïence. A oublier d'urgence.
La seconde (Russes et Prussiens contre Franchouillards) m'a amené à affronter les odieux Didier van Blue Swede Shoes et Patricius von Laéronauticus aux côtés du non moins abominable Seb de Tumeveumevla. Elle s'est avérée plus animée.
Elle a aussi permis à Seb de soulever à peu près 325432132532133213. points de règle aussi subtils que délicats, de demander des explications sur 165742496873546973554 manoeuvres adverses et de remettre en cause environ 365.35353535385365322 dispositifs.
Ce qui nous a décidé à lui offrir pour Noel un cadeau aussi indispensable que fondamental et qu'il n'avait manifestement jamais eu en sa possession : UNE REGLE DE JEU ! Hi, hi, hi.


 

 

QUI DIT NAPO DIT MOUGUERRE

Le 20/09/2015

Le docteur Hieronimus von Vivianus et sa leçon  magistrale de napo Eric en train de pourfendre un collègue devant ses élèves éberlués M'sieur !  M'sieur ! Wellington, il joue pilier ou demi de mêlée ? Le ch'ti père Vivian en train de roupiller au milieu de nos dioramas Les Tambours de Nive-Adour. Tout simplement excellents

Le docteur Hieronimus von Vivianus et sa leçon  magistrale de napo
Le docteur Hieronimus von Vivianus et sa leçon magistrale de napo 
Hildepute ! Il y a des lustres que je n'avais pas posé mes gros doigts gourds sur un clavier d'ordinateur pour donner la becquée à ce blog en délire.
Il faut dire que les vacances (de septembre pour ma pomme) sont passées par là, et que j'ai enchainé avec l'expo organisée à Mouguerre pour les Journées du patrimoine.
Faut dire ce qui est, milliard de d'chiu : celle-ci a rencontré un joli succès .
On y présentait 5 dioramas : le siège de Toulouse (1814), l'attaque du pont de Bera (1813), une bataille de type guerre d'Espagne avec Espagnols, Portugais et buveurs de bière tiède (1808-1814), l'attaque de la ferme de Hougoumont à Waterloo (1815) ainsi qu'une attaque de cosaques sur des trainards français pendant la retraite de Russie (1812).
Ajoutez à cela, comme on est des gourmands, deux tables sur lesquelles étaient exposées des armées de diverses nations : Prusse, Autriche, Bavière, Nassau, Brunswick,  Hollande et Belgique. Histoire de rappeler que le ch'ti père napo est allé défourailler partout où il le pouvait.
Deux Mouguerrois (ou Mouguerrassiens, ou Mougoriniens, ou Mouguerrinasaviens... ch'ai plus) fondus de napo nous accompagnaient : Alain Coulon, un ... médiéviste (hé oui, ça a aussi existé le Moyen Age) qui était à l'initiative de cette expo, ainsi qu'un enseignant, Eric Pradines qui avait préparé du matos et une conférence sur la bataille livrée jadis à Saint Pierre d'Irube, aux portes de Bayonne.
En prime, j'avais concocté un exposé sur les raisons pour lesquelles on s'était battu il y a 200 ans dans le sud-ouest de la France.
Bref, sur ce coup là, avec l'odieux général Vivian de Labelleoasis, on avait sorti l'artillerie lourde.
Et, apparemment,  on a fait mouche.
Le vendredi, pas moins de six classes d'écoliers et de collégiens se sont succédées toute la journée devant nos dioramas. Excités comme des puces, et prompts à s'agglutiner devant les figs (plus de 3000 au total)  comme des sauterelles devant un champ de blé, ou des picadors devant des oreilles de toros assaisonnées aux lentilles.
Une réception organisée par la municipalité de Mouguerre - qui nous accueillait dans sa belle salle polyvalente et qui  a réservé un accueil très sympa - a suivi, avec des roulements magistraux de caisse claire interprétés par les  Tambours de Nive et d'Adour. Des cadors bien plus talentueux , soit dit en passant, que les musiciens de la soi-disante Musique de la garde impériale de Waterloo que l'on avait vu se commettre quelque temps plus tôt à Tarbes.
Quant à la journée du samedi, elle a attiré pas mal de monde dans la salle des fêtes de la commune, située à deux pas de la Croix de Mouguerre, devant un  panorama où l'on pouvait voir la Rhune et tous les montagnes basques.
Certains visiteurs, venus parfois simplement pour jeter un oeil, restant plus d'une heure sur place. Esbaudis par ce qu'on leur mettait sous les yeux. Bref, toute modestie mise à part, on a eu le sentiment de cartonner.
Quel boulot quand même ! Rien que pour installer, toute une journée a été nécessaire.
Quelques contacts intéressants nous ont aussi permis d'envisager une expo, côté espagnol. Affaire à suivre. J'en dis pas plus. On croise les doigts. Mais il pourrait y avoir du lourd à l'horizon.
Maintenant, place à Stratéjeux où une table napo de 4 mètres de long sera jouée le week-end prochain au Rocher Palmer , à Cenon. En attendant une expo prévue en Corrèze l'hiver prochain.
Qu'esse vous voulez ? On est des furieux, nous autres.

 

DEVOIRS DE VACANCES

Le 28/08/2015

Des pots, des pinceaux, des figs... Ca suffira à mon bonheur
Des pots, des pinceaux, des figs... Ca suffira à mon bonheur 
Je vais faire comme les gagnants du loto.
Demain, ma voiture guillerette va prendre la route des vacances, peinarde dans son sens de circulation, en croisant des milliers de bagnoles de vacanciers dépités car en fin de congés.
Direction les Alpes pour deux semaines de randonnées avec le fiston.
Cela dit, au cas zou quelques gouttes inoportunes nous tomberaient sur la fiole, j'ai pris de quoi peindre un peu : du Français et du Ruskof.
Histoire de s'entretenir un chouia, entre deux verres de Genepi. Ca vaut pas la Lindemans. Mais ça se laisse boire quand même.

 

 

DES ARBRES TOUT FRAIS

Le 22/08/2015

Les arbres et le matos pour les fabriquer
Les arbres et le matos pour les fabriquer 
Voilà les arbres terminés. Rien de plus simple à fabriquer. Ca demande quelques minutes par arbre.
- On place  les poils de balai coco entre deux fils de fer.
- On coinçe l'extrémité des fils entre , d'un côté une pince, de l'autre le bout d'une perceuse. Et on fait  tourner doucement la perceuse .
- Ca donne une espèce de tortillon auquel on donne une forme en le travaillant avec des ciseaux, et que l'on peint avec de la colle à bois.
- On recouvre avec du flocage plus ou moins épais et on peint en vert avec une bombe à peinture.
- On plante  dans le décor en polistirène avec l'un des deux fils de fer auquel on a pris soin de laisser une certaine longueur. La même extrémité peut aussi être recouverte de chatterton, que l'on peint, puis plantée-collée sur une plaque en carton si l'on veut faire un tronc.
- On sale. On poivre. On met au four à  200 degrés et on déguste bien chaud accompagné d'un jurançon sec (cette dernière étape peut toutefois être évitée)

 

UN SACRE COUP DE VENT

Le 21/08/2015

Comment faire des arbres avec des tifs. Y fallait y penser
Comment faire des arbres avec des tifs. Y fallait y penser 
Comme vous le savez sans doute (et si vous ne le savez pas, je vous l'apprends, bande d'ignares), le Béarn et le piémont pyrénéen en général peuvent connaitre de brusques sautes d'humeur de la météo.
Un coup, t'as un beau soleil qui rioit sur la campagne qui poudroit. Dans la seconde qui vient, tu vois le ciel en furie t'envoyer une drache (comme on dit dans mon Nord natal) capable de te faire gagner en un rien de temps un premier prix de concours de T-shirt et de falzar mouillés.
J'exagère un peu. Mais je suis pas loin de la réalité.
Or donc, l'autre jour, j'étais benoitement occupé à passer une tondeuse vengeresse sur ma pelouse hirsute lorsque le vent a soudainement changé de direction et qu'une violente rafale m'a enlevé d'un coup tous les tifs que j'avais sur l'occiput.
Cheveux, déjà clairsemés, que j'ai eu ensuite le plus grand mal à retrouver dans l'herbe dans l'intention, un peu naïve je l'avoue, de me les recoller sur le citron avec un peu de colle Scotch.
Finalement,  en me dirigeant en sanglotant vers mon atelier, j'ai changé d'avis.
Comme en témoigne la photo ci-dessus, j'ai en effet décidé d'utiliser ces poils aussi raides que volatils pour les coincer entre deux fils de fer et fabriquer quelques arbres supplémentaires. Ca me manquait justement pour mes dioramas.
Pourquoi y nous raconte tout ça, cet ahuri ? vous demanderez-vous.
Hé ben, c'est justement pour être certain que, lors de la prochaine baston, mes adversaires me reconnaissent bien. Et qu'ils laissent entrer dans la salle de jeu l'étrange olibrius au crâne d'oeuf de poule qui leur fera face.
Tiens, à propos, je vais aussi en profiter pour changer de blaze : JJ la racaille, la honte du Béarn, est mort. Le féroce général Johannus-Jacobus von Razibus lui succède.
Soyez certains que partout où il passera, derrière lui, y a rien qui repoussera.
Par contre, sur les points de règle, j'arrêterai de couper les cheveux en quatre. J'en connais quelques uns à qui ca va faire plaisir.


 

 

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