La surprenante échappée de la batterie de Brunswick

Après l'ignominieuse défaite subie dans les Landes et dont voici encore quelques honteux clichés, mes figs vont aller se reposer vendredi prochain dans la région de Pau.
Histoire d'enseigner, s'il leur reste quelques cartouches, le B.A BA de la tactique napo à quelques éminents membres du club Histoire et Légendes qui ont élu domicile à Lescar.
Une table de 3 mètres y sera dressée sur le mode guerre d'Espagne : étripaillage et tapas.
Apparemment, la formule attire les curieux : 6 joueurs se sont déjà inscrits.
Va savoir, Charles !  On va peut être faire des recrues.

Le 7e Hussards. Des enquiquineurs comme on n'en fait plus

Le révérend père JP Hieronymus von Lafumette, archevêque du Haut Médoc et grand wargamer devant l’Eternel, ne cesse pas de le répéter dans ses sermons : lors d’une baston napo, la moindre erreur se paie vite et cash.
J’ai beau boire ses paroles comme un jeune séminariste suçote avec avidité l’eau de Lourdes au goulot d’une boutanche en plastique fabriquée à Taïwan par des boudhistes et ayant grosso-modo la forme d’une Sainte Vierge, à chaque fois je me fais niquer, nom de… Zeus ! 
C’est encore ce qui m’est arrivé tout à l’heure  lors de l’âpre empoignade qui a vu mes troupes anglo-hollando-belges affronter dans un plaisant patelin des Landes les franchouillards que drivait le terrible Lafumée.
Une batterie d’artillerie anglaise mal placée sur une colline, un régiment de hussards bleus-blancs-rouges qui la charge illico presto, et vl’à t’y pas que le bel ordonnancement de mes troupes s’est mis à virer au souk dès le deuxième tour de jeu. Bourrin et triple buse, que j’étais !
Résultat : mon centre gauche, qui pique-niquait sur ladite colline, a fini par être enfoncé. Tandis que l’ignoble maréchal Sébastien de Tumemeuvevla, qui me secondait à l’aile droite, ne trouvait plus de mots pour me traiter de débile, d’ignare, d’ectoplasme, de résidu de sabretache et autres amabilités.
J’avoue. Je bats ma couple. Je me couvre la tête de cendres et je promets de faire trois fois le tour de ma maison sur les mains, en signe de pénitence : je fus médiocre.
Mais la vengeance est un plat qui se mange froid et l’ignoble Lafumée ne perd rien pour attendre. Hildepute, la prochaine fois, je lui ferai avaler son goupillon à ce sournois, à  ce retors, à ce spécialiste du « viens z’y donc par ici que j’te la fasse à l’envers ».
Je m’emballe. Je m’emballe. Mais, au cours de cette baston où je fus épaulé par le maréchal Sébastien de Tumeveumevla, en charge de notre aile droite, quelques satisfactions sont tout de même à noter.
Tel le  consciencieux passage à tabac des cuirassiers et des carabiniers du même Lafumée par mes Life Guards, Dragons lourds et carabiniers belges. Dans le genre haché menu fin, fin, fin, on pouvait pas faire mieux.
Ou encore l’exploit insolite réalisé par Tumeveumevla, qui a réussi à envoyer une batterie d’artillerie de Brunswick galoper toute seule, et sans aucune escorte, sur les arrières de l’ennemi.
Un Tumeveumevla qui, soit dit en passant, a fait taire tous les médisants (je me sens absolument pas visé) en nous révélant qu’il connaissait aussi bien la règle que bon nombre d’olibrius. En démontrant qu’il était un spécialiste de la ZIT (c’est pas un gros mot. Ca veut dire zone d’intervention tactique). Un expert du pivot (non, ca n’a rien de sexuel. C’est juste une manœuvre un peu subtile). Un grand maitre de la cohésion.  Bref, qu’il suffit parfois de relire un chouia la règle pour éviter tout crépage de chignon.
Certes, dans le même temps, son aile droite était menacée d’être tournée par la cavalerie française.
Mais, foin de toutes ces ridicules tracasseries. La baston fut sévère, disputée et appréciée. Quand est-ce qu’on remet ça ?
PS : Ô solide et indéfectible De Quelboisjemechauffe, merci pour les clés, la salle et tout le tintoin. Laeronauticus, merci aussi pour ton message. Il reste du rouge et du sauçiflard. C'est quand tu veux ;-)

V'là l'extension. Y a plus qu'à mettre du poisson dans la rivière

Alors qu'une baston se profile pour samedi dans les Landes (Anglais, Belges, Hollandais et Brunswickois contre Français), je suis aussi en train de préparer une nouvelle table d'expo. Celle que l'on présentera les 6 et 7 novembre avec l'ignoble général Vivian à la Foire des hobbies de Tarbes, qui fête ses 40 ans.
Du coup, en utilisant des vieux restes de diorama, j'en ai profité pour rallonger d'une quarantaine de centimètres le décor en relief de Toulouse, sans avoir à  en refaire les bordures.
J'utilise pour cela un système de champs qui recouvrent sa bordure habituelle.
Cette extension me permet de placer une rivière qui descend une légère pente.. Je vais aussi voir pour rajouter des bois et un moulin.
La longueur totale : 3 mètres sur une largeur de 1,7O m.
Pour les armées, on verra. Seule certitude, comme dirait M. de La Palice, y aura du franchouillard.
Voilà les photos des premiers tests. Ca devrait le faire