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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

CA VA CHAUFFER DANS LA STEPPE

Le 30/11/2015

V'là les bestiaux. Du Perry en majorité et un chouia de Front Rank
V'là les bestiaux. Du Perry en majorité et un chouia de Front Rank 
Mon armée ruskof, qui va être grosse, commence à prendre une ch'tite tournure.
Pour le moment, j'atteins presque le niveau d'une division d'infanterie et j'ai dépassé celui de la brigade de cavalerie.
Au final, je vise deux divisions d'infanterie plus une brigade de la garde . Soit une trentaine de bataillons.
Ajoutez à cela deux divisions de cavalerie, salez, poivrez, mettez au four à 210 et servez chaud, arrosé de vodka.
L'organisation des bataillons est celle de 1812 avec trois compagnies de mousquetaires à 4 figs  et une compagnie d'élite composée à égalité de grenadiers et de strelki (tirailleurs).
A noter également que chaque brigade comprend aussi deux bataillons de chasseurs. Car je constate que les légers étaient nombreux chez les moujiks.
Pour la bonne bouche, j' incluerai  dans la première division deux bataillons de grenadiers réunis à 12 figs chacun (ces derniers allaient en effet par paire et avaient un effectif plus réduit) , et dans la seconde deux bataillons de grenadiers de Pavlov avec leurs mitres qui les font ressembler à des évêques teigneux.
Bref, ça va faire du monde.
J'espère qu'ils ont tous la carte du parti. Sinon, fusillés.


 

 

SEB-LA-TORNADE OUVRE LA BOITE A MORNIFLES

Le 29/11/2015

L'extrême gauche française, bétonnée façon mur de l'Atlantique Plus au centre, le village va se transformer en chaudron infernal Les Français occupent les maisons. Les Ostrogoths pilonnent Trois bataillons attaquent la maison, mais gare au flanc Les Teutons descendent de la colline pour charger. Chaud devant

L'extrême gauche française, bétonnée façon mur de l'Atlantique
L'extrême gauche française, bétonnée façon mur de l'Atlantique 
Suite et fin du fritage hongro-ostrogo-franchouillard de l'autre jour avec une aile à deux visages : un qui baille, un qui rigole pas.
Résumons. Ordre avait été donné à la droite française, et surtout à sa teigneuse et pas finaude extrême droite, de monter à l'assaut des méchants teutons.
Du coup, la gauche française avait une consigne simple : serrer les fesses et tenir bon  (A ce stade du compte-rendu, je tiens à préciser que toute ressemblance avec d'autres bastons, plus contemporaines, serait purement fortuite).
C'est ce qu'elle a fait, vaillamment, mais avec plus ou moins de succès.
Car cette aile là était commandée par un grand amateur de pignes, de baffes et de torgnoles.
Le genre qui aime mieux ouvrir la boite à gifles que de faire du tricot tranquillement assis devant la télé, avec une boutanche de "Queue de charrue" à portée de la main.
J'ai nommé le tonitruant général Sébastien de Tumeveumevlà.
Une fois n'est pas coutume, " le boucher du quai des Chartrons", comme on se plait à le surnommer à Bordeaux, a commencé par faire ce qui lui était demandé : il a bétonné son extrème gauche en y installant deux batteries d'artillerie et un chouia de carrés d'infanterie. 
Le dispositif était suffisant pour calmer les ardeurs guerrières de l'ennemi et de son chef, le  maréchal Didier van Blue Swede Shoes. Un mastodonte affublé d'un double nationalité. 
Ce géant vert capable de faire de l'ombre à un séquoia est en effet Landais par une arrière-grand mère qui gavait des oies du côtés de Mont-de-Marsan, et Autrichien par un berger d'Insbruck que la coquine avait connu lors d'un voyage scolaire organisé jadis au pays des knödels aux abricots. Ce qui explique le caractère du gaillard : fourbe et patient à la fois.
Bref, tandis que van Blue Swede Shoes hésitait à envoyer ses troupes à l'assaut des sbires du "p'tit tondu", Tumeveumevla s'ennuyait comme un rat mort sur son centre et sa droite.
Placé à la tête d'une divisiond'infanterie où l'on remarquait également la présence de Wurtembourgeois, il a donc décidé d'occuper en masse un village qui lui faisait face.
Enfin, quand je dis en masse, c'était même parfois en tas, en gros tas, en gros gros tas, vu la quantité de biffins qu'il a envoyés au casse-pipe dans un élan aussi débridé que patriotique.
J'ai pas tout suivi. Mais la manoeuvre était couillue comme dirait Mme Odette, célèbre tenancière du "Perroquet bleu",  en retirant après trois heures d'efforts sa main du slibard du colonel du 163e régiment d'infanterie de ligne.
Car Tumeveumevla a du subir au passage les tirs féroces d'une double batterie autrichienne. Il  s'est retrouvé sous la menace d'une charge de flanc d'un régiment teuton qui menaçait de percer ses lignes. Tout cela, en ayant à repousser d'une main prude, mais ferme, les assauts libidineux d'un solide régiment de grenadiers pintés à la Samischlaus 14°.
Que des horions ! Que de la castagne ! Bref, pour lui,  que du bonheur.  
Cerise sur le gâteau : l'un de ses bataillons, sorti tout fripé et très en désordre d'une maison où il avait fair replier des tirailleurs, a même poussé le luxe jusqu'à poursuivre sa marche au milieu des troupes ennemies. Sans que personne ne semble vraiment s'intéresser à son cas.
Faut dire aussi qu'il n'était plus capable de grand chose. Mais bon ! C'était beau.
Bref, le combat fut chaud bouillant et Seb-la-tornade, égal à lui-même.
Quelle que soit l'issue des batailles, le roi du rentre-dedans n'est pas près de perdre son sceptre.

 

L'OSTROGOTH TAPE DANS LE TAS

Le 28/11/2015

La scène du crime, à droite. Une vision insoutenable Les hongro-ostrogoths se mettent en place Vu du côté français, la masse est impressionnante Ca y est ça cartonne. Mais ça passera pas A droite, par contre, les Français vont retraiter

La scène du crime, à droite. Une vision insoutenable
La scène du crime, à droite. Une vision insoutenable 
Retour sur l'effroyable baston de l'autre jour, au centre cette fois-ci.
Dopés à la choucroute survitaminée et au Tokay frelaté, toute une bande d'Autrichiens et de Hongrois remontés comme des pendules de Salzburg s'est ruée à l'assaut des lignes françaises occupées à taper le carton sur une colline et autour d'un village.
Deux stratégies ont alors été déployées par les odieux généraux Patricius von Laéronauticus et JP von Lafumheim.
- La première a consisté à travailler au canon deux bataillons franchouillards puis à les charger avec de l'infanterie et tout un régiment de cavalerie. Bref : à mettre le paquet avant de travailler l'adversaire au corps à corps.
Bien vu. La tactique s'est avérée payante. Manquant de soutien (alors que le régiment de cavalerie autrichienne comptait, avec  tous ses escadrons, pour 5 "adversaires en opposition" à lui tout seul), les Français ont en effet été contraints de retraiter. Laissant le soin à leur seconde ligne d'essayer de contrer l'ennemi dans une phase ultérieure de la baston. On n'a pas eu le temps de voir ce que ça donnerait. Nos ministresses de l'Intérieur respectives nous attendaient à la maison pour  manger la sousoupe.
- La deuxième tactique était des plus simples : avancer vers les Français comme une saucisse folle et aller au contact.
Ach ! Himmelgott und hildepute ! Force est de reconnaitre qu'elle a donné moins de résultat. Car les mangeurs de grenouille étaient d'un meilleur moral que les amateurs de bretzel. et avaient en prime le soutien d'une batterie d'artillerie dont les tirs vicelards ont fait chanceler tout un bataillon de la garde teutonne.
  Ce qui a permis aux troupes du ch'ti père Napo de faire reculer leurs adversaires. Y a des jours où, même chez les Teutons avinés, hé ben ça le fait pas. Pauv' bêtes, va.

A SUIVRE : Ca baille à l'aile gauche

 

SALUT ALAIN

Le 27/11/2015

Il y a des jours où l'on n'a pas envie de sourire. 
Le monde des wargamers et des figurinistes vient de perdre l'un des siens : Alain Touller, qui est aussi le frère de notre pote Didier, l'infame général van Blue Swede Shoes de  notre petit  groupe napo du sud-ouest. 
J'avais croisé Alain il y a bien des années lors d'un salon Stratéjeux à Floirac, devant notre table en délire.
Depuis, j'avais gardé de lui le souvenir d'un garçon cordial, sympa, réfléchi. Quelqu'un de bien.
Ce soir, j'ai une pensée pour lui, ainsi que pour ses proches. Salut, Alain.

 

 

C'EST LE PREMIER QUI ARRIVE QUI GAGNE

Le 24/11/2015

Plus rapides, les lanciers rouges occupent la colline les premiers Tandis que les hussards autrichiens essaient de faire de même On se fait face. Ca sent la charge On s'explique à gentils coups de sabre guillerets Et finalement, le centre de la colline devient un no man's land

Plus rapides, les lanciers rouges occupent la colline les premiers
Plus rapides, les lanciers rouges occupent la colline les premiers 
Chacun a ses petites habitudes. Par exemple, celle qui consiste à envoyer vite fait un régiment de cavalerie sur une colline pour l'occuper, et charger la première batterie d'artillerie ennemie qui aurait envie de s'y installer.
Pour avoir ignoré ce détail, j'avais eu le plus grand mal, lors d'une précédente baston, à me débarasser de cavaliers envoyés en première ligne par l'infâme JP¨von Lafumée. Et je m'étais promis qu'on ne m'y reprendrait plus.
Or, vl'a t'y pas que, samedi dernier, le même scénario s'est reproduit.
Une colline nous séparait, JP et moi.
Comme de coutume, mon honorable adversaire y expédie des hussards autrichiens , afin d'empêcher mes artilleurs d'y installer leurs canons.
C'était compter sans mes lanciers rouges que, moi aussi, moi aussi j'ai envoyé en éclaireurs. Dans l'idée de charger tous les importuns qui leur feraient face.
Charge il y a bien eu et les hussards ont du replier. Non sans mal. Car, pour faire dégager un régiment de 18 cavaliers, faut mettre le paquet . La masse de la cavalerie : c'est ça qui est coton avec l'ostrogoth.
Je n'en ai pas profité pour autant. Car, après avoir effectué ce laborieux époussettage, mes lanciers rouges ont du dégager dare dare pour éviter les tirs d'un canon que JP avait installé pendant ce temps là (tout  comme moi de mon côté) à l'extrémité de la colline. 
 Résultat des courses :  Je vous passe les détails, mais les Ostrogoths et les franchouillards ont  fini par se faire face, à chaque bout de cette saleté de protubérance, sans que personne n'ose plus s'aventurer plus avant.
 C'était pas forcément glorieux. Mais, au moins, pendant qu'on s'étripait ailleurs, ce côté là de la table était frigorifié.
Un peu de tranquilité dans ce monde de brutes, c'est toujours bon à prendre.
A SUIVRE : au centre, ça défouraille

 

 

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