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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

80 CANONS ET DES BOULETS RAMES COMME S'IL EN PLEUVAIT

Le 27/01/2016

L'Indomptable, dont un gréement doit être retendu, est au premier plan
L'Indomptable, dont un gréement doit être retendu, est au premier plan 
Avant de reprendre le récit folichon de la baston de l'autre jour, un petit coup d'oeil à mon escadre Langton.
Pour donner un peu de corde à noeuds à retordre aux buveurs de bière tiède, j'avais aussi commandé des Français. Ce qui m'a permis de concocter un vaisseau de 80 canons, l'Indomptable, que l'on voit ici au premier plan de la photo - secret défense - prise par un moussaillon que j'ai réussi à soudoyer à l'aide d'un magret de canard et d'une boutanche de jurançon.
Une frégate de 36 canons, venue tout droit du port de Bayonne et dont le capitaine est originaire d'Espelette, doit le rejoindre. Histoire de pimenter les batailles navales à venir.
Parce que, c'est bien connu, en mer comme sur terre, faut jamais venir chatouiller un Basque.

 

 

CA CARTONNE A L'AILE GAUCHE

Le 25/01/2016

Les Teutons sont bien décidés à se faire le pont. Les Français, eux attendent... et sortent les cartes C'est parti. La cavalerie va essuyer les premières bastos Ouille ! Pas la peine d'insister Au tour des genadiers maintenant. Braves garçons, va !

Les Teutons sont bien décidés à se faire le pont.
Les Teutons sont bien décidés à se faire le pont. 
Vous le connaissez . Depuis qu'il a posé ses bagages dans la ville rose - j'ai nommé Toulouseuhcon - le général Patrice de Laéronauticus n'est pas du genre à se faire marcher sur les arpions.
C'est pas non plus un  ridicule petit pont tenu par des franchouillards qui va faire peur à ses Autrichiens.
Lui, il fait ni une ni deux (ni trois d'ailleurs), il te rentre dans le lard dès que tu clignes de la moindre paupière. Non mais !
C'est simple. Ya des jours où je me demande si c'est pas un frangin par mésalliance de ce sabreur de Tumeveumevla.
Mais jetons un voile pudique sur ces délicates histoires de famille et revenons à nos moutons. C'esst à dire en l'occurence à nos Teutons.
Car, samedi dernier, Laéronauticus a décidé de se jeter comme un damné avec toute une brigade ostrogothe sur un pont situé à l'aile gauche alliée et derrière lequel les fantassins de l'odieux général Olivier de Quelboisjemechauffe avaient décidé d'entamer une partie de belote pépère.
Le drame, digne des grandes scènes shakespeariennes , celles où l'on tient le crane d'un abruti dans sa main en se demandant s'il vaut mieux être un zèbre ou pas un zèbre (mais j'ai peut-être mal entendu), s'est déroulé en quatre temps.
- Acte I : Laéronauticus et ses tueurs s'avancent, la bave aux lèvres, vers le pont en question. Les uns sont montés sur des chevaux. Les autres poussent un canon en ricanant méchamment. Les derniers progressent à pinces, aisément reconnaissables au ridicule galurin qui les classe automatiquement dans la catégorie des grenadiers.
Le spectacle laisse les Français de marbre. Ils commencent à taper le carton en faisant comme si de rien n'était.
- Acte II : Tandis que le canon autrichien découpe fin, fin, fin des tranches de jambon franchouillard dans les rangs ennemis, les cavaliers de Schilchermühle et de Waidhofen-an-der-Ybbs (à tes souhaits !) décident de charger ces schweinehunden de Vranzozen au moment où l'atout est à trèfle.
Mal en leur prend. Car la partie est observée sur les berges par tout un gros tas de fusilliers qui délivrent sur les intrus un non moins gros tas de bastos inamicales.
Pressentant qu'ils ne sont pas vraiment les bienvenus, les Ostrogoths font demi-tour.
- Acte III : Le canon autrichien vire au rouge tellement il canarde.
Qu'à cela ne tienne. Côté français, l'atout est à carreau et tout le monde est absorbé par la partie. Pas question de lever le camp.
Cherchant à profiter de cette inertie ludique, les grenadiers de Ried-im-Inskreiss et de Spittal-an-der-Drau (à tes souhaits !) tentent une manoeuvre et s'avancent à leur tour vers le pont. Mais la même volée de pruneaux les reçoit.
"Ca va pas être du bretzel" grommelle Laéronauticus, en s'inspirant d'une vieille expression française qui, elle, parle plutôt de gâteau.
- Acte IV : La partie se termine. La journée aussi.
 "Atout, ratatout et dix de der" énumère de Quelboisjemechauffe, en comptant les points et dont les troupes n'ont toujours pas bougé d'un poil.
 Ce qui a finalement laissé le temps aux Autrichiens de mettre  le pied sur les premiers mètres du pont.
Match nul, un demi-point d'objectif partout.
"Une ch'tite partie ?" suggère un voltigeur corse à un biffin de Perchtoldsdorf. A tes souhaits !

 

 

TENEZ VOUS LE POUR DIT

Le 24/01/2016

La scène du crime. Une vision effroyable, n'est-il pas ? Vu de l'autre côté, c'est tout aussi effrayant La colline qui enquiquine les franchouillards Et au milieu, gambadaient des cosaques guillerets Côté alliés, le Géant vert et l'ogre de Haute-Garonne en plein turbin

La scène du crime. Une vision effroyable, n'est-il pas ?
La scène du crime. Une vision effroyable, n'est-il pas ? 
Certains ricanent encore sournoisement en se souvenant du fameux  "Vive le Quebec libre ! " prononcé un jour par le grand Charles au nez et à la barbe du gouvernement canadien dépité.
"D'autres  ont toujours en tête l'illustre  formule "L'Etat, c'est moi" que l'on attribue à Louis XIV, même s'il ne l'a pas réellement prononcée.
 De même, personne n'a oublié le très lassieux "casse-toi, pauvre con" lancé par l'un de nos présidents à l'adresse d'un gugusse qui voulait pas lui serrer la pogne.
Tout cela n'est cependant que billevesées et roupie de sansonnet à côté de la remarquable déclaration assénée samedi dernier par le révérend JP de Lafumée de Pasdemiséricorde, dont les troupes françaises ( qu'il commandait au côté du teigneux général Olivier de Quelboisjemechauffe) venaient d'affronter des hordes d'ostrogoths, de moujiks et de Suédois dopés à l'Aquavit.
Une perle de rhétorique, une merveille de circonvolution stratégique digne de l'enseignement des père jésuites dont il a vraisemblablement été l'un des élèves.
Tiens, c'est simple. J'en suis tellement émerveillé que j'en ai encore les larmes aux yeux.
Allez ! Je vous la donne en mille : "Ils ont peut-être gagné, mais on n'a pas perdu ".
Oh que c'est beau !
 La baston dont à propos de laquelle de quoi que je vous cause s'est en effet déroulée sur une table au milieu de laquelle coulait une saleté de cochonnerie d'empaffée de rivière que quatre ponts franchissaient joyeusement.
Pour corser l'affaire, comme le disait le ch'ti père Napo, plusieurs objectifs avaient été fixés : s'emparer des ponts en question.
Au final, les alliés ont pris un avantage : maîtrisant totalement deux ponts et en partageant un troisième avec leurs adversaires. Mission accomplie.
Ce qui n'a pas empêché les Français de repousser sévèrement un assaut lancé par leurs adversaires au centre lorsque ces derniers, juste histoire de rigoler, ont voulu faire franchir à gué la dite rivière à toute une brigade russe.
Dans le même temps, une colline située à l'extrème droite du dispositif allié et occupée par une batterie d'artillerie a été assaillie par les troupes tricolores qu'elle astiquotait sévèrement Et ça a un peu saigné.
Bref, une victoire à la Pyrrhus qui a amené Lafumée à concocter sa phrase historique.
Mais, pour atteindre leurs objectifs, il fallait bien  que les alliés fassent quelques sacrifices, hildepute !
Je reviendrai sur tout cela en détail dans les jours qui viennent.
En attendant, une chose est sûre : les Français n'ont peut-être pas perdu, mais nous on a gagné, hi,hi, hi !

 

 

CA SENT LA POUDRE, MOI JE VOUS LE DIS

Le 22/01/2016

Les joyeux franchouillards s'avancent, guillerets, dans la plaine Une partie des sinistres envahisseurs. Ah ! Les sales bêtes !

Les joyeux franchouillards s'avancent, guillerets, dans la plaine
Les joyeux franchouillards s'avancent, guillerets, dans la plaine 
C'est pas parce que les marins de ce fier à bras de Nelson et de ce bon à rien de Villeneuve sont en train de peintouiller leurs vaisseaux qu'il  se passe bernique et peau de balle sur le continent.
Pour accompagner de quelques coups de sabre l'année qui débute, une baston napo se profile pas plus tard que demain dans un riant village des Landes.
Quelques importuns venus aussi bien de Russie que de Prusse et de Suède ont en effet décidé d'occuper les bistrots du coin. Ce qui ne plait pas, mais pas du tout, aux castagneurs locaux, grands amateurs de beignes et de horions.
L'affrontement est donc certain. Car, y a des pays où la poudre et le magret de canard ont toujours fait bon ménage.
Ah propos, où est-ce que je l'ai rangée, ma baïonnette ? 
Ah ! La voilà ! Je l'avais mise à refroidir dans le frigo, entre le cuissot de cosaque, la terrine de grenadier autrichien, les beignets de Horse Guards et le cervelas de Landwehr. 

 

LA PETITE DERNIERE (OU PRESQUE)

Le 19/01/2016

La "Janus" au premier plan. Elle m'a donné du gréement à retordre 36 canons seulement, mais teigneuse comme pas une

La "Janus" au premier plan. Elle m'a donné du gréement à retordre
La "Janus" au premier plan. Elle m'a donné du gréement à retordre 
Ca a été coton. J'ai encore de la glue plein les doigts. Mais j'y suis parvenu.
Acrée bon sang ed'bon soir ed'fi de garce !  La frégate anglaise vient de rejoindre le début de ma flottille Langton.
Je l'ai finalement baptisée la "Janus", du nom d'une frégate sur laquelle ce brave garçon de Nelson se servait le thé d'une seule main (l'autre ayant eu le mauvais goût d'être emportée vers des cieux plus cléments par un boulet franchouillard).
Dans la foulée, je viens de m'attaquer à un vaisseau de 74 canons.
Comme je commence à comprendre le truc (l'attache solide des mats sur le pont est essentielle à la réussite de l'ensemble), ça devrait mieux le faire.
Allez ! Ratafia pour tout le monde pour fêter ça.



 

 

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