Du napo dans l'air
L'ORION L'A EU DANS LE CROUPION
Le 15/02/2016
Lâchement pris en sandwich par les Français, l'Orion va trépasser |
Une partie de ma flotte anglaise a en effet affronté les barcasses françaises de l'ignoble amiral Olivier de Tulavumonderrick. Histoire de tester une règle d'outre-Manche ( "Blood, bilge and irons balls)" que cet animal a dénichée sur Internet.
Gasp ! Faut dire ce qui est : mes marins godons ont bu, à leur grand dam, une grande tasse d'eau salée.
Pris entre deux deux et canardé de l'arrière selon l'effroyable technique du "rake", mon vaisseau de 80 canons, "l'Orion", s'est fait hacher les trois mats , et découper fin, fin, fin la coque façon gruyère suisse.
La vengeance étant parfois un plat qui se mange chaud, le trois ponts anglais "Victory" et ses 100 canons, ont certes puni illico l'un des assaillants. Mais la messe était quand même dite, et les buveurs de bière tiède ont du baisser pavillon.
Qu'à cela ne tienne, tout cela exige une revanche. Elle ne devrait pas tarder. D'autant que la règle en question est bien sympa.
Bon, c'est pas tout ça. Faut que je m'occupe de mon épave. Quelqu'un saurait-il où j'ai mis la boite de rustines ?
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C'ETAIT LE BOUC OU LA BD
Le 14/02/2016
V'là la BD, avec le ch'ti père Napo qui va prendre sa tannée |
Pour marquer l'événement, les Romains égorgeaient un bouc dont ils aspergeaient le sang sur des gugusses qui se mettaient ensuite à courir dans les rues en attendant que les femmes enceintes viennent se frotter à eux, comme des foldingues. Enfin, je résume à grosses louches.
A la maison, on n'a pas de bouc (sauf moi, de temps en temps. Mais jetons un voile pudique sur ce détail scabreux) et ma femme n'a pas envie de salir la baignoire en y égorgeant une bestiole qui va tout dégueulasser. Surtout qu'on n'a plus d'Harpic.
Pour marquer tout de même l'événement, elle a par contre choisi de m'offrir une BD, pas sur les boucs, mais sur la bataille de Waterloo. Raah lovely !
Celle-ci est parue chez Glénat et elle se termine par un dossier signé Jean Tulard. S'cusez du peu.
J'ai commencé à m'y plonger avec fébrilité et délectation.
Ca commence par la bataille de Ligny et ça a l'air pas mal. A un détail près, si les dessins sont sympas, les dialogues qui apparaissent dans les bulles multiplient les fôtes d'ortograpfe. C'en est même impressionnant.
Jeu sé bienh ke désormé on necry plus nenufar aveque un "ph", mé quan mêmeu. Gléna auré pu fère un ephorts et reulire ça kopi, vaindediouss !
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CA Y EST ! LA MER MONTE
Le 05/02/2016
Un des deux panneaux est déjà prêt. Faites chauffer les boulets ! |
La mer sur laquelle ils vont croiser les boulets, ramés, chauffés au rouge ou pas, est en train d'être peinte sur des panneaux de polistirène couverts des hexagones qui leur permettront de progresser.
Si on le veut, on pourra y ajouter des iles ou des côtes. Histoire de corser les parties.
Avec les six vaisseaux d'Olivier, ça devrait le faire, nom d'un boucanier !
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Y A PAS PLUS COUILLU QUE LE MOUJIK
Le 04/02/2016
Le centre de la baston. Ca va chauffer, moi je vous le dis |
Bref, on se souvient plus vraiment.
Mais qu'à cela ne tienne. Je vais quand même revenir tant bien que mal sur l'attaque des ponts centraux qui , comme aimerait à le rappeler M. de La Palice, furent au centre de nos préoccupations bastoneuses lors de la partie de l'autre samedi.
Car tandis que des Autrichiens et des Prussiens - des Teutons, quoi - s'occupaient d'assaillir les ponts situés à l'extrème droite et l'extrème gauche du dispositif français, des ruskofs et des suédois se chargeaient en effet des fameux ponts situés au mitan de la table.
Pas de problème pour les Suédois, commandés par l'infâme Didier van Blue Swede Shoes, qui ont occupé le leur sans quasisement coup férir. Presque une promenade de santé. Fainéants, va !
Par contre, côté moujiks, ça a été une autre chansonnette. Car les slaves étaient drivés par un teigneux de chez teigneux, un rentre-dedans comme on n'en fait plus : j'ai nommé l'illustre maréchal Wladimir Patricius Ivanovitch Laeronautikovski.
Après avoir repoussé avec ses hordes barbares une attaque de cavalerie légère française envoyée par l'odieux général landais Olivier de Quelbois(depin)jemechauffe, le tsarevitch toulousain a en effet chargé baïonnette au canon un pont que lui ont âprement disputé ses vis-à-vis.
Mais en plus, par ailleurs, de surcroit et cerise sur le gâteau, il s'est montré assez couillu pour traverser la rivière à gué avec ses bataillons de serfs avinés pour aller conter fleurette à des franchouillards renforcés par de l'infanterie de la garde et défendus par une batterie d'artillerie pas vraiment avenante.
C'était pas forcément gagné, mais c'était beau, très beau. Et, comme le dirait Mme Odette en consolant un archevêque de 93 ans qui ne parvient pas à retrouver sa bistouquette dans les plis de sa soutane, "c'est pas grave, après tout, c'est l'intention qui compte ".
Tiens, j'en sanglote encore d'émotion. Promis, juré. Lors de notre prochaine baston, le Cosaque de Haute-Garonne, sera décoré de la grande croix du Mors-aux-dents avec palmes, corones de platine, cordon d'argent, samovar d'honneur et tout le toutim. Il l'a grandement méritée.
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LES FRANCHOUILLARDS FONT DE LA "RESISTANCE"
Le 28/01/2016
La "Résistance" va-t-elle résister au Victory ? |
Une frégate française de 36 canons vient de rejoindre le vaisseau du gang du ch'ti père Napo.
Je l'ai baptisée la "Résistance", du nom d'une frégate construite pendant la Révolution.
Il lui faudra bien ça pour s'opposer à la flotte anglaise qui l'attend quelque part en Méditerranée.
Pour donner une idée de la taille de la gamine, je l'ai placée à côté de la coque du "Victory" (100 canons) que je viens de recevoir.
A mon avis, vaut mieux qu'elle vienne pas trop le chatouiller.
Ou alors avec des tirs en poupe, et en faisant ensuite fissa pourmettre les voiles. C'est le cas de le dire .
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"c'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases..." :-)