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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

Y A PAS PLUS ENTETE QU'UN OSTROGOTH

Le 22/05/2016

Les lieux du drame. Ca va chauffer dur
Les lieux du drame. Ca va chauffer dur 
Le biffin de Salzburg a un vieux trait de caractère : il est du genre têtu, très têtu.
 Tout une armée concoctée par les mains expertes de Patricius von Laeronauticus est donc repartie à l'assaut des franchouillards, pas plus tard que samedi dernier.
Le choc a eu lieu dans les Landes. Terre de pastis (le gâteau, bande d'ignares, pas le ricassou). Et il a été sérieux.
Les mangeurs de saucisses froides, épaulés par les généraux Christophe Lamainverte et JP von Lafumeihm, ont en effet décidé de donner du fil à retordre aux trois tristes sires qui formaient aux troupes française saupoudrées de Wurtembouregois.
J'ai nommé les deux géants Verts nourris au grain que sont Didier van Blue Swede Shoes et Olivier de Quelboisjemechauffe, ainsi que votre ignoble et pervers serviteur, JJ, la honte du Béarn.
Faut dire ce qui est : un avantage a été pris par les lando-pyrénéens face aux hordes autrchiennes drivées par les bordelo-lotetgaronno-toulousains. Cela, en dépit des tactiques vaillantes et audacieuses déployées par ces dernières.
Un peu attentistes sur leur droite, contraints de replier leur cavalerie au centre et tournés sur leur extrème gauche, les Ostrogoths n'ont pas eu la partie facile. Même si, en bien des endroits, l'honneur de l'assaut leur est revenu.
Un ch'ti coup d'oeil rétrospectif jeté sur quelques photos permet de comprendre deux ou trois choses. J'y reviendrai.
Pour le moment, faut que je fasse la tambouille de midi pour la frangine et le beau-frère qui viennent de débarquer de Caen. C'est des Normands. Autant dire qu'ils rigolent pas avec la boustifaille et qu'il y a a bigrement intérêt à avoir du beurre sur la table.
Pas salé, de surcroit. Sinon, ils cassent tout.

 

BRANLE BAS DE COMBAT

Le 16/05/2016

L'artillerie anglaise a rejoint sa boite après repeintouillage
L'artillerie anglaise a rejoint sa boite après repeintouillage 
Ben, mon colon, y a du taf.
Entre la famille qui débarque de Normandie (mais, après tout, c'est le propre des Normands, ça, de débarquer) et à laquelle il est plaisant de faire découvrir les merveilles du sud-ouest gastronomique, et l'expo qui se prépare pour juin dans la région de Pau, j'ai pas le temps de souffler.
Là, je viens de mettre la dernière main à mon artillerie anglaise, dont les socles ont été repeintouillés. Tout en préparant quelques cadres dans lesquels je glisserai les gravures qui accompagneront l'expo.
Sans oublier la remise en état des décors, la préparation des figs et la rédaction des conférences que je donnerai, avec le ch'ti père Vivian, sur les raisons pour lesquelles on s'est bastonné sévère il y a 200 ans entre la Nivelle et la Nive, le gave de Pau, l'Adour, et la Garonne.
Tout cela pour finir à Toulouse alors que ce fier à bras de Napo avait démissionné depuis quatre jours.
Ah ! La belle époque où les nouvelles avançaient à dos de mulet ! On se stressait pas pour des carabistouilles en ce temps là.
Message perso à l'intention de l'amiral Olivier de Tulavumonderrick : Ben non, ch'suis pas enterré. Je suis juste en train d'aiguiser les coutelas avec lesquels je vais te découper fin, fin, fin - façon mortadelle - sur une table de jeu à ton retour. Histoire de pas perdre la main, hi,hi,hi.

 

 

A CHACUN SON PONT

Le 05/05/2016

V'là l'engin. Faire et refaire, c'est toujours mon affaire
V'là l'engin. Faire et refaire, c'est toujours mon affaire 
C'est pas parce que j'ai le bonheur, la joie et l'avantage d'être en retraite que j'ai pas le droit de faire le pont pour l'Ascension, moi aussi, non mais !
Celui-là, c'est celui du diorama de l'attaque de Bera (1813) que je suis en train de rafistoler en attendant de l'exposer le mois prochain à Laroin, aux portes de Pau.
Avec plein de figs dessus, ça va de soi.
Car un diorama sans figouzes, c'est comme une contractuelle sans souche de PV, un arbitre sans sifflet, un politique sans promesses...


 

 

AMUSE-GUEULE

Le 26/04/2016

V'là les biffins. Z'ont l'air un peu pâle encore
V'là les biffins. Z'ont l'air un peu pâle encore 
En attendant un gros arrivage de Ruskofs, je vais essayer de terminer la peinture d'un bataillon de grenadiers franchouillards.
Il intégrera une exposition de bonne taille que les Grognards des Pyrénées, illustre association rassemblant les shootés du napo que sont ma pomme et le féroce général Vivian de Labelleoasis, vont présenter les samedi 11 et dimanche 12 juin à Laroin, dans l'agglomération paloise.
En plus de tables consacrées aux armées des guerres napoléoniennes, quatre dioramas y seront présentés, dont ceux de l'attaque du pont de Vera de Bidassoa (1813) et de l'attaque des collines du Calvinet, lors du siège de Toulouse, en avril 1814. Histoire de rappeler les combats livrés dans le sud-ouest de la France à la fin de l'Empire.
Deux conférences sur cette période, avec support vidéo, sont également prévues.
Il en ira de même pour toute une journée réservée à l'accueil des scolaires, le vendredi. "Ca tombe bien, m'a dit la directrice de l'école. "On vient de finir la Révolution et je m'apprête à leur parler de l'Empire". Elle est pas belle, la vie ?
Une invitation (avec vin d'honneur offert par ma mairie, siouplait) va également être lancée pour le samedi aux associations d'anciens combattants de l'ouest palois. Bref, la totale.
Allez, au boulot, JJ. C'est pas le moment de mollir, acré milliard ed'vingt de diousse !

 

PAS DE RUSKOFS SANS PLATOV

Le 25/04/2016

Mon pote Platuche et son copain Wladimir, prêts à défourailler
Mon pote Platuche et son copain Wladimir, prêts à défourailler 
Les Russes, c'est comme les sauterelles. Quand y en n'a plus, hé ben y en a encore, et ça te bouffe tout ce que tu as dans les champs, dans les poches et même dans le frigo, vingt de diousse !
Pour les officiers, c'est pareil.
De nouveaux galonnés emplumés tout droit venus de cette excellente maison qu'est Front Rank viennent de faire leur apparition dans mon armée slave .
D'abord un général quelconque, tout de vert vêtu, une sorte de Robin des steppes, qui viendra compléter utilement l'état major de mon infanterie.
Ensuite, une ex-gloire locale repérée pour sa voix de stentor dans les radio-crochets que les cosaques avinés organisaient en 1812 , le soir,autour de leurs feux de camp.
J'ai nommé l'ataman (traduisez patron de troupes cosaques) Matveï Ivanovitch Platov, reconnaissable à son uniforme bleu, à sa grosse plume digne des Folies Bergères et au curieux sceptre-massue dont il se servait avec délectation pour aplatir le crâne de ses ennemis.
J'attends maintenant une grosse, je dirai même, une ENORMEUH commande de biffins moujiks passée via de sombres réseaux mafieux. C'est moi qui vous le dis. C'est les pinceaux qui vont chauffer. 

 

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