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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

SANS PAVLOVSK, Y A PAS DE RUSKOFS

Le 31/05/2016

V'là les gaillards. Mitrés comme des évêques
V'là les gaillards. Mitrés comme des évêques 
Toujours des histoires de plomb et de plastique. On n'en sort pas, vingt de diousse !
Pour peaufiner mon armée ruskof, j'ai acheté une boite de figs Warlord qui va me permettre de réaliser deux bataillons de grenadiers de Pavlovsk.
Des petits gras bien disciplinés et bien raisonnables, qui tirent quand on le leur demande, qui chargent quand on le leur commande, qui font là où on leur dit de faire (euuuuh, peut-être que là je m'égare).
C'est sans doute pour ça que Warlord a décidé de leur faire le corps en plastoc et la tête en métal.
Histoire de montrer que, eux au moins, ils ont du plomb dans le crâne.
 
 

 

UN MARIAGE CONTRE NATURE

Le 30/05/2016

Du plastique et du métal. Moi, ça me va
Du plastique et du métal. Moi, ça me va 
Je sais. Y ​faut pas mélanger les torchons et les serviettes.
C'est pourtant ce que je viens de faire pour compléter deux trains d'artillerie anglais à qui il manquait deux canons et un caisson.
La base des trains est en vieux Wargame Foundry métal. Les compléments sont en plastoc de chez Victrix.
Aaaaargh ! Victrix ?!!!? Horreur et damnation ! Misère et consternation ! Vade retro, figurinas ! T'es fou ou quoi, JJ ?
Ouais, peut être. Mais, on dira ce qu'on voudra. D'abord, ça coûte moins cher. Ensuite, ça coûte moins cher. Enfin, ça coûte moins cher.
Bref, trois bonnes raisons de célébrer ce pitoyable et consternant mélange des genres.
Voilà ce que ça donne en photo.
Le caisson en plastique est au premier plan. Les canons, comme je l'ai dit, sont aussi en plastique (suivez un peu, nom d'un chien !). Le reste, c'est aussi plombé qu'une fleur du trottoir sexagénaire.
Certes, y a une légère différence de taille. Mais, selon moi, ça le fait quand même.
Et puis, je ne sais pas si je vous l'ai précisé, mais... ça coûte moins cher.
 

 

LE SOCLE, C'EST LE PIED

Le 28/05/2016

V'là les bestiaux, resoclés à neuf
V'là les bestiaux, resoclés à neuf 
Y a des jours où il faut savoir tendre une oreille attentive aux autres, comme le disait un grenadier en découpant les esgourdes d'un prisonnier afin de de s'en faire un collier puis de l'offrir béatement à sa môman pour lui souhaiter sa fête.
Récemment, l'un de mes correligionnaires bastonneurs m'a fait gentiment remarquer que les socles de certaines de mes figs n'étaient pas tip top !
Bien noté, chef !
Ca m'a donné l'idée de refaire, de temps à autre, les socles en question. Du moins lorsque ma dulcinée ne me demande pas de faire la vaisselle, tondre la pelouse, repasser mes chemises, ranger mes chaussettes, réparer le pommeau de douche, passer un coup d'aspirateur dans la chambre, laver les carreaux de la cuisine, vider le lave-vaisselle, aller chercher du PQ à Carrefour, faire un loto pour qu'on (pardon, qu'elle) se la coule douce jusqu'à la fin de nos jours, éplucher les radis, réparer la chambre à air du vélo et retrouver la soupape de la cocotte-minute que j'ai pommé comme un gros naze...
Bref, ces mille et unes taches guillerettes qu'un retraité se doit d'accomplir du matin au soir, sinon pan-pan cul-cul le soir lorsque la Ministre de l'Intérieur rentre du turbin.
Pour l'occasion, comme j'avais deux minutes dans ma journée de bagnard domestique, j'en ai profité pour m'attaquer aux artilleurs français : un peu de peinture marron, un chouia de flocage, quelques grains de sable, des bordures de socle peintes en plus foncé, et les voilà prêts à envoyer leurs boulets sur tous les Ostropithèques, Ruskofs, Anglois, Espingouins et Pruskos qui passeront à porté de leur "brutal".
Elle est pas belle, la vie ?

 

VINGT DE DIOUSSE, CA MARCHE PAS !

Le 26/05/2016

Des hussards français dégagent vers le bois. Le scénario s'installe Cuirs et dragons autrichiens chargent. Les Français contre-chargent Après l'attaque des lanciers rouges, les Ostrogoths doivent s'esquiver

Des hussards français dégagent vers le bois. Le scénario s'installe
Des hussards français dégagent vers le bois. Le scénario s'installe 
Retour sur l'action qui a décidé en partie du résultat de la baston de samedi.
Deux régiments autrichiens de cavalerie (cuirassiers et dragons) soutenus par un régiment de hussards chargent un régiment de lanciers de la Vistule placé protégé par deux carrés et soutenu à petite distance par un régiment de Lanciers rouges.
Les lanciers de la Vistule contre-chargent  tandis que les carrés font feu sur les assaillants.
Cette réaction n'est toutefois pas suffisante pour contrer les Ostrogoths : les "Vistuliens" (autrement dit les Polaks) retraitent... et c'est ce qui les sauve !
Les Autrichiens sont en effet obligés de poursuivre leur mouvement de charge jusqu'au bout sans pouvoir rattraper leur cible de dos.
Ils se retrouvent donc sans cohésion, donc incapables de charger à nouveau au tour suivant.
En prime, les dragons autrichiens subissent une charge d'opportunité de la part des  lanciers rouges car, emportés par leur élan, ils leur ont présenté leur flanc à courte distance (moins de 20 centimètres).
La messe est dite : ce choc inattendu va les obliger à retraiter. Normalement cela se fait dos à l'ennemi, avec un angle de 45°. Ce qui aurait du les contraindre à traverser en partie leurs copains cuirassiers. Mais là, on a admis 90°.
Que penser de tout cela ?
- Les Autrichiens ont bien manoeuvré. Pour éviter que leur cavalerie chargeante soit prise sous le feu d'une batterie d'artillerie qui les menaçait, ils ont habilement fait avancer un de leurs bataillons d'infanterie vers la batterie en question, en obligeant cette dernière à changer de cible. Car le bataillon était à distance de charge des artilleurs (règle des priorités de tir).
- Mais les mêmes Autrichiens se sont montrés trop gourmands. Ou plutôt, ils ont attaqué trop en force. Car le choc de leurs deux régiments de cavalerie (10 escadrons contre 3) a été tellement puissant qu'il a entrainé la fuite des Français. C'est rageant. Mais c'est la règle.
Que se serait-il passé si un seul régiment (soit les cuirs, soit les dragons) avait attaqué avec le soutien des deux autres ?
Par curiosité, j'ai fait le calcul (sans tenir compte du jet de dé)
Les cuirassiers auraient obtenu un résultat nul. Donc ils auraient été obligés de reculer et il n'y aurait eu ni vainqueur ni vaincu.
Les dragons auraient obtenu un résultat insuffisant. Ce qui aurait obligé les Français à reculer.  Un même résultat aurait été obtenu par les dragons s'ils avaient chargé à nouveau.
Donc, globalement, rien n'y aurait fait. La cavalerie autrichienne ne pouvait que difficilement passer. Et je ne tiens pas compte ici de la menace que continuaient à présenter les lanciers rouges
Une attaque coordonnée de cette même cavalerie avec l'infanterie autrichienne (qui se serait par exemple chargée d'attaquer l'un des deux carrés français) aurait-elle pu changer la donne ?
Mystère et boules de gomme. Mais ce n'est pas impossible. Bien que cela aurait pris plus de temps.
Qu'esse que vous voulez ? C'est ça, la glorieuse incertitude de la baston .

 

DRAME DANS LES LANDES : DES TOURISTES AUTRICHIENS AGRESSENT DE PAISIBLES FRANCAIS

Le 25/05/2016

Au centre, la colline est un objectif évident Sur cette aile, on s'observe et on se méfie. Donc on bouge pas trop Un trou se forme au centre français. L'Ostrogoth va en profiter La cavalerie autrichienne attend son heure au centre A l'aile droite française, hussards et chevau-légers se baladent

Au centre, la colline est un objectif évident
Au centre, la colline est un objectif évident 
Bon, alors, qu'est-ce que je disais déjà ? Ah ouais, la baston de l'autre samedi !
Hé ben, elle a un peu ressemblé à celle du mois précédent, à quelques (gros) détails près. La preuve qu'il faut peut être que l'on revoit notre façon de dispoer les décors.
Tiens, la prochaine fois, pourquoi ne pas se fier complètement au hasard en utilisant les dés pour décider de l'emplacement d'un village, d'une colline, d'un bois sur des secteurs prédéfinis sur une table divisée en six parties ?
Y en a qui le font. J'ai les noms. Alors, c'est à voir.
Car nous, comme c'est de plus en plus souvent le cas (je bats ma coulpe),  on avait un décor très symétrique, avec deux villages à conquérir au milieu de la table.
Pour bien visualiser ce drame affreux, plaçons nous côté français.
L'aile gauche des mangeurs de grenouilles vers laquelle s'avançaient les Ostrogoths n'a guère bougé.
Une fois que les franchouillards avaient occupé avec leur infanterie légère deux maisons sur les quatre du village, ils avaient pour consigne de tenir. Fainéants, va !
Du coup, le front s'est figé. Les Autrichiens n'étant, de leur côté, guère empressés (et ils avaient raison) de partir à l'assaut de maisons défendues par l'artillerie napoléonienne.
Le centre de la table  a par contre été beaucoup plus intéressant.
Car, tandis que les Français s'empressaient d'occuper une colline avec leur cavalerie, les Autrichiens, eux,  décidaient de lancer une audacieuse attaque  de cavalerie pour percer les lignes françaises disposées de manière un peu faiblarde à côté de la dite colline.
J'y reviendrai plus en détail. Car la manoeuvre, pour courageuse et percutante qu'elle fut, s'est avérée risquée... et l'a effectivement été.
Cela,  pour un tas de raisons tenant notamment  aux soutiens dont les lanciers disposaient en dépit de leur faiblesse. C'est du moins mon avis, donc je le partage.
L'absence d'attaque combinée cavalerie-infanterie qu'auraient pu opérer les Autrichiens  tout comme l'arrivée trop tardive d'une de  leurs batterie d' artillerie dans la baston ont peut-être également joué ici un rôle important. Revoir les photos après coup est, à cet égard, assez instructif. Là encore, on y reviendra.
Quant à l'aile droite franchouillarde, elle a vu ses chevaux-légers lanciers et ses hussards entamer une sorte de promenade de santé face à des Autrichiens qui, à notre grande surprise, avaient décidé de ne placer sur leur aile gauche que de très modestes ulhans. Alors qu'on aurait pu s'attendre à y trouver plus de cavalerie.
Résultat : les Ulhans étant trop faibles pour contenir cet assaut, les Ostrogoths - qui n'ont pas disposé leur infanterie en ligne pour boucher le passage, se sont faits tourner. Ce qui leur a mis le moral en berne alors qu'ils avaient encore de la réserve. Gasp und hildepute ! 
Mais, qu'esse tu veux, mon pote ? Y a des jours comme ça ou l'asperge landaise, perfidement enfoncée au bon endroit, est un peu douloureuse à supporter.

 

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