Du napo dans l'air
DU LOURD ET DU TEIGNEUX
Le 05/07/2016
Y a de quoi faire, vingt de diousse ! |
Une info spéciale dédicace pour Tulasvumonderrick qui s'intéresse à Blitzkrieg et à Bolt Action.
En nettoyant mon grenier, j'ai déterré mes armées 2e guerre mondiale au 1/72e.
Il y a là de l'Amerloque pinté grave au Bourbon Four Roses, du Teuton dopé au schnaps et de l'Anglais dégustant son thé au gin à petites lampées (infanterie classique, commandos et même Gurkhas).
Quant à l'armement, ça va de l'ouvre-bide indien de 40 centimètres au fusil anti-char PIAT, et du char lance-roquettes US au mortier géant Karl.
Dans quelque temps, quand je reviendrai du Groënland - c'est à dire de Lille où ma filiote va mettre au monde un tchiot Quinquin - j'aurai le coffre chargé d'une armée ruskof pleine de canons, de T 34 (entre autres), de moujiks mitrailleurs et de Sturmowiks.
Vous savez bien, ces célèbre avions anti-tanks qui avaient le dessous blindé, comme DSK.
Vous savez bien, ces célèbre avions anti-tanks qui avaient le dessous blindé, comme DSK.
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QUAND Y EN A PLUS Y EN A ENCORE
Le 03/07/2016
V'là les bestiaux.Toujours bourrés, mais debouts sous la mitraille |
Mon deuxième bataillon de grenadiers de Pavlovsk est en cours de peintouillage. C'est normal. C'est l'été et je profite que l'herbe de la toundra béarnaise ne soit pas encore gelée pour équiper mes Ruskofs.
En plus, chose tout à fait exceptionnelle, on annonce un peu de pluie sur le piémont pyrénéen dans les jours qui viennent. Donc autant rester chez soi à colorier du moujik.
Au passage, je profite de cet article débridé pour souhaiter une bonne installation dans ses nouveaux quartiers au maréchal Loïc de Sauteladessus qui vient de quitter la région paloise (et l'Ecole des troupes aéroportées où il sévissait) pour se diriger vers les campements militaires de la Marne.
Avec le général Olivier de Quelboisjemechauffe, on est allés lui serrer la pogne et le saluer de façon très règlementaire (le petit doigt de la main gauche sur la couture du pantalon et la binouze mousseuse dans la main droite) lors du pot de départ qu'il avait organisé à l'ETAP.
Le Sud-Ouest perd le Michel Ange de la maquette et le roi du Blitzkrieg.
Mais comme le monde est petit, ce serait bien le diable que nos figs ne se croisent pas à nouveau un de ces quatre.
Bonne route à toi, sacré Breton ! Qu'un petit nuage gris te flotte éternellement sur la tête, histoire de te rappeler ta terre de cornemuses natale. Hi, hi, hi.
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DUR DE LA FEUILLE MAIS PAS MOU DU GENOU
Le 25/06/2016
Sur la colline, les Français vont reculer. Porca miseria ! |
Suite et fin du CR de la baston de l'autre samedi, vécue côté français.
Ayant les mains occupées avec les baïonnettes que m'opposait Lafumée, j'ai pas trop suivi. Mais j'ai remarqué deux choses :
1) Le féroce général Sébastien de Tumeveumevla est toujours sourd comme un pot.
Placé à la tête d'une division autrichienne, ce fier gaillard a en effet décidé d'ignorer superbement les conseils affolés de ses congénères (Laeronauticus et Lafumée) qui lui ont bien répété 356582121 fois qu'une charge de cavalerie lancée sur une ligne d'infanterie française prête à défourailler est une manoeuvre très risquée.
Et c'est bien ce qui s'est passé. Opposant deux escadrons et tout un régiment à une ligne franchouillarde, le Girondin aussi dur de la feuille qu'un ministre du budget auquel on demande s'il a de l'argent planqué en Suisse a vu ses cavaliers être arrêtés par le feu des biffins placés sous les ordres du maréchal Olivier de Quelboisjemechauffe.
Résultat : la cavalerie ostrogothe, percée de toutes parts par les balles vengeresses, s'en est repartie quasiment à poil, un sabot devant, un sabot derrière.
2) Pour être sourdingue, le même Tumeveumevla n'en est pas moins aussi entêté qu'une vieille mûle . Et sa ténacité a fini par payer. Car un second assaut livré, avec de l'infanterie cette fois-ci contre la ligne franchouillarde a permis de faire vaciller cette dernière. Tandis qu'une forte pression était, dans le même temps, excercée par les Teutons sur les troupes napoléoniennes qui avaient eu l'outrecuidance d'occuper une colline voisine.
Bref, là encore, faut bien le dire, l'avantage est resté aux Ostrogoths.
Une grande première pour cette armée peinte avec amour et délectation par le pointilleux Léaeronauticus. Schnaps pour tout le monde !
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DU BORTCH DANS LA PIZZA
Le 21/06/2016
Même de dos, ils voient rouge |
Avant d'en finir avec la baston de samedi, jetons un oeil pointu sur le bataillon de grenadiers de Pavlosk que je viens de peintouiller ces jours-ci.
C'est du Warlord - tête en plomb, corps en plastique - et c'est toujours, sempiternellement et même éternellement, du 28 mm.
Une autre troupe du même tonneau doit suivre avant que je réattaque l'infanterie ruskof classique (encore 13 bataillons à peindre, sans parler de la Garde).
Ca me fait penser à brûle-pourpoint à un truc qui me turlupine depuis longtemps, comme dirait DSK en se grattant l'entrejambe.
J'avais en effet lu quelque part que des Ruskofs et des Anglais s'étaient retrouvés en Italie. Je viens d'en avoir la confirmation dans l'excellent livre "Napoléon Bonaparte" qui a été édité par Larousse (celui à la couverture blanche).
Le 20 novembre 1805, un corps expéditionnaire composé de 12 000 Russes et 8 000 Anglais a débarqué dans le royaume de Naples où 40 000 soldats locaux avaient été mobilisés pour faire la nique aux Franchouillards.
Car les patrons du royaume de Naples, j'ai nommé ces pingouins de Ferdinand IV et Marie-Caroline de Habsbourg, ne pouvaient pas encadrer le ch'ti père Napo. Iis avaient même gentiment surnommé "le Corse bâtard" après qu'il se soit fait sacrer roi d'Italie quelques mois plus tôt.
Les Français étant jugés trop coriaces, les Anglais et leurs potes moujiks avaient replié leurs troupes vers le sud de la Péninsule et les Napolitains s'étaient retrouvés comme des benêts.
Du coup, Naples avait été envahie par les Français. C'est ballot, non ?
Bref, Ruskofs et buveurs de bière tiède n'avaient pas affronté les Français. Cela dit, on peut tout à fait imaginer qu'ils l'aient fait... sur une table de jeu.
Ca pourrait faire le scénario de notre prochaine baston. Hein ? Hein ? Hein ? Siouplait...
HAMBURGER HILL, FACON CHOUCROUTE
Le 20/06/2016
Les lanciers de la Vistule s'avancent et vont être pris en tenaille |
Alors, quoi que c'est-y qu'a pas counillé au centre, samedi dernier, côté français ?
Une colline grosse et alléchante comme une belle bouse de vache bien fraiche (béarnaise ou blonde d'Aquitaine ? On n'a pas su trancher) nous tendait ses bras grassouillets.
La tenir et y installer une batterie, c'était un peu comme gagner au loto.
Du coup, on s'y est précipités, tous autant qu'on était : franchouillards et ostrogoths.
C'est là que j'ai un peu vasouillé. Gasp und hildepute !
1) Obligé de laisser ma batterie d'artillerie en bas, dans la plaine, pour contrer une menace d'infanterie venant de la droite, j'ai envoyé un régiment de lanciers de la Fist... pardon, de la Vistule, occuper la colline en question.
Fidèle à son habitude, JP von Lafumeim , qui me donnait la réplique en face, a fait de même. Sauf que lui disposait de deux régiments de cavalerie, dont un hussard vétéran aux effectifs aussi nombreux que les morpions sur la tête d'une fleur du trottoir.
Résultat : je me suis retrouvé vite fait avec une menace de charge de flanc. Seule solution : décamper dare dare.
Du coup, la colline appartenait aux Teutons qui y ont installé leur batterie.
C'est con. C'est simple. Mais c'est comme ça.
D'autant plus que j'ai manoeuvré comme une bleusaille avec des dragons qui, somme toute et même en essuyant des pertes, auraient eu la possibilité de venir escagasser la dite batterie sur l'un de ses flancs. La preuve que, quand ça le fait pas, hé ben, ça le fait pas jusqu'au bout.
2) Les troupes d'infanterie autrichiennes qui accompagnaient la cavalerie du même tonneau étaient pour une bonne part composées d'unités d'élite. Un bon point face à mes fantassins vétérans qui ont eu gros à faire pour essayer de repousser leur avance. Sans vraiment y parvenir.
3) Certes, j'ai bien fait décamper en retraite deux bataillons ostrogoths plus faiblards en réussissant à percer leur dispositif à gauche de la colline. Et j'ai exercé une grosse menace sur l'infanterie que les Ostrogoths avaient sur l'autre côté de ma même colline.
Mais le teigneux d'en face m'a rendu la pareille en faisant retraiter dans le même temps l'un de mes bataillons et en menaçant de percer mon centre avec ses hussards, revenus à l'assaut.
Je passe sur les détails. L'avantage est finalement resté aux ignobles Germains.
Ach, la guerre, Gross malheur !
ps ; dans le précédent article sur l'aile gauche française, j'ai omis de préciser que l'aile en question était commandée par le vaillant général Sébastien de Tuperdsrienpourattendre, surnommé "l'ours de Nay" par ses adversaires, et le "pimpant gratouilleur" par ces dames. Allez savoir pourquoi.
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ah les pavlofs !!!!
JJ je me promet de te leur faire la deco des fameuses mitres ( Trouage a coup de boulets de 12 , dentelage a la mitaille et repassage de la toile arriere au sabot ferre de cuirassier...) On va faire dans l authentique version massacre a la tronconneuse .
au fait as tu peint le chien de pavlof ?
Le Régiment Pavlosky est emblématique de toute armée russe au même titre que le 90 l'est d'une armée britannique ou la 9 demi-brigade légère d'une armée révolutionnaire française. A l'instar de ces prestigieux régiments il possède pourtant une caractéristique uniformologique peu commune . Durant la campagne de Pologne le 2o bataillon s'illustra particulièrement lors des batailles d'Eylau, de Lindenau, d'Heilsberg et de Friedland. Au cours cette dernière, leur commandant, le major-général Nikolaï Nikolaïevitch Mazovski fut mortellement blessé par des tirs de mitraille. Pour récompenser le comportement héroïque du régiment le Tsar Alexandre Ier imposa aux grenadiers de conserver en l'état les plaques de cuivre des mitres; c'est à dire criblées d'impacts de balles et de mitrailles reçus durant la bataille. Elles furent ainsi protées jusqu'en 1914.
Dans un souci d'historicité et dés lors que le scénario joué sera postérieur à la date du 14 juin 1807 il faudra donc percer certaines mitres de trous de balles et de mitraille qu'il ne faudra pas oublier de reboucher si le scénario suivant s'avère antérieur à cette date: de quoi meubler les longues soirées d'hiver.
L'historicité en général c'est bien , mais parfois cela peu devenir vraiment, mais vraiment très pénible pour peu que votre route croise celle un drosophilo-sodomite.
La boite de Warlord comprend des mitres surmontées d'un plumet blanc et d'autres sans plumet. Ca devrait faire l'affaire.
Jean Jacques....Avant de te lancer dans la peinture d' autres bataillons de pavlofs , muni toi d une lime....Un seul bataillon ( les grenadiers ) avait les grandes mitres, les 2 autres ( Fusilisers ) avaient des mitres plus petites....
Sinon tu peux toujour juste utiliser les corps en plastique et ne pas mettre les tetes..on dira qu ils ont ete decapites par des boulets...
Ou alors tu peint les mitres en blanc facon ku klux klan pour faire une armee qui sort de l ordinaire...