Du napo dans l'air
ON S'Y PERD, VINGT DE DIOUSSE
Le 17/08/2016
J'ai beau chercher. Je me dis qu'y a un truc qui colle pas |
Ma chère et tendre, qui cumule à la maison les fonctions de ministre du Budget, de l'Intérieur, de la Justice, des Affaires Etrangères et d'Exécuteur des basses oeuvres (je n'entrerai pas dans les détails croquignolesques de ce dernier portefeuille), me dit souvent en me jetant un regard apitoyé que les hommes ne disposent pas d'un cerveau suffisamment développé pour accomplir deux taches en même temps.
Force est de reconnaitre qu'elle a en partie raison. Car, en ce moment, je suis tout tourneboulé.
Alors que je viens de me remettre aux finitions d'un bataillon de ruskofs, j'ai en effet également entrepris de repeindre mon entrée et ma cage d'escalier. La difficulté étant de ne pas se mélanger les pinceaux, du moins passé l'heure de l'apéro.
Voyons, voyons, JJ. Pose ton verre et réfléchis un peu. Pour le cordon de shako, c'est le triple 0 ou le maxi machin à rechampir ?
UNE AFFAIRE JUTEUSE
Le 09/08/2016
V'là l'endroit. Envoyez le pognon. |
Point trop n'en faut. J'en finis avec Waterloo, mais pas sans vous avoir fait une proposition parfaitement malhonnête : un investissement juteux à faire dans ce beau pays qu'est la Belgique.
Car figurez vous qu'une maison est à vendre au milieu du champ de bataille.
Elle se trouve à l'emplacement où la brigade anglaise commandée par Pack (et Picton, au dessus de lui) a jadis repoussé l'assaut de la division Marcognet.
Juste à côté de là, une stèle rappelle d'ailleurs que le 21e régiment d'infanterie de ligne a disputé à cet endroit un poker sanglant (a moins que ce soit une belote) avec les buveurs de bière tiède et les amateurs de panse de brebis farçie.
Moi, je dis ça, je dis rien. Mais si chacun d'entre vous mettait quelques euros dans l'affaire et me les envoyait, il y aurait peut-être moyen de moyenner comme on dit par chez moi.
Si, bien sûr, la vente n'aboutit pas, je garderai l'argent et je le boirai pour noyer ma détresse.
Quand on est aigrefin, autant l'être jusqu'au bout, hi,hi,hi.
Quand on est aigrefin, autant l'être jusqu'au bout, hi,hi,hi.
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LA MONTEE VERS L'ENFER
Le 08/08/2016
Pour la castagne, c'est tout droit |
Toujours à Waterloo, avec un autre exemple de la pente qu'ont gravie les cavaliers français avant de charger les godons.
Ici, on est dans la montée menant à l'endroit où se trouvaient les carrés anglais de la garde, avec Hougoumont sur la gauche.
L'arbre dont on apercoit le feuillage et dont le tronc est masqué par la pente se trouve à l'endroit où les buveurs de bière tiède étaient occupés à taper le carton, derrière le chemin des Vertes Bornes. Tandis que l'artillerie britannique, installée sur la crète, canardait les gros talons.
En voyant ça, et en sachant que le terrain était aussi spongieux que mon cervelet après une grosse murge à la Corsendonk, on comprend facilement que les franchouillards ne devaient pas avancer vite.
Faut dire ce qui est. Z'étaient couillus quand même, les gars.
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ET PENDANT CE TEMPS LA, BEBE TETE
Le 07/08/2016
Le talus, un reste du chemin creux ? Va savoir, Charles ! |
Salut les grognards ! Me revoilou après une longue absence.
Il faut dire que la cause était bonne : je suis allé (entre autres) à Lille où ma filliote a mis au monde un jeune sous-lieutenant qui n'est autre que mon premier p'tit filliot.
Vingt de diousse, ça vous file un coup de vieux ces trucs là. Mais c'est quand même rudement bien. D'autant plus que, vu la hargne qu'il met à réclamer sa ration de lait, le rejeton m'a l'air d'un sacré tignousse. Un vrai morfal.Tout à fait moi au même âge. .
Comme, par le plus grand des hasards, le champ de bataille de Waterloo n'est qu'à un saut de bagnole de la capitale des Flandres.
J'en ai donc profité pour aller faire un ch'ti tour sur la morne plaine et vérifier deux ou trois trucs. Comme par exemple l'emplacement du fameux chemin creux et la manière dont les troupes alliées se sont protégées des boulets français sur la contre-pente où le "vilain jeton" (Wellington) les avait disposées.
J'en ai donc profité pour aller faire un ch'ti tour sur la morne plaine et vérifier deux ou trois trucs. Comme par exemple l'emplacement du fameux chemin creux et la manière dont les troupes alliées se sont protégées des boulets français sur la contre-pente où le "vilain jeton" (Wellington) les avait disposées.
Détail intéressant, comme le montrent les photos ci-dessus, on peut avoir une idée du problème auquel les cavaliers français se sont heurtés, en observant le talus qui borde une partie de l'actuelle route longeant la butte du lion, côté nord.Talus dont un lampadaire permet de mesurer la hauteur.
Or, lorsque l'on se déplace plus au nord, à l'extrémité d'un parking situé le long de la même route, on se retrouve sur la contre-pente sur laquelle était placée la brigade hanovrienne de Kielmansegge. Et , de là, on repère bien le sommet du lampadaire, qui dépasse tout juste au dessus-des champs.
De là à penser que le talus en question est un reste du fameux chemin creux, il n'y a qu'un pas. Du moins, on peut toujours rêver. Ce qui est mon cas. Je l'avoue.
Si mon p'tit filliot savait à quoi son ancêtre de grand-père passe le plus clair ses loisirs, il en roterait de désolation.
UN PAVLOVSK EN CACHE TOUJOURS UN AUTRE
Le 14/07/2016
Le portedrapeau veut rien porter. Mal fichu... comme Warlord |
Le voilà en train de faire le guignol sur mon bureau. En attendant d'aller mettre une pile à ses prochains adversaires.
C'est du Warlord. Donc une gravure pas vraiment à son meilleur niveau.
Le porte-drapeau a par exemple décidé de coller bêtement l'un de ses bras contre son torse. Ce qui ne rend pas évident le placement de la hampe. Mais, bon, noyé dans la masse, ça devrait le faire.
C'est du moins mon avis. Donc, forcément, je le partage .
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JJ
On aura droit aux photos de l entree et de la cage d escalier sur le blog ?
Entree : bleu de prusse
Escalier : vert imperial
Courage !
Olive
Pour ma part j'ai tenté la peinture blanche en bombe à la place du vernis, à l'heure de l'apéro. Gros dégâts mais j'ai trouvé la solution. C'est vrai que le cerveau est parfois limité après quelques cacahuètes!
D'un autre côté, pour aller dans le sens de ta dulcinée, c'est vrai qu'on n'arrivera jamais à lancer une machine de linge sale et répondre au téléphone à notre mère en même temps! Beh oui, on est devant la télé, nous!