Du napo dans l'air
ON N'EST JAMAIS SUR DE RIEN, MA BRAVE DAME
Le 05/09/2016
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| V'là le diorama remanié et accompagné d'un texte d'explication |
Le hic avec les batailles napoléoniennes, c'est que les témoins oculaires mangent depuis longtemps les pissenlits par la racine. C'est stupéfiant. Mais c'est comme ça.
Difficile alors de vérifier l'exactitude de leurs récits. D'autant plus que ces derniers ont souvent été rédigés longtemps après les faits.
Pour une grosse baston du genre Waterloo et Borodino, c'est déjà compliqué. Mais pour une bastounette comme celle qui a eu lieu en mars 1814 à Maubourguet, dans les Hautes-Pyrénées, ca relève carrément de la supputation.
Va-t-en donc, toi, faire quelque chose d'a peu près correct avec un récit de quelques lignes glané à la va comme je te pousse sur le web ou dans les tréfonds d'une revue aux pages écornées.
Surtout quand tu essaies de comprendre les mouvements de l'époque sur une carte ou sur une vue satellite. Parce que, en prime, je sais pas si t'as remarqué. Mais les cartes qui accompagnent souvent les récits de certains combats ne présentent pas la moitié du quart des noms de lieux qui émaillent le dit récit. Raaaaaah !
Maubourguet m'a posé ce problème là. Car, compte tenu de l'emplacement des cours d''eau (l'Echez et l'Adour) qui ceinturent la ville, et de la manière dont le mouvement des troupes sont indiqués sur divers documents, ca a longtemps été bernique et peau de lapin pour essayer de dégoter un début de semblant de possible de scénario de diorama à peu près potable.
Finalement, après m'être creusé le citron qui est, je le reconnais, fort ramolli, je pense avoir trouvé une solution. Ou tout au moins une hypothèse.
On verra bien dimanche prochain lors de l'expo.
Car ca ne m'étonnerait pas que, pour la foire de la Saint Michel (c'est le nom de la manifestation qui nous accueille) un sodomisateur de moucherons bigourdans vienne, la bave aux lèvres et le sourire narquois, me dire que je me suis planté.
Car ca ne m'étonnerait pas que, pour la foire de la Saint Michel (c'est le nom de la manifestation qui nous accueille) un sodomisateur de moucherons bigourdans vienne, la bave aux lèvres et le sourire narquois, me dire que je me suis planté.
Si je suis d'humeur, je l'écouterai avec le sourire avant de lui envoyer l'une de mes tennis dans le derche. Si je ne le suis pas, je lui fais bouffer la tennis en question.
Ah mais ! C'est qu'y a des jours où y faut pas astiquoter le bestiau, nom de d'là !
TOUT JUSTE SORTIS DU FRIGO
Le 04/09/2016
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| Glacés, congelés, frigorifiés... mais bientôt prêts à castagner |
C'est ça qui est bien avec les Ruskofs : un moujik en cache toujours un autre.
T'as beau travailler un de leurs bataillons à la pièce de 12, y en a toujours un autre qui arrive derrière, l'air sournois et l'haleine embuée de vodka.
C'est ce qui est en train de se passer sur ma table de peintouillage où une nouvelle unité toute fraiche vient de débouler.
Fraiche est le mot juste. Car, comme vous pouvez le constatez, ses biffins couverts de givre des pieds à la tête, arrivent en droite ligne du goulag où un sombre sous-chef de bureau préposé à la Sécurité intérieure (un certain Wladimir P.) les avait expédiés pour un pet de travers commis par leur colonel.
C'est que ça rigole pas de l'autre côté du Niémen. Et Wladimir encore moins que les autres.
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UNE CH'TITE MODIF
Le 03/09/2016
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| V'là les lieux du drame, dans toute leur horreur |
Y a que les ahuris qui changent pas de pinceaux.
J'ai repatouillé (et même repeintouillé) l'un des décors qu'on présentera à Maubourguet.
Il s'agit de l'attaque lancée aux abords de cette commune en 1814 par les chasseurs à cheval français contre des dragons lourds hanovriens qui avaient eu la mauvaise idée de vouloir traverser la rivière l'Echez à gué.
Tirés comme des lapins (et on sait que le lapin hanovrien court pas très vite une fois qu'il a vidé son tonneau de bière quotidien), les Teutons se sont fait ensuite sabrer dans le village tout proche.
Non mais ! Sales bêtes, va !
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22, V'LA LE 21e !
Le 01/09/2016
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| Ils ont l'air tranquilles, comme ça. L'air seulement... |
Tout vient à point à qui a... un peu de temps devant soi, comme disait Mme Odette en ouvrant la porte de son établissement à tout un régiment de zouaves.
Le 21e régiment de chasseurs à cheval, qui a notamment ferraillé contre les Dragoon Guards à Maubourguet, est fin prêt.
Un sacré régiment de teigneux : il a donné du sabre à Marengo, puis à Wertingen dans la brigade Lassalle, Ulm, Austerlitz, Saalfeld et Iena. Cette dernière bataille lui permettant même d'enfoncer deux carrés et de faire 2 000 prisonniers après avoir été emmené à l'assaut par le colonel Burruyer. D'où son surnom "les bourrins de Burru". Non, je déconne.
Après avoir tâté du ruskof à Ostrowo, le 21e chasseurs à cheval est également aller se faire dorer la pilule en Espagne. Tout ça pour aller finalement goûter du plomb anglo-ibérique lors des batailles d'Orthez et de Toulouse en 1814. Des durs, quoi.
Le très vigilant Patrick Le Chevalier me demandait comment j'allais me dépatouiller de l'escadron d'élite qui , faute d'épaulettes, n'existe pas chez Warlord .
En fait, en m'inspirant du Bucquoy, je l'ai représenté avec un sous-off et le trompette (dont les épaulettes ont été "dessinées"). Bien que j'ai un léger doute sur la couleur du plumet.
En fait, en m'inspirant du Bucquoy, je l'ai représenté avec un sous-off et le trompette (dont les épaulettes ont été "dessinées"). Bien que j'ai un léger doute sur la couleur du plumet.
Détail scabreux : à Maubourguet, von Bock commandait des dragons lourds KGL. D'autres castagneurs qu'en dépit de leur fâcheux penchant pour la bière la proximité des caves de Madiran avait du énerver.
C'EST ROSE ET C'EST VICELARD
Le 30/08/2016
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| Ils sont encore en vrac. Mais la peinture avance |
Je profite de la mini-expo que le ch'ti père Vivian et ma pomme présentons le dimanche 11 septembre sur la foire de Maubourguet ( 65) pour peintouiller un régiment de chasseurs à cheval.
En l'occurence, il s'agit du 21e chasseurs qui en a décousu en mars 1814 avec l'avant garde de la cavalerie lourde du général von Bock (King German Legion) lorsque cette dernière a voulu franchir à gué la rivière l'Echez dans cette riante commune du Sud-Ouest profond.
En l'occurence, il s'agit du 21e chasseurs qui en a décousu en mars 1814 avec l'avant garde de la cavalerie lourde du général von Bock (King German Legion) lorsque cette dernière a voulu franchir à gué la rivière l'Echez dans cette riante commune du Sud-Ouest profond.
Pris en embuscade par les chasseurs à cheval qui s'étaient planqués derrière un massif d'hortensias, les hanovriens avaient vu trois de leurs hommes être décanillés, avant que le reste soit poursuivi et sabré dans le village voisin par les gaillards du 21e qui était une unité d'élite.
Un autre combat avait eu lieu par la suite près du bois de Marmajou qui se trouve au sud de Maubourguet.
Un autre combat avait eu lieu par la suite près du bois de Marmajou qui se trouve au sud de Maubourguet.
Les figs que je tente laborieusement de peinturlurer (c'est loin d'être fini) sont de Warlord et en plastique.
La couleur distinctive de leur uniforme est le rose. Le premier qui fait un commentaire rigolard à ce propos prend prend une torgnole.
La couleur distinctive de leur uniforme est le rose. Le premier qui fait un commentaire rigolard à ce propos prend prend une torgnole.
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Cette description des grandes masses est intéressante. Merci de la rappeler. Mon interrogation porte cependant sur les mouvements effectués par ces diverses troupes sur le territoire même de Maubourguet.
C'est à dire : à quel endroit exact la cavalerie lourde alliée a-t-elle essayé de passer à gué ? Où se trouvait à ce moment le 21 chasseurs à cheval ? Et surtout a-t-il chargé après que l'adversaire ait passé le gué ? Ce qui expliquerait le fait que ce dernier ait été repoussé dans Maubourguet dont les habitations se trouvent essentiellement au sud de l'Echez et de l'Adour.
Autant de détails importants quand on expose un diorama devant des gens qui - (avec Vivian, on le sait par expérience) cherchent souvent à savoir où se trouve aujourd'hui leur maison par rapport à la scène représentée.
Ca a l'air anodin, comme ça. Mais ça les intéresse bigrement.
Gasp, donnerwetter und hildepute ! Quel casse-tête !
salut, tu dois surement connaitre .
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57317074/ texteBrut
EXTRAIT de doc de la BNF en ligne
3o CAMPAGNE DU MARÉCHAL SOULT -
nous permettre l'offensive, mais concentrée tout entière au nord-ouest, elle nous laisse le champ libre pour manoeuvrer dans la direction opposée, Se Soult, en tacticien habile, va profiter de cette situation.
Le 16, au point du jour, un léger mouvement de retraite s'exécute Se ramène l'armée française' à hauteur de Lambeye. Reille occupe cette bourgade, Drouet d'Erlon cantonne à sa droite Se Clauzel est à Sinacourbe sur la route de Pau. L'étatmajor s'est établi un peu plus au sud, au village de Momy.
Le 17, l'ennemi garde une immobilité singulière -Se un silence inquiétant. Pour nous tirer de perplexité, le chef d'escadrons Damia part en reconnaissance avec cent cavaliers d'élite : la nuit, par. des chemins dérobés, il s'avance jusqu'à Hagetmau, situé à 46 kilomètres de là. A la pointe du jour, il occupe ce bourg, fait prisonnier une centaine d'hommes endormis Se revient après s'être assuré que nos ennemis n'ont pas quitté leurs cantonnements. Ce raid de cavalerie est un des plus hardis qui aient été exécutés dans les armées modernes. ' /
Le 18, de nombreuses masses ennemies se montrent sur notre droite, avec l'évidente intention de nous tourner. Soult, pour déjouer ce projet, fait reprendre la marche. Reille Se Clauzel traversent Lembeye sans s'y arrêter, passent le Louet Se la Laysa Se vont occuper le plateau de Lamayou où ils arrivent à dix heures du soir. Drouet d'Erlon est resté en arrière, sur la route de Lembeye à Maubourguet, pour protéger le mouvement.
Wellington s'aperçoit à ce moment que nous abandonnons les routes d'Auch Se de Boulogne qui mènent en ligne droite à Toulouse, pour prendie celle de Saint-Gaudens, beaucoup plus longue Se moins directe. Cette constatation lui suggère l'idée de nous devancer sur l'une des directions précédentes. Vic-en-Bigorre, point très important qui commande les trois routes, est nécessaire à l'exécution de son projet, il commencera par s'en emparer. Dans ce but, il fait avancer sa droite par Conchez Se Lembeye, son centre par Madiran Se Maubourguet, sa gauche par Castelnau, Plaisance Se Marciac. Hill, à la tête de ses deux divisions renforcées par une division de
Mais non ce sera parfait comme d'habitude !! :-)
J'adore! Non seulement c'est très bien écrit, mais en plus je suis totalement d'accord avec le fond! Alors bon courage pour la suite!
Phil.