Du napo dans l'air
LE 13e TRAVAIL D'HERCULE
Le 05/10/2016
Un chouia de verdure, c'est plus guilleret sur une scène de carnage |
On n'est pas le 1er janvier mais j'ai pris une résolution qui, comme d'hab, devrait aboutir dans 354215643214324 ans : uniformiser les dits socles, acré milliard ed'vingt de diousse !
Socles de bataillons comme socles de figs, ça va de soi.
J'ai commencé par l'infanterie française. Fouchtra ! Y a du taf. Mais pour les frapadingues du napo, rien n'est impossible.
Si, dans quelques semaines, on s'aperçoit qu'il n'y a plus aucun grain de sable sur la plage de Mimizan, faudra pas s'étonner.
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A MALIN, MALIN ET DEMI
Le 02/10/2016
Les teigneux se mettent en place. Ca va saigner |
Ce jour là, on avait innové en tirant aux dés l'emplacement des divers éléments de décor : collines, villages, forêts. Ce qui a donné un truc pas banal : les dits élements se sont retrouvés répartis de chaque côté de la table au milieu de laquelle on trouvait un grand vide aussi sidéral que préoccupant.
Il a donc fallu improviser.
C'est ce qu'on a fait avec ma pomme, ainsi que le vampire de Toulouse - j'ai nommé le sanguinolant maréchal Patricius von Laéronauticus, assisté sur sa gauche d'un nouveau venu : le rude et batailleur général Hervé de Tuperdsrienpourattendremoncochon.
Pour éviter de se retrouver à oilpé au milieu de la plaine du Milieu (comme diraient les gobelins deTolkien), on a décidé de placer le gros de notre armée franco-suédo-wurtembourgeoise sur la droite de la table. Histoire d'essayer de prendre nos adversaires de coin, de flanc, bref en vicelards.
Le hic, c'est que les pingouins d'en face étaient aussi, sinon plus, tordus que nous. Tout en ignorant eux aussi la plaine du Milieu (comme dirait Tolkien), ils ont séparé leur armée en deux pour la répartir d'un côté en un solide corps suédois et de l'autre en un tenace corps anglais.
Cerise sur le gâteau, les Anglais étaient installés avec deux batteries d'artillerie sur une colline et derrière un village qui faisaient face aux Danois censés les assaillir.
Après s'être gratté l'occiput et trifouillé les g... (mais passons sur ce détail pittoresque), on a vite compris le problème : à notre droite, notre attaque danoise risquait de se heurter à un bunker. La ligne anglaise n'étant pas réputée pour la tendresse de son feu.
Quant au centre wurtembourgeois, censé assaillir les Godons de l'autre côté, il serait vite menacé sur le flanc par le corps suédois appelé à la rescousse, avec notamment une cavalerie lourde de la garde pas piquée des verts.
On a donc fait ce qu'on a pu tandis que, sur notre gauche, Hervé-le-trancheur tenait en respect des cavaliers et des fantassins suédois ayant eu l'idée saugrenue de vouloir nous contourner.
Quelques combats de cavalerie plus tard, notre centre était sur le point d'être percé tandis que le village restait, en partie, aux mains des buveurs de bière tiède.
Mais on s'en tape. L'essentiel était sauf. Si les Godons occupaient la chapelle, nous on tenait le bistrot. Hé,hé, hé...
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UN PEU D'IMAGINATION, QUE DIABLE !
Le 25/09/2016
Personne ne se voit. Chacun franchit la rivière de son côté |
Je complète l'article précédent, en peaufinant le scénario de départ.
Les deux armées pénètrent un petit peu à la fois du même côté de la table, sans se voir car elles sont masquées par des bois et des collines.
La rivière n'est passable que par un gué, côté assaillant, et par un pont côté défenseur.
Le boulot de l'assaillant : envoyer d'abord des unités pour reconnaitre le terrain.
Le boulot du défenseur du convoi : faire passer une avant-garde pour protéger l'avance du convoi. Avant que le reste suive dans les deux camps.
Le convoi doit passer sur la route et des renforts sont envisageables dans chaque camp au bout de quelques tours de jeu à partir du milieu ou bien de l'autre bout de la table. C'est à étudier.
Leur arrivée se faire sur un jet de dé (en partant par exemple du principe qu'une estafette a été envoyée à un certain endroit au commandant de la brigade qui sert de renfort, que ce soit chez l'assaillant ou chez le défenseur.
6 : t'es une bonne estafette. Les renforts arrivent .
2-3-4-5 : t'es un peu bourré. Tu bafouilles. On te fait répéter et t'as droit à relancer le dé le tour d'après.
1 : t'est tombé de cheval. Tu t'es cassé une guibole. T'as l'air d'un con. Et pour les renforts, tu peux toujours te brosser.
Ca peut être rigolo, ça demande d'être un chouia imaginatif, ou vicelard, et ça change de l'habituel face à face comme le dirait DSK en buvant une chopine avec son pote Baupin.
LE CONVOI QU'ON VOIT ET QU'ON CONVOITE
Le 25/09/2016
V'là la scène du crime |
En attendant que l'un de mes sanglants correligionnaires, l'abominable maréchal Patricius von Laéronauticus, reçoive une réponse à un problème de salle qui se pose pour la baston du 1er octobre (on croise les doigts, les oreilles, les... enfin tout ce qu'on peut), je suis en train de concocter le décor que je vais présenter les 22 et 23 octobre lors du salon Burdigame, à Cenon.
Comme la règle générale est de proposer des initiations, j'ai imaginé un ch'ti scénario de guet-apens avec un convoi à capturer, si des volontaires se présentent. Par exemple en faisant entrer les armées brigade par brigade du même côté de la table. Faut que je travaille ça.
Une des autres possibilités étant la bataille classique. Ce qui n'empêche pas d'ailleurs le scénario du convoi pour corser un peu l'affaire.
J'en ai aussi profité pour adapter le décor aux dimensions de la table dont je disposerai, en ajoutant d'autres plaques : un peu plus courtes en profondeur, pour atteindre 1,6O m, et un peu plus longues pour atteindre les 3,70 m ... en longueur, évidemment, hé banane !.
Après, va falloir choisir les armées en présence.
Je serais bien tenté par une baston 1814 avec Ruskofs et Prussiens qui baguenaudent dans l'Est de la France ou bien qui rodent aux portes de Paris à la recherche de tripou de grenadier français.
Affaire à suivre comme dirait mon confesseur en emboitant le pas à une pécheresse.
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DU NAPO SUR UN ROCHER
Le 23/09/2016
Mes gros talons en piaffent déjà d'impatience |
J'attends confirmation mais il est probable qu'une table napo 28 mm venue du Grand Sud sévisse lors du salon Burdigame (ex-Stratéjeux) qui se tiendra les 22 et 23 octobre au Rocher Palmer, mirifique salle dont s'enorgueillit la ville de Cenon (33).
Une occasion d'initier au jeu tous ceux qui ont un peu de plomb dans la tête, ou pas du tout, c'est égal.
Les dimensions possibles de la table (au minimum 3 m) ont été transmises en haut lieu et, dès que le feu vert me sera donné, j'emballe les décors.
Ca sera aussi l'occasion de retrouver un tas de vieux fadas de la fig que je n'ai pas croisés depuis l'époque où les diplodocus gambadaient joyeusement dans les vignobles girondins, le noeud pap de travers et bourrés comme des huitres, ça va de soi.
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Dans la nuit du 14 au 15 juin 1815, le capitaine chargé de transmettre les ordres pour la journée au Général Vandamme erra toute la nuit sans le trouver. Durant son errance nocturne la capitaine fit une chute de cheval et se cassa la jambe.
Le commandant du 3o corps avait du céder la veille aux soir aux unités de la garde impériale le campement qu'il avait choisi et de dépit s'était installé pour la nuit dans un coin difficile à trouver.
Vexé de n'avoir toujours pas été élevé à la dignité de Maréchal par l'Empereur comme son camarade Grouchy le général Vandamme ne s'alarma pas de ne pas avoir reçu ses ordres durant la nuit et attendit le matin pour s'enquérir de ceux-ci. Le retard qui en résultat dans la mise en route des troupes placées sous ses ordres contraignit l'Empereur à faire enlever le pont de Charleroi par le Génie et les marins de la garde après quoi la garde du se ranger de coté pour permettre aux troupes de Vandamme de franchir la Sambre afin de reprendre leur place en tête du dispositif.
Du fait de ce retard et de la mauvaise volonté de Vandamme à obéir à Grouchy notamment lors du combat de Gilly les prussiens de Pirch pourront se replier au soir du 15 juin sur Fleurus et se regrouper le lendemain à Ligny où Blucher livrera un combat honorable qui lui permettra de déboucher au soir du 18 juin sur la droite française.
Moralité : dans la nuit du 14 au 15 juin Napoléon a du tiré un 1 aux dés et c'est ainsi qu'il fut battu trois jours plus tard à Waterloo.
Napoléon avait dit s'agissant du général Vandamme dont les activités de pillard en Espagne lui avait été rapportées : - si j'en avait deux j'en ferai pendre un - . A mon avis il n'aurait pas du attendre.
Pour l'entrée des renforts, voici ce que proposait un vieux scénario des "Aigles" sur Quatre-Bras, concernant les renforts (question arrivée de renforts, Quatre-Bras, ça se pose là!).
fin du 1er tour: 6 au dé, les renforts arrivent
fin du 2eme tour: 5 ou 6 au dé, les renforts arrivent au tour 3
fin du 3eme tour: 4, 5 ou 6, les renfort arrivent au tour 4, etc....
Ce qui veut dire qu'au tour 7 au plus tard, les renforts arrivent!
Ensuite il faut adapter les renforts. Est-ce toutes les forces adverses qui arrivent? Une division? Une brigade d'infanterie, ou de cavalerie? Bref, du peaufinage à faire, mais tu as raison, ça rends les parties beaucoup plus "piquantes", comme dirait le maire d'Espelette!