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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

JE LE DIS COMME JE LE PENSE, MON POTE

Le 24/10/2016

En pleine baston. Le convoi ne passera pas. Mes jagers à cheval ruskofs étaient de sortie. Bistro ! Bistro ! La table napo : 3,70 m par 1,60 m. Ca suffit pour s'amuser L'incroyable château médiéval et Philippe qui ricane dans son casque

En pleine baston. Le convoi ne passera pas.
En pleine baston. Le convoi ne passera pas. 
​On est venu. On a jouu. On est repartu.
​L'infâme général Vivian de Labelleoasis et ma pomme revenons de Burdigame (ex-Stratéjeux), le salon du jeu qui s'est déroulé le week-end dernier à Cenon, aux portes de Bordeaux.
​L'impression générale est, disons... mitigée.
Côté jeu : rien à regretter. Le scénario d'attaque de convoi français par des Russes en 1812 que l'on avait mijoté a tenu ses promesses et a donné lieu à bien des casse-têtes côté français. Car l'affaire n'était pas simple.
​Pour les prochaines fois, s'il y en a, quelques modifications seront apportées : un bois au lieu d'une colline pour compliquer le taf des Russes qui avaient la partie un peu trop facile, et très vraisemblablement plus de cavalerie chez les Français dont les bataillons d'infanterie seront réduits d'au moins un élément.
​Une chose est certaine : concocter un scénario, c'est pas simple si l'on veut que les choses soient à peu près équilibrées entre les deux camps. Il faut tester, re-tester et re-re-tester, comme dirait DSK en renfilant son falzar pour la 325432122e fois de la matinée.
​Néanmoins, c'est très rigolo. Car ça exige beaucoup de mouvements et les possibilités tactiques sont variées. A refaire pour d'autres expos, donc.
​Côté manifestation par contre, ben, à mon grand dam, le bilan n'est pas le même.
​D'abord, le Rocher Palmer, c'est peut-être prestigieux, mais c'est pas fait pour ça.
Ce vaste espace culturel plus propice à accueillir des conférences et des concerts prend en effet l'allure d'un labyrinthe insondable lorsqu'on y éparpille plusieurs animations.
​Quand, en plus, aucun panneau digne de ce nom n'a été prévu pour signaler aux visiteurs la présence de tel ou tel événement, ça devient duraille pour les exposants qui se trouvent au fin fond des locaux. C'est à dire nous zotres.
​Résultat : les jeux de figurines ( y en avait pourtant de sympas) qui se trouvaient au sous-sol, et au fond d'un couloir mal repérable se sont fait vampiriser par les animations qui se trouvaient avant eux, le long du parcours en forme de dédale proposé aux visiteurs.
​Si ça se bousculait par ailleurs, nous, on a vu passer très peu de monde. Quasiment oualpé, bernique, macache, et à peu près que dalle, malgré les efforts déployés par l'illustrissime Philippe-le-croisé-du-Périgord, pour nous amener du peuple.
Ce qui suscite quelques interrogations quand on s'est cogné 2h30 de bagnole pour venir et qu'on a réservé deux paddocks dans une chambre d'hôtel borgne (à propos, je confirme, le général de Labelleoasis ronfle comme un vieux four à bois mal tisonné).
​Quand on sait que l'une des conditions pour être accepté en tant qu'exposant était de proposer une animation intégrant obligatoirement des visiteurs, moi, je trouve ça... cocasse.
Certains membres de la féroce tribu des Girondins-têtes-de-chiens ont le sens de l'humour.
​Attention. Je mordille un chouia. Mais je dis pas ça méchamment. Loin s'en faut. C'est certainement pas facile d'organiser un truc pareil.
​Par contre, du côté des organisateurs (fort contents parait-il parce qu'ils auraient fait plus d'entrée que l'an passé), y a peut être deux ou trois choses à revoir.
Y compris la taille des sandwiches de 12 cm vendus 2,50 €. Bienvenue chez Liliput,comme dirait le même DSK.
Heureusement, on était aussi venus là pour voir , ou revoir, quelques vieux potes. Ca fait toujours plaisir. Sachant qu'à une époque où le virtuel est roi, un clavier d'ordinateur ne remplacera jamais une franche poignée de main bien poisseuse.
Pour conclure tout ce tintouin wargameur, à franchement parler, pour 2017, on se tâte. Revienda-t-y ? Reviendra-t-y pas ?
Comme le disait ce saint homme de Bonaparte en éperonnant son dromadaire galeux quelque part du côté de l'Egypte, prêcher la bonne parole napo dans le désert sans même voir un mamelouk se radiner, c'est bien joli. Mais ça va une fois.

 

PERRY SE REMUE LES GUIBOLES

Le 20/10/2016

V'là les bestiaux. Y a plus qu'à peindre.
V'là les bestiaux. Y a plus qu'à peindre. 
​Je ne sais pas si c'est l'effet du Brexit et la baisse de valeur de la livre qui ont poussé les amateurs de  haddock à la sauce à la menthe à se dépêcher de faire des affaires. Une chose est sure : les figs de Perry arrivent maintenant à vitesse grand V dans ma boite aux lettres.
Alors qu'avant, j'avais largement le temps de me tourner les pouces et les gros orteils (excercice éminemment délicat quand on est occupé à peindre avec les mêmes orteils) avant de voir arriver mes commandes.
​La dernière en date concerne des cuirassiers ruskofs qui préfigurent le début de ma cavalerie lourde moujik. Parce que les cosaques, c'est bien joli, mais ça vaut quand même pas tripette dans les face à face un peu teigneux.
​J'en ai profité pour ajouter quelques généraux. Car - c'est bien connu - le ruskof est solide, mais  il est du genre dur de la feuille quand on lui dit d'aller au carton et quand il n'a pas reçu sa rasade de vodka.
​Or mes tonneaux sont vides. Je n'ai plus que de la Bavaria sans alcool dans mon frigo. Aaaaarrggggh ! Enfer et damnation  !

 

REVUE DE DETAIL

Le 14/10/2016

Vivian-le-terrible, à la tête du convoi français Ca cartonne vite, dès les premiers tours La cantinière va vivre des heures... cocasses

Vivian-le-terrible, à la tête du convoi français
Vivian-le-terrible, à la tête du convoi français 
​Avec le perfide général Vivian de Labelleoasis, on a testé aujourd'hui le scénario d'attaque de convoi qu'on présentera à Burdigame. Hé ben, c'est rigolo comme tout .
​Il y a de l'action, de la surprise, et beaucoup de mouvements.
​Même si quelques points restent encore à éclaircir.
​Qu'est-ce qu'on fait par exemple d'un attelage pris aux Français  ?
On le fait sortir de la route et on l'embarque ? Ou bien, sur un jet de dé - 5 ou 6 par exemple - on y met le feu ?
​L'affaire mérite des réponses urgentes.
​Lors de notre test, l'une de mes sotnias de cosaques a en effet mis la main sur le chariot de la cantinière.
​En ce moment, ces rustauds sont en train d'enseigner à cette dernière  quelques  délicates figures de style slave : la brouette de Vladivostok, la rape de Mourmansk, le tire-bouchon d'Archangelsk, le démonte-pneu de Novissibirsk et j'en passe.
​Quelqu'un pourrait-il  indiquer à la donzelle éplorée un moyen de sortir rapidement de cette mauvaise passe ?
Après tout, comme dirait Donald-le-délicat,  il y va quand même de l'honneur d'une demoiselle.

 

 

UN SCENAR' MORTEL, MON POTE

Le 12/10/2016

Les lieux du carnage, en pleine répète La table d'autopsie mesure 3,70 m de long

Les lieux du carnage, en pleine répète
Les lieux du carnage, en pleine répète 
C'est plus compliqué que ça en a l'air.
Je suis en train de me trifouiller les méninges pour concocter un scénario d'attaque de convoi en prévision de la table napo que je vais présenter les samedi 22 et dimanche 23 octobre avec l'odieux général Vivian de Labelleoasis lors du salon Burdigame (ex-Stratéjeux) qui se déroulera au Rocher Palmer, à Cenon.
​Pour les ignares, le Rocher en question, c'est pas un chocolat. C'est une salle polyvalente qui en jette un max.
Quant au principe de Burdigame, c'est d'initier Quinenveut au wargame. C'est à dire tous les pingouins que ça intéresse.
​Le convoi à attaquer comprend trois attelages (une ambulance, le fourgon d'une cantinière et un wagon de munitions d'artillerie) qui s'avancent séparément, et péniblement, sur une route de Russie en 1812. Leur but : traverser toute la table.
​De l'infanterie et de la cavalerie ainsi qu'une batterie de 6 livres sont censées protéger ces inconscients.
​Quant aux agresseurs, ils sont tout ce qu'il y a de plus moujik.
​L'idée, c'est de faire entrer les troupes par petits groupes à des endroits différents, et d'imaginer des renforts qui interviendront (ou pas) sur un jet de dé.
​Tu chopes un attelage, tu marques un point.
​Mais, à vrai dire, on s'en tamponne un peu le coquillard.
L'essentiel étant de montrer comment on peut jouer napo. C'est à dire bouger napo, gamberger napo, et hacher l'adversaire napo.
Fin, fin, fin... comme d'hab.

 

UN "PETIT" BATAILLON

Le 08/10/2016

V'là les zigotos
V'là les zigotos 
Le resoclage de mes figs se poursuit. Y a du taf. Mais ça progresse.
​Là, sur la photo, il y a 25 bataillons de franchouillards dont je dois griser les grains de sable qu'ils foulent rageusement aux pieds.
​A une trentaine de personnages près, et à taille réelle, cela représente presque un bataillon de type 1813, lorsque les rangs de l'armée avaient fondu en même temps que les neiges de Russie.
​A l'époque, les six compagnies qui composaient traditionnellement les bataillons n'étaient plus à 120 hommes mais à 80 hommes en moyenne.
​N'empêche, ça fait de la masse quand même.
​Encore près de 200 figs à travailler en plus de tout ça et ça sera bon.
Allez JJ, fais comme pour le plafond, accroche-toi au pinceau et lâche pas prise !

 

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