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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

BEN, MOI JE VOUS LE DIS, CA JETTE UN FROID

Le 31/12/2016

V'là le bouquin. Merci fiston ! Un récit... glaçant. Ca va de soi

V'là le bouquin. Merci fiston !
V'là le bouquin. Merci fiston ! 
​Avant d'attaquer le mijotage du curry d'agneau que je me propose de concocter derrière mes fourneaux saint-sylvestriens, je viens de tourner la dernière page d'une BD que mon fiston m'a offerte pour mon petit Noël (c'était ça ou un déambulateur... J'ai pris la BD).
C'est consacré à la bataille de la Bérézina et c'est paru chez Delcourt, dans la série "Champs d'honneur".
​Le scénario est un peu tiré par les tifs : un échange de courrier entre un officier français émigré qui combat chez les Ruskofs et un médecin franchouillard qui s'est pris de sympathie pour ce bougre-là.
Tous deux se racontent leurs misères au cours de diverses campagnes et on se demande bien comment les malles-postes ont pu passer à travers les lignes entre deux bastons. Mais bon... fallait trouver un fil rouge.
​Pour le reste, ça me parait bien documenté et ça ira rejoindre les bouquins de ma biliothèque napo qui commence à prendre l'embonpoint d'un fêtard d'après réveillon.
​La lecture de la BD m'a d'autant plus intéressé que, dans le même temps, je suis en train de poursuivre  l'excellent récit du capitaine Gervais ("A la conquête de l'Europe"), un bouquin déniché voici quelques mois dans la cour de la vieille bourse de Lille.
​J'en suis justement à la retraite de Russie et au passage de la Bérézina.
​Vus les détails croquinolesques que le ch'ti père Gervais fournit dans son bouquin, ça me donne l'occasion de constater, une fois de plus, que la réalité dépasse souvent de fort loin la fiction.
Acré millard ed' vingt de diousse ed' saleté de retraite ! Y z'ont pas rigolé les grognards à cette époque.
​Bon ! C'est pas tout ça. Essuyons une larme gelée sur ces turpitudes congelées , sortons les casseroles et attaquons la bête qui sommeille en morceaux dans mon frigo.
Bon réveillon, m'sieurs dames !


 

 

J'AI UN DOUTE

Le 25/12/2016

Evidemment, ça surprend l'ennemi. Mais pourquoi ils rigolent en face ?
Evidemment, ça surprend l'ennemi. Mais pourquoi ils rigolent en face ? 
​Finalement, je me demande si l'idée de nommer le Père Noël à la tête de mon armée anglaise était judicieuse.
​Car, en dépit de sa réputation incontestable et de sa légendaire rapidité de déplacement, le bonhomme a commencé à prendre des décisions, disons quelque peu contestées par la troupe.
​Comme cette idée surprenante de doter les dragons lourds KGL de nouvelles montures.
​Je vous laisse juge. Mais une chose est sure. Ca fait jaser.

 

ALLEZ ZOU ! ON FAIT LE MENAGE

Le 25/12/2016

V'là le patron. Vingt de diousse, l''a pas l'air commode.
V'là le patron. Vingt de diousse, l''a pas l'air commode. 
​Vu les piètres résultats de mes récentes tactiques, j'ai décidé de procéder à un vaste limogeage dans mes états-majors.
​Ceux dont je disposais iront désormais casser des cailloux dans un sombre bagne des Pyrénées, tandis que des galonnés plus expérimentés prendront leur place.
​Pour les Anglais, j'en ai justement trouvé un qui me parait particulièrement adapté à la situation : rapide comme l'éclair (il n'utilise pas des chevaux mais des rennes), souple comme une couleuvre (quand il n'arrive pas à passer par la porte il se faufile par la cheminée), fourbe comme un Landais (il ne boulotte que du magret de canard rissolé dans la graisse d'oie, d'où son sympathique embonpoint), et ne jurant comme moi que par la bière Belge (ce qui changera les Godons de leur abominable bière tiède) , ce gaillard là vient de passer une revue de détail des troupes alignées dans mon bureau.
​Hé ben, moi, je vous le prédis, les mecs. Ca va pas rigoler dans les chambrées.
Comme le disent les Anglais, ça va même être ...hotte. Hi,hi,hi.
​En attendant, joyeux Noël à tous !

 

LA GNAC DU COSAQUE

Le 17/12/2016

V'là les trois gaillards. La batterie va décamper
V'là les trois gaillards. La batterie va décamper 
​Et voilà, tout est réparé.
Entre deux séances de ponçage et en attendant de me mettre à la peinture du plafond de mon bureau, j'ai re-déniché la photo de la charge de mes cosaques.
Un mot qui voudrait dire à l'origine "hommes libres" ou "sans attaches" et qui, selon l'éminent professeur Alfred von Wikipedius, pourrait provenir... de l'arabe. Tant il est vrai que l'on oublie parfois que nos puissants voisins russes ont des origines multi-ethniques.
​Comme je l'expliquais dans mon défunt article, ces cosaques là - qui ne sont ni enrégimentés et pas trop disciplinés - se sont payés le luxe de charger une batterie franchouillarde attelée.
Car notre règle de jeu, écrite  en 1812 par Saint Théodule de Napoléonitude (un pieux homme mort dans la neige en martyr, couvert de givre, alors qu'il était en train de couler un bronze sur les berges de la Bérézina) précise bien que toute batterie attelée chargée par des zigotos à cheval doit décamper dare dare en retraite.
​Certes, la charge en question n'a retardé la dite batterie que d'un tour de jeu ou deux et les cosaques ont du à leur tour plier bagages devant la cavalerie française. Mais l'action fut belle et elle apporta un peu de baume sur les plaies douloureuses que nos troupes subirent par la suite sur leur aile droite.
​Ca vaut bien une ch'tite récompense. Double ration de vodka pour tout le monde !

 

 

INCROYAB' ! LA VICTIME REVIENT SUR LES LIEUX DU CRIME

Le 16/12/2016

On laisse un trou à l'aile gauche. Les Françait en profitent Un gros paquet d'infanterie face à la batterie russe. Ca passera A gauche, ça coince. A droite, ça passe. Simplissime L'aile droite ruskof va être assaillie par la masse franchouillarde Les Ostrogoths s'enfournent dans le village. Aie !

On laisse un trou à l'aile gauche. Les Françait en profitent
On laisse un trou à l'aile gauche. Les Françait en profitent 
​C'est le ch'ti père Napo ou un autre pingouin qui l'a affirmé, j'sais plus, une bonne torgnole vaut le plus vaseux des bavassages.
Euuh non, pardon, un bon dessin vaut le plus long des discours.
​Je profite donc d'une insomnie passagère, hé oui ça arrive, ainsi que de l'arrêt nocturne de mon chantier de peintouillage (j'adoooore retaper un plafond !) pour réparer le naufrage corps et biens de l'un de mes articles engloutis dans mon ordi. Bref, pour revenir sur la tannée de samedi dernier.
​Non pas que je sois adepte des cilices et autres ustensiles de curetons masos, mais un retour sur quelques photos fournit, après tout, bien des enseignements.
​Car , là, on voit clairement les défauts de notre dispositif, trop resserré, trop entassé derrière un village sur notre aile gauche  et pas assez renforcé sur notre aile droite  où un mélange d'infanterie et de cavalerie aurait sans doute été bénéfique. Tout comme l'aurait aussi été le placement de deux canons sur une colline.
​Mais, passons. On refait pas l'Histoire. Jugez sur pièces, mes seigneurs. Comme le disait ce bon monsieur Desproges : "Bien mal au cul, fait mal au cul".

 

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