Du napo dans l'air
PATRON, REMETTEZ NOUS CA
Le 21/01/2017
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| La scène du crime. Atroce n'est-il pas ? |
La bataille disputée cette fois-ci dans le riant bourg landais de Cazères-sur-Adour a une nouvelle fois été marquée par l'efficacité de la tactique de Monseigneur Lafumée, qui a littéralement enfoncé le centre ostrogoth. Tout en démontrant qu'en matière de dés limés, et de fabrication de 6, il n'est pas non plus le dernier de la classe.
Aux ailes par contre, ca a été une autre histoire : les Français subissant sur leur gauche une, certes tardive, mais réelle pression teutonne, tandis que mes Ruskofs leur donnaient à droite quelques fils à retordre, en s'offrant en prime quelques succulents cuissots de carabinier roti à la braise. Miam !
Bref, ça a castagné. Après tout, on était venu pour ça et c'est tout ce qu'on demandait.
Quant au Saint Emilion servi à l'heure de la pause, je n'en dirai que deux mots : rââââh lovely !
Un CR est à suivre. Mais pour le moment, j'ai une bagnole à décharger et une Queue de charrue à siroter. Faut jamais perdre de vue les choses essentielles.
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JOJO LA TERREUR
Le 20/01/2017
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| V'là le gugusse. Sacré personnage, hildepute ! |
Après avoir terminé l'excellent "A la conquête de l'Europe" dans lequel le capitaine Gervais raconte ses pérégrinations, je me suis attaqué à la biographie de Joseph Fouché, ancien ministre de la police du ch'ti père Napo.
Un spécialiste de la virevolte, jonglant toujours entre deux camps et appliquant à la lettre cette magnifique formule que devait inventer bien plus tard un autre homme politique français, Edgar Faure : "Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent".
Ce révolutionnaire forcené à qui l'on doit les massacres commis à Lyon dans la plaine des Brotteaux (les condamnés, attachés les uns aux autres, y étaient mitraillés au canon), mais aussi - on l'oublie parfois - l'obligation faite aux riches de nourrir et habiller les pauvres, est devenu par la suite le garant de l'ordre sous le Directoire et l'Empire avant d'être nommé ministre de Louis XVIII.
Il a fini sa longue carrière en étant rétrogradé ambassadeur parce que quelques esprits chagrins (et royalistes) lui reprochaient d'avoir voté la mort de Louis XVI pendant la Révolution. Chipoteurs, va !
Bref, un maitre es-jonglerie, malin comme un singe, glissant comme un savon et souple comme une anguille.
Faudrait peut être que je m'en inspire dans mes prochaines stratégies. Parce que pour le moment, acré vingt de diousse, ça craint.
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A L'EST, Y A TOUJOURS DU NOUVEAU
Le 18/01/2017
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| Pour le moment, ils apprennent à marcher au pas |
Ce ne sont pas les réserves de figs qui manquent dans mes tiroirs.
En effet, il me faut encore peindre quatre unités comme celle-ci ainsi que plusieurs bataillons de légers et toute une brigade de la garde pour disposer d'une armée digne de ce nom.
C'est à dire ENOORRRMMME !
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MANQUAIT PLUS QUE CA
Le 17/01/2017
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| Ca rend mieux en ajoutant ça à l'ensemble |
Et maintenant, y a plus qu'à attendre que la Grande armée repasse le Niémen.
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FAITES CHAUFFER LES BOULETS
Le 16/01/2017
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| V'là l'engin. L'ensemble fait 26,5 cm de long sur 7,5 cm de large |
Voilà la pièce de 12 livres ruskof et son équipage, prêts à envoyer leurs boulets sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à un franchouillard .
Je dois encore y ajouter les sangles permettant aux chevaux de tirer ce "manicraque" comme on dit dans le Nord, ainsi qu'un ou deux buissons en corde made in Laeronauticus (en fait, faut que je dégotte la bonne corde, bien épaisse).
Le sol a été réalisé en jaune ocre de Model color, teinté par endroits de marron plus sombre et saupoudré toujours par endroits d'un peu de mini-gravier que je noie dans un lavis de peinture.
Le flocage est posé sur la peinture encore humide pour qu'il se colle en séchant.
L'idée, c'est d'avoir un sol clair mettant en valeur les chevaux sombres.
Bon, ben maintenant, faut que je compte mes sous pour savoir à quoi je vais m'attaquer en cavalerie, cette fois-ci : des dragons peut être. Il me reste aussi un tas de bataillons d'infanterie à recruter.
Allez JJ, lâche pas la bride !
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Je fais mes fonds de tiroir et si j'en retrouve je te ramène de la corde pour ce weekend. Au pire on s'en servira pour pendre nos "ennemis" du jour. ;)
Vengeance!
C'est vrai que j'ai la gausserie facile. On se refait pas. Cela étant, merci de ces (toujours) précieux rappels techniques. Je vais repeindre le gant, que j'ai en fait trop grisé pour simuler la saleté de l'usage.
Par contre, Perry a gravé cet artilleur avec un gant à chaque main. On leur pardonnera volontiers cet excès d'enthousiasme tant il est vrai qu'avec les Anglais, on ne sait jamais trop reconnaître sa gauche de sa droite.
Le grand délicat dont vous semblez vous gausser n'a chaussé qu'un seul gant à la main gauche. Il a pour fonction d'obstruer la lumière du tube durant le rechargement de la pièce. En effet si des résidus de poudre venaient à brûler encore après le passage du refouloir et de son chiffon humide la charge de poudre pourrait exploser prématurément durant son introduction endommageant la pièce et blessant les membres de l'équipe de pièce. Je ne pense pas vous apprendre là grand chose toutefois il apparaît que le gant que vous avez peint présente de jolis reflets métalliques tandis qu'il me semble qu'il était en cuir. Les artilleurs français utilisaient quant à eu un doigtier plus discret sans doute mais lui aussi en cuir. Pour vous convaincre de modifier la couleur du gant de votre artilleur je vous invite à poser votre main gauche chaussée d'un gant métallique sur la plaque chauffant de votre cuisinière au moment où madame en retire la casserole de soupe toute fumante: effet garanti. En dépit de la protection offerte par le gant en cuir dont il est détenteur la chaleur du tube pouvait atteindre une température extrêmement élevée durant la bataille. Votre artilleur est probablement droitier et vous avez sans doute compris pourquoi votre artilleur porte son gant de protection à la main gauche surtout si vous avez suivi mon précédent conseil. A propos vous êtes droitier j'espère ?