Du napo dans l'air
CA, C'EST FAIT
Le 06/02/2017
V'là les biffins, tout peints, tout frais |
Parmi elles, on trouvera bien sur une brigade de la garde (marins, chasseurs, Semenovski et Preobrajenski) qui est encore à peindre.
Au total , 32 bataillons dotés de 3 batteries. Sans compter la cavalerie, ça va de soi.
De quoi alimenter quelques bonnes bastons et expos.
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LES P'TITS GARS DE VILNA
Le 05/02/2017
La fiche de chez Perry qui accompagne les figs à peindre |
Fier comme un bar-tabac, celui-là brandira le drapeau du régiment de Vilna, l'ancien nom de Vilnius, actuelle capitale de la Lituanie.
L'une des particularités de cette cité est, soit dit en passant, de posséder un chapelle dédiée à l'évêque orthodoxe Tikhon de Zadonsk. Un prélat qui, contrairement à ce que pourrait laisser penser son prénom, était tout sauf un demeuré mesurant moins de 1,60 m. Côté goupillon, c'était même un grand homme.
Pour en revenir à nos moutons, les bataillons russes sont à 16 figs et comprennent trois compagnies de biffins de base auxquelles viennent s'ajouter des pelotons de grenadiers et de voltigeurs (strelki).
Les grenadiers exhibent sur leur shako un plumet bien pratique pour dépoussiérer la chambrée quand on ne va pas s'étriper sur le champ de bataille.
Les voltigeurs, eux, sont reconnaissables à un pompon jaune canari.
Autre spécificité slave : les cordons noués autour de la poignée du sabre court ,que tous portent au côté pour découper des cuissots de fantassins ennemis, sont de couleurs différentes selon les compagnies : vert et blanc, vert et bleu, vert et orange par exemple pour le 2e bataillon d'un régiment . Ca change encore pour les autres bataillons.
Bref, chaque chose à sa place et chaque place a sa chose.
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VOUS VOULEZ UN GLACON DANS VOTRE VODKA ?
Le 29/01/2017
V'là le plan dont je vais m'inspirer |
Ca se jouera toujours sur une table de 3 mètres de long par 2 m de large, toujours avec des entrées échelonnées de troupes, et va falloir gamberger - donc tester, re-tester et re-re-tester - pour bien équilibrer les forces en présence . Car, réflexion faite, le scénario de l'attaque de convoi, que je vais rectifier et d'ailleurs rejouer d'ici quelque temps en Béarn, manquait un chouia de cavalerie du côté des franchouillards.
Pour la Bérézina, le principe restera le même : faire traverser une partie de la table, et donc la rivière gelée, à des troupes et à un convoi surgelé avant que les Ruskofs ne tombent sur le rable de tout ce beau monde.
Comme j'ai aussi peint une bonne vingtaine de trainards dépenaillés français, dont certains fuient en traineau, je tiendrai compte dans le scénario de la gène que peut poser la présence d'une foule de frileux affolés, et du casse-tête que pose son évacuation. Tout cela entrant aussi dans les critères de victoire.
Comme de bien entendu, le vainqueur gagnera un esquimau glaçé.
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LES REVENANTS
Le 25/01/2017
Ces deux photos sont de Arnaud Rossignon (La République des Pyrénées) |
Des fouilles effectuées sur le site de l'ancienne école maternelle d'Orthez ont permis de mettre à jour les squelettes d'une fosse commune pouvant dater de la bataille livrée en Béarn en février 1814. Lorsque les troupes commandées par le maréchal Soult ont affronté les Anglais et les Portugais sur les collines allant d'Orthez au village de Saint Boes.
Une pierre à fusil, un boulet et des balles ont en effet été retrouvés parmi les ossements. Preuve que ces gens là n'étaient pas simplement venus sur place pour taper une belote.
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Y AVAIT COMME UN OS
Le 22/01/2017
L'aile gauche alliée, tenue par les Russes |
On en voulait. On a donc tenté.
Samedi, le mot d'ordre donné aux austrogo-moujiks qui composaient l'armée alliée opposée aux Français était simple : on avance, on croise le fer, on serre les fesses et on ne cligne pas des yeux. Histoire de nous changer de la dernière baston où l'on avait plus subi qu'autre chose.
Le hic c'est que, face au diabolique JP de Lafumée de Pasdemiséricorde, commandant en chef des troupes franchouillardes et secondé par le déterminé (et fort sympathique) Hervé de Jenedemandequàtencollerune, on s'est une nouvelle fois retrouvé face à un flanc refusé.
Le résultat n'a pas trainé.
Sur notre aile droite, l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie autrichiennes commandées par l'Himalaya du Napo - j'ai nommé le gigantesque Didier van Blue Swede Shoes - ont été contraintes d'entamer un fastidieux marathon sur leurs gambettes plombées avant d'arriver au contact de l'adversaire. Vu qu'en début de partie elles avaient en face d'elles bernique, peau de balle, peanuts, que dalle et walou. Ce qui, on en conviendra, n'est pas grand chose.
Sur notre aile gauche, les Ruskofs ont vite fait face à un solide parti d'infanterie adverse ainsi qu'à une non moins costaude cavalerie française (cuirassiers, carabiniers, hussards, lanciers, chevau-légers) qui n'avait qu'une envie : les déborder.
Au centre, tel le petit Poucet, le vaillant Patricius von Laéronauticus, s'est retrouvé avec trois bataillons de grenadiers allemands (classés élite quand même), un régiment de cavalerie légère et une batterie autrichienne face à une colline que visait en fait le gros de l'attaque des amateurs de camenbert. Bataillon de la Garde et lanciers rouges y compris. Bonjour l'ambiance !
L'oeil à tout et le sourire sardonique, Lafumée était comme à son habitude au four et au moulin, distribuant les consignes, présent partout : a gauche à droite, au centre, devant, derrière, dessus, dessous, à l'intérieur et même dehors (le temps de discuter stratégie avec son acolyte, loin des oreilles ennemies).
Une nouvelle preuve que le don d'ubiquité des guerriers de la féroce tribu des Girondins-Têtes-de-Chiens n'est pas une légende.
En plus, avant de partir, il avait du se plonger les deux mains dans un bénitier. Car la rafale de 6 qu'il nous a servie avec un dé même pas limé relevait du miracle. Bref, il était en forme et le ciel était avec lui. Maldita !
Et nous alors ? Hein ? Hein ?
Perso, décidé à causer cette fois-ci quelques soucis à des franchouillards plus solides au moral que mes moujiks, j'avoue n'avoir pas trop regardé ce qui se passait ailleurs.
Van Blue Swede Shoes, lui, usait ses semelles en cherchant à rejoindre l' aile gauche française qu'il apercevait loin, très loin, devant ses baionnettes.
Du coup, Laéronauticus s'est retrouvé quelque peu démuni lorsque un gros paquet de franchouillards a investi, avec son artillerie, la colline qui lui faisait face avant de lui tomber sur le rable à bras raccourci et enfoncer notre centre.
Certes, en fin de journée, la menace ostrogothe était sérieuse sur l'aile gauche française tandis que mes Ruskofs, eux, n'avaient pas démérité, loin s'en faut.
Les ch'ti gars de Vladivostok se sont en effet offert le plaisir de progresser à l'aile et de faire reculer deux unités d'infanterie tentées de venir conter fleurette à ma toute nouvelle pièce de 12 livres.
Cela, tout en mettant le souk dans la cavalerie franchouillarde escagassée par des cosaques perfidement planqués dans un bois, et emberlificotée par les manoeuvres de chasseurs à cheval russes sufisamment couillus pour venir astiquoter tout un régiment de carabiniers. Régiment pour lequel une batterie autrichienne s'était, cerise sur le bortch, prise d'une vive affection.
C'est bien joli tout ça. Mais il aurait sans doute été judicieux, en tout début de partie, de nous concerter, nous aussi, et de modifier sufisamment les ordres généraux pour venir renforcer rapidement notre centre, en délaissant par exemple l'aile gauche française derrière laquelle Hervé-le-pugnace était cantonné au rôle de bétonneur.
Car on sait d' expérience que traverser tout une table en biais, ça prend beaucoup, vraiment beaucoup de temps.
Mais voilà, pris chacun par notre tâche, on l'a pas fait. Alors, au centre, pan-pan cul-cul.
Samedi, le mot d'ordre donné aux austrogo-moujiks qui composaient l'armée alliée opposée aux Français était simple : on avance, on croise le fer, on serre les fesses et on ne cligne pas des yeux. Histoire de nous changer de la dernière baston où l'on avait plus subi qu'autre chose.
Le hic c'est que, face au diabolique JP de Lafumée de Pasdemiséricorde, commandant en chef des troupes franchouillardes et secondé par le déterminé (et fort sympathique) Hervé de Jenedemandequàtencollerune, on s'est une nouvelle fois retrouvé face à un flanc refusé.
Le résultat n'a pas trainé.
Sur notre aile droite, l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie autrichiennes commandées par l'Himalaya du Napo - j'ai nommé le gigantesque Didier van Blue Swede Shoes - ont été contraintes d'entamer un fastidieux marathon sur leurs gambettes plombées avant d'arriver au contact de l'adversaire. Vu qu'en début de partie elles avaient en face d'elles bernique, peau de balle, peanuts, que dalle et walou. Ce qui, on en conviendra, n'est pas grand chose.
Sur notre aile gauche, les Ruskofs ont vite fait face à un solide parti d'infanterie adverse ainsi qu'à une non moins costaude cavalerie française (cuirassiers, carabiniers, hussards, lanciers, chevau-légers) qui n'avait qu'une envie : les déborder.
Au centre, tel le petit Poucet, le vaillant Patricius von Laéronauticus, s'est retrouvé avec trois bataillons de grenadiers allemands (classés élite quand même), un régiment de cavalerie légère et une batterie autrichienne face à une colline que visait en fait le gros de l'attaque des amateurs de camenbert. Bataillon de la Garde et lanciers rouges y compris. Bonjour l'ambiance !
L'oeil à tout et le sourire sardonique, Lafumée était comme à son habitude au four et au moulin, distribuant les consignes, présent partout : a gauche à droite, au centre, devant, derrière, dessus, dessous, à l'intérieur et même dehors (le temps de discuter stratégie avec son acolyte, loin des oreilles ennemies).
Une nouvelle preuve que le don d'ubiquité des guerriers de la féroce tribu des Girondins-Têtes-de-Chiens n'est pas une légende.
En plus, avant de partir, il avait du se plonger les deux mains dans un bénitier. Car la rafale de 6 qu'il nous a servie avec un dé même pas limé relevait du miracle. Bref, il était en forme et le ciel était avec lui. Maldita !
Et nous alors ? Hein ? Hein ?
Perso, décidé à causer cette fois-ci quelques soucis à des franchouillards plus solides au moral que mes moujiks, j'avoue n'avoir pas trop regardé ce qui se passait ailleurs.
Van Blue Swede Shoes, lui, usait ses semelles en cherchant à rejoindre l' aile gauche française qu'il apercevait loin, très loin, devant ses baionnettes.
Du coup, Laéronauticus s'est retrouvé quelque peu démuni lorsque un gros paquet de franchouillards a investi, avec son artillerie, la colline qui lui faisait face avant de lui tomber sur le rable à bras raccourci et enfoncer notre centre.
Certes, en fin de journée, la menace ostrogothe était sérieuse sur l'aile gauche française tandis que mes Ruskofs, eux, n'avaient pas démérité, loin s'en faut.
Les ch'ti gars de Vladivostok se sont en effet offert le plaisir de progresser à l'aile et de faire reculer deux unités d'infanterie tentées de venir conter fleurette à ma toute nouvelle pièce de 12 livres.
Cela, tout en mettant le souk dans la cavalerie franchouillarde escagassée par des cosaques perfidement planqués dans un bois, et emberlificotée par les manoeuvres de chasseurs à cheval russes sufisamment couillus pour venir astiquoter tout un régiment de carabiniers. Régiment pour lequel une batterie autrichienne s'était, cerise sur le bortch, prise d'une vive affection.
C'est bien joli tout ça. Mais il aurait sans doute été judicieux, en tout début de partie, de nous concerter, nous aussi, et de modifier sufisamment les ordres généraux pour venir renforcer rapidement notre centre, en délaissant par exemple l'aile gauche française derrière laquelle Hervé-le-pugnace était cantonné au rôle de bétonneur.
Car on sait d' expérience que traverser tout une table en biais, ça prend beaucoup, vraiment beaucoup de temps.
Mais voilà, pris chacun par notre tâche, on l'a pas fait. Alors, au centre, pan-pan cul-cul.
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PS : j'ai rectifié mon texte. Les trois bataillons de grenadiers autrichiens du centre étaient allemands, donc classés élite quand même. Par contre, ils n'avaient pas de soutien. Aie !
Je te dis ça de mémoire. Notre ordinateur maison et grand maitre des calculs, c'est JP.
On établit les budgets en tenant compte de la valeur d'une fig telle que la donne la règle par période, ainsi que des bonus (ou malus) d'attaque, de défense et de tir propre à chaque nation.
Là, par exemple, les Français avaient + 1 en attaque.
Ce qui rend un bataillon français plutôt costaud. Car la première ligne de 6 voltigeurs et grenadiers est classée vétéran et le reste Ligne 1. Tandis que le Russe, qui n'a pas de bonus d'attaque a sa première ligne de 4 figs en Ligne 1, avec le reste en Ligne 2 . D'où l'intérêt pour les Français de ne pas hésiter à avancer groupés, avec du soutien, pour aller chercher le contact.
On établit également un certain pourcentage de cavalerie (en général pas plus de 20%), d'artillerie et d'infanterie. Sachant que, pour l'artillerie, on se limite à 5 ou 6 artilleurs par batterie.
Pour la dernière partie, on a joué en 7 000 points environ , soit pour les Français 23 bataillons, 9 régiments de cavalerie et 4 batteries, et pour les alliés 29 bataillons (dont certains complètement en ligne 2), 9 régiments de cav et 5 batteries (dont certaines Ligne 2, les batteries françaises étant classées élite).
Ave JJ,
Question : pour vos rencontres, est ce que vous partez des listes qui allaient avec la règle ou sont-ce des parties à effectifs arrêtées par vos soins ? Équilibrées ou avec handicap ?