Du napo dans l'air
L'OEIL DE L'EXPERT N'ETAIT PAS GLAUQUE
Le 28/02/2017
A l'arrière, ça canarde tant que ça peut |
J'ai donc profité d'un exceptionnel passage à Pau du maréchal Loïc de Sauteladessus-et-tu-verras-les Pyrénées pour peaufiner le scénario d'attaque de convoi français par des Ruskofs.
L'intéressé étant militaire de carrière dans les troupes aéroportées, et un vélléitaire comme on en fait plus, m'a prodigué quelques conseils pour corser l'affaire et la rendre un peu plus coton pour les moujiks.
En enlevant deux ou trois maisons par ci, en rajoutant un bois par là. Entre autres détails.
Qui plus est, tout en reconnaissant que le passage du convoi n'a rien d'aisé pour les franchouillards, le bougre - qui avait pris en main les Français - a quand même réussi à faire traverser la table à une grande partie des chariots. Même si plusieurs bataillons chargés de les protéger sont passés de vide à trépas. Car ça a défouraillé dans tous les coins.
L'exploit valait bien un coup de chapeau. Voilà qui est fait.
Vendredi, au club Histoire et légendes de Lescar, le même scénario, un chouia amélioré, sera testé par quatre volontaires. Deux du côté slave, deux autres du côté mangeurs de camenbert.
Les innocents. Ils savent pas ce qui les attend.
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COMME UNE ENVIE DE BOULETS
Le 27/02/2017
V'là les gugusses. C'est du plastique dur. Mais ça fera l'affaire |
J'étais en train de ranger paisiblement mes figs dans mon atelier lorsque mon attention a été attirée par une vieille boite de Victrix.
Non pas que je porte aux nues cette marque qui a inventé le fusil sans crosse, façon Joss Randall, chez les fantassins Anglais. Mais il s'agissait d'une boite d'artillerie à pied.
Est-ce la nostalgie des boulets reçus dans la trogne au cours des dernières bastons ? Une grosse envie de bière tiède ? Un besoin subit d'oignons frits nappés de sauce à la menthe ? Va savoir, Charles !
Toujours est-il que , tout en écoutant un débat politique à la radio de l'oreille droite et en jetant un regard distrait de l'oeil gauche sur mes mails, je me suis mis à peintouiller les figs en question.
Car des artilleurs anglais à pied, c'est comme les chaussettes qui vont par paire au fond du tiroir ou la binouze bien fraiche du frigo, on a beau chercher, on en manque toujours et on est bien content de mettre la main dessus.
EN CHAUSSETTES DANS LA NEIGE
Le 24/02/2017
Lance, pistolet, les cosaques seront de la partie. Ca va de soi |
Ca m'a permis de concocter un scénario dans lequel les trainards en question, certains équipés de fusils, d'autres d'une épée, d'autres encore de leurs moignons sanguinolents, essaient de franchir un écran de Ruskofs armés de leurs flingots et des plus mauvaises intentions.
C'est simple. C'est pas forcément facile et ca sera testé d'ici quelque temps.
En attendant, pour les entrainer, je vais peut-être aussi emmener mes figs demain en montagne où je vais aller me balader raquettes aux pieds.
J'ai déjà prévenu ces fainéants. Le premier qui flanche prend quinze coups de knout,
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Le 19/02/2017
V'là les dernières recrues. Frais et guillerets en tenue d'été |
Avant d'aller raquetter ces jours prochains sur les cimes enneigées des Pyrénées, je continue à agrandir ma bande de moujiks. C'est toujours du Perry en plastique.
Subtile différence par rapport au précédent bataillon, celui-là a des épaulettes jaunes témoignant du rang qu'occupe le régiment au sein d'une division. Le haut du pavé étant tenu par les unités aux épaulettes rouges. Faut de tout pour faire un monde de biffins.
Autre détail : la couleur des pompons de shako (vert sur fond blanc, blanc sur fond vert ou blanc sur fond bleu) indique si l'on a affaire au 1er, 2e ou 3e bataillon d'un régiment.
Chose dont, il faut bien l'avouer, les grenadiers franchouillards se tapent comme de l'an 40 lorsqu'ils enfoncent avec un sourire narquois leur baïonnette émoussée dans les tripes des intéréssés. Histoire de bien remettre les choses à leur place.
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VENI, VIDI, CASTAGNI
Le 18/02/2017
But de la manoeuvre : faire traverser toute la table au convoi |
Comme je trouvais que les Français avaient bien du mal à faire passer leurs chariottes et autres engins sur roues, j'ai un peu modifié la composition de leurs troupes, en y ajoutant un chouia de cavalerie. Fallait ça, face aux cosaques.
Ce bidouillage n'empêchera pas l'exercice de rester délicat pour les défenseurs qui vont devoir être mobiles et se tordre quelque peu les boyaux de la tête afin de trouver la bonne tactique.
A Lescar, le scénar sera joué par quatre belligérants au moins dont le féroce général Olivier de Tulasvumonderrick, l'Attila du Béarn, et le fort retors maréchal Richard de Jeteferailapeaupauv'pomme, l'homme qui vous fait tomber les dents rien qu'en vous regardant.
Hildepute ! Rien que du beau monde. J'ai comme l'impression que ça va chauffer .
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J'ai cru nécessaire d'évider la sortie de chaque tube et de leur ajouter les anses dont ils sont dépourvus. J'ai bien noté que tous les tubes britanniques n'en disposaient pas mais outre le caractère esthétique de ceux-ci, ils seront plus qu'utiles pour déposer les tubes de leurs affûts à l'aide d'une chèvre. J'ai été un peu surpris de la présence dans la boite de tubes pour l'obusier de 5,5,inch. D'après les documents dont je dispose cette pièce disposait d'un affût constitué de deux flasques semblable au système Gribeauval.
Les avant-trains s'adaptent quant à eux parfaitement aux chevaux et conducteurs proposés par PERRY ou Front Rank. En revanche il me semble que la gravure du caisson de munitions de cette dernière marque met davantage en relief le cloutage des roues. Enfin les nombreuses pièces détachées supplémentaires permettent de "varianter" les poses des artilleurs mais aussi des fantassins plastiques Perry comme Vitrix.