Du napo dans l'air
LES GNONS DE PAQUES
Le 17/04/2017
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| Tumeveumevla et Blue Swede Shoes concoctent leur tactique perverse |
Pendant que tous les mioches de France et de Navarre s'apprêtaient à fureter le nez dans l'herbe pour dénicher des oeufs en chocolat, nous - c'est à dire l'éminent professeur Patricius de Laéronauticus et ma pomme, JJ la Honte du Béarn, commandants en chef des porte-flingues du ch'ti père Napo - on faisait le gros dos en se ramassant dans la glotte, non pas des friandises, mais des tas de boulets bien chauds.
Boulets servis avec un plaisir manifeste par ces sadiques de la pire espèce que sont Sébastien de Tumeveumevla et JP de Lafumée de Pasdepitié, féroces gerriers de la tribu des Girondins-Têtes-de-Chien. Tout deux étant assistés par un cruel et gigantesquue Landais. J'ai nommé Didier van Blue Swede Shoes, alias le satyre des asperges.
Le décor était coton : bois, collines, habitations. Ce qui rendait l'attaque ardue et la défense fort solide comme le dirait un célèbre député en essayant de dépiauter une assistante parlementaire écolo d'une main fébrile et baladeuse.
Pour faire court, à notre aile gauche, l' infanterie française qui s'avançait en masse pour enfoncer l'adversaire était retardée de belle manière par la cavalerie légère russe de Tumeveumevla.
Composée de cosaques, chasseurs à cheval et hussards, celle-ci ne valait en effet pas tripette. Mais par ses marches et volte-faces, elle jouait à merveille son rôle de moustique enaquiquineur. En gros, pendant que tu passe ton temps à essayer desespérement de te la choper avec une tapette à mouches, hé ben tu penses pas à mettre un pied devant l'autre . Bien joué, mon gaillard !
Au centre, conscient que l'infanterie ruskof nourrie au knout et au bortch maigre ne fait pas le poids face à des grenadiers et voltigeurs gavés de calendos et de poulet Marengo, le prudent JP avait bétonné ses lignes façon mur de l'Atlantique, redoutable canon de 12 livres en sus.
Au centre et à droite toujours, le très vaillant mais dépité Patricius de Laéronauticus voyait pour sa part trois de ses généraux français (dont un général de corps et un général de division) tomber sous les coups retors de trois jets de dés 6 adverses.
Ce facheux coup du sort qui l'empêchait de s'emparer d'une maison située au centre du dispositif prussien. Gasp and Porca miséria !
Dans le même temps, le même Laéronauticus voyait aussi ses cuirassiers et ses lanciers rouges se casser les sabots sur des bataillons prussiens qui s'avançaient en rangs serrés, la bave aux lèvres et le sourire en coin.
Bref, l'affaire fut rude et n'a pas tourné à l'avantage des affidés du Corse. Tant et si bien qu'en ce beau week-end de Pâques, en un mot comme en cent, on s'est fait sonner les cloches.
Mais je vous rassure, le vin de Bordeaux (un Pomerol, je crois) servi à l'apéro était excellent. Hi, hi, hi.
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JAMBON, JAJA ET BASTON
Le 14/03/2017
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| Plus on est de fous, plus on se bastonne |
Toutes proportions gardées, on a appliqué le même principe lors d'une baston disputée samedi dernier au fin fond des Landes, terre d'asperges et de géants (on est bien placés pour le savoir. Avec Olivier de Quelboisjemechauffe et Didier van Blue Swede Shoes, on en a deux dans notre groupe en délire).
La table sur laquelle on a aligné nos armées faisait 4,80 m sur 2 m, comme d'hab. Largement de quoi s'étriper en bonne et due forme.
Les combats ont duré toute la journée. L'un des meilleurs moments restant, comme d'hab, le repas pris en milieu de journée en respectant une règle d'or : surtout PAS DE LEGUMES ! Pain, pâté, jambon de pays, rouquin de derrière les fagots et un chouia de rigolade.
Un repas de copains, quoi. Même s'il convient de remercier nos légitimes et ministres de l'Intérieur respectives qui, dans leur grande mansuétude, nous fournissent aussi régulièrement de quoi nous sustenter : quiches et pastis par exemple (Note à l'intention des sombres barbares qui habitent au nord de la Garonne : le pastis,chez nous, n'est pas une boisson, mais un délicieux gâteau à l'anis. Raaaah, lovely !)
Certes, quelques débats sur la règle auraient ensuite pu être évités. Mais on est assez futes-futes pour le reconnaître après coup.
Qui plus est, cela nous aura au moins permis de mettre au clair certains points délicats sur les déplacements de nos biffins. Tout en donnant naissance, à un nouvel ordre de mouvement, grâce aux conseils du très expérimenté général Sébastien de LaplainedeNay, le vautour percnoptère du Béarn (il est aussi "reconstitueur" à ses heures perdues).
Je veux parler du déplacement en oblique dont les troupes françaises s'étaient faites une spécialité pour faire face à leurs ennemis.
La prochaine baston, qui aura lieu le samedi 15 avril, permettra de tester tout ça.
Quant au résultat de celle de samedi dernier ? Avantage aux Français. Mais peu importe. L'essentiel était ailleurs.
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SALVE D'HONNEUR POUR OLIVIER-LA-MITRAILLE
Le 13/03/2017
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| L'une des illustrations du site, parmi bien d'autres |
Celui-ci m'a en effet branché sur un lien Internet fort intéressant.
Tout y est ou presque, avec en prime, en fin de texte, des démonstrations vidéo sur les effets destructeur d'un boulet de canon et d'une boite à mitraille. Hildepute ! Ca dégomme.
Comme je sens que vous vous agitez fébrilement sur vos sièges, voici le lien en question.
C'est en anglais, comme d'hab, ou comme souvent. Car si les Franchouillards ont inventé Napoléon, ils ont pas fait de même avec la vulgarisation.
http://napoleonistyka.atspace.com/artillery_tactics.htm#_artillery_combat
J'espère que vous apprécierez. Cela étant, si vous avez d'autres infos, je suis toujours preneur.
Le premier lot sera cette fois-ci un décapsuleur en nouilles sèches réalisé par mon p'tit filiot. Autant dire qu'on touche là à quelque chose d'exceptionnel.
D'UN BOULET A L'AUTRE
Le 12/03/2017
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| Vl'a le tableau. Ben, y a plus qu'à peindre, hein ? |
Ca tombe bien. Y a justement quelques figs de Victrix qui sont parvenues dans mon escarcelle béarnaise par des moyens aussi détournés que landais.
Par contre, j'ai un peu de mal à trouver sur Internet la description des différentes tâches effectuées jadis par les artilleurs français.
Non pas sur leurs uniformes après avoir débouché un kil de rouge (ce qui ne nécessiterait alors pas d'accent circonflexe, comme me le rappelait jadis mon instit avant de me balancer des coups de règle sur les doigts en même temps que son pied au derche), mais autour de la batterie pour charger le canon, le récurer, le pointer, le déplacer, entre autres multiples fonctions ménagères.
Si quelqu'un peut me rencarder, il gagnera un bon pour une Gueuze Boon, une Bacchus, une Corsendonk, une Orval , une Chouffe brune ou mieux, une excellentissime Noire de Dottignies. Autant de boissons civilisées auxquelles les tribus barbares vivant au sud de l'Adour sont encore peu accoutumées.
Après, il va falloir peindre tout ça (les figs, pas les boutanches. Suivez un peu, vingt de diousse !) . Et le faire efficacement, surtout.
Je viens en effet de m'attaquer à la rénovation du premier étage de ma bicoque. C'est pas le moment de se gourrer de pinceau.
LES "ARTIFLOS" SONT DE SORTIE
Le 09/03/2017
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| Vl'à le matos |
Mes artilleurs anglais à pied sont terminés. Les voilà en train de prendre position sur l'un de mes radiateurs. Prêts à dégommer tous les franchouillards qui leur passent à portée de boulet.
C'est du plastique et du Victrix. Donc pas forcément merveilleux en gravure.
Mais de l'artilleur à pied anglais, c'est comme chaussettes en rab, les décapsuleurs, les tire-bouchons et les cure-dents. Ca peut toujours servir.
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert le site que vous nous recommandiez. Je crois comprendre que vous recherchez plus précisément des informations concernant la composition et la tâche revenant à chaque membre d'une équipe de pièce pour une mise en situation de vos figurines. Vous trouverez tout cela et plus encore dans les publications suivantes.
Hors série no23 Tradition magazine L'artillerie napoléonienne et le génie. Page 62
Club Français de la Figurine Historique Artillerie système Gribauval. Page 65
Officiers et Soldats de l'artillerie et le système Gribeauval Tome 1 H&C Page 55
Weapons & equipement of the Napoléonic wars Blandford Press Page 76
Chacun de ses ouvrages présente les mêmes informations concernant les équipes de pièce mais le numéro spécial du CFFH me semble le meilleur investissement fort de ses 152 pages e 314 dessins pour un coût de 15,24 euros. Il présentent en outre l'ensemble des matériels issus du système Gribeauval hormis le mousquet.
Manque la composition de la batterie d'artillerie or ce dernier point fait polémique car sur ce site 1 seul caisson est donné à chaque canon tandis que le nombre variait de 2 pour chaque pièce de 8 et obusier de 6 pouces à 3 pour chaque pièce de 12. Si chaque batterie comptait bien 2 affûts de rechange et 3 chariots de munitions d'infanterie on dénombrait également 2 forges dont le site ne fait pas mention. Mais tout ceci est bien sur théorique et ne concerne les divisions d'artillerie.qu'au moment de l'entrée en campagne
Aussi intéressant qu'il soit le texte doit donc être appréhendé avec prudence. Les liens renvoyant aux batailles et les renvoi en bas de pages concernant la cavalerie sont tout aussi très instructifs. Ce site se démarque de bien d'autres en ce qu'il mêle sans ostracisme les textes et les gravures (dont certaines peu connues) les photos de figurines, les extraits de films et de jeu informatique (napoléon total war je crois) dont la reproduction des uniformes est plus que correcte.
Merci pour ce partage.