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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

LE 23e WELSH VOUS SALUE BIEN

Le 17/05/2017

J'ai plus qu'à peindre le bras d'un officier et ce sera bon
J'ai plus qu'à peindre le bras d'un officier et ce sera bon 
​Pendant que les franchouillards nomment leurs ministres, moi je continue à réarmer leurs plus farouches ennemis : la célèbre tribu des godons-têtes-de-fion.
​Voici, resoclé et légèrement repeintouillé, un bataillon du 23e Welsh Fusilier qui a combattu en Espagne, au Pays Basque et lors du siège de Toulouse avant d'aller se promener dans les champs de Waterloo.
​Des durs de durs. Des Gallois, quoi. 

 

UNE HISTOIRE DE BESTIOLES

Le 13/05/2017

Restait le bord des socles à peindre. C'est fait. J'ai aussi peint le numéro du régiment au dos du havresac

Restait le bord des socles à peindre. C'est fait.
Restait le bord des socles à peindre. C'est fait. 
​L'opération repeinturlurage et resoclage de mon armée de buveurs de bière tiède se poursuit avec le 40e Somersetshire dont la couleur distinctive est chamois. Car, c'est bien connu, ces bestioles là pullulent au sud de Bath et de Bristol.
​Je dois aussi changer le drapeau qui est en fait celui du 61e Gloucestershire, dont le régiment préfère la couleur saumon (Chacun son truc. Les goûts et les couleurs, avec les Anglais, faut JAMAIS les discuter).
​Cela étant, juste par malignité et pour voir si les visiteurs de mes expos suivent bien ce qu'on leur raconte, je remplacerais volontiers le drapeau en question par celui - fort célèbre - du Béarnshire.
Mais sachant que l'emblème guerrier de la région dont Pau est la capitale consiste non pas en un lion rugissant ni en un aigle aux serres acérées mais en deux vaches rouges de confusion meuglant côte à côte sur un fond d'herbe jaunâtre, je vais peut-être éviter. Hi, hi,hi...

 

LES EMPLUMES SE REFONT UNE BEAUTE

Le 11/05/2017

Je dois encore éclaircir le marron du socle, et ce sera bonnard
Je dois encore éclaircir le marron du socle, et ce sera bonnard 
​Grâces soient  rendues à l'éminent Patrick Le Chevalier et à l'érudit El Frances pour leurs conseils éclairés. Grace à eux, les biffins du 71e Highland dont à propos desquels que je vous causais l'autre jour, vont arrêter de se faire chambrer pour la couleur de leur shako lorsqu'ils défileront sur une table de jeu. C'est qu'ils ont leur fierté, les bougres.
​Pour le reste, l'opération resoclage et repeinturlurage se poursuit.
Cette fois-ci, je me suis attaqué aux Black Watch. C'est à dire au 42e Royal Highland, une unité qui, elle aussi, s'est frottée aux franchouillards dans les champs boueux de Waterloo.
​Comme pour les autres figs, je refais le socle avec une méthode simple : peinture marron recouverte de sable quand elle est encore humide. Puis re-couche de peinture quand la première couche a été plus ou moins absorbée. Et points de colle Scotch sur lesquels j'écrase du flocage.
​Par la même occasion, je peins aussi les bords du socle (un super aimant en fait, déniché par des voies aussi obscures que détournées sur lesquelles je jetterais un voile pudique. Un grand merci tout de même au généreux donateur. Il se reconnaitra)
​J'ai enfin commencé, comme le fait l'illustre professeur Patricius von Laéronauticus, l'effroyable mais très méticuleux satrape de Toulouse, à bidouiller des touffes d'herbe avec de la ficelle décortiquée et peinte. Mais faut que je fasse encore quelques essais. Car j'ai pas tout à fait chopé le truc.
​Le drapeau des Black Watch devra de même être changé. Celui qu'on voit sur la photo appartient  en effet au 79e Cameron Highlander. Or, comme le dirait Mme Odette en entreprenant son 7e régiment de zouaves. Il suffit pas d'avoir la main. Tout est aussi dans les détails.

 

 

LES HIGHLANDERS ME PRENNENT LA TETE

Le 08/05/2017

V'là les bestiaux, soclés de neuf
V'là les bestiaux, soclés de neuf 
​Après avoir resoclé une grande partie de mon infanterie française, j'ai entrepris de faire la même chose avec les buveurs de bière tiède.
Belle occasion pour rattraper quelques erreurs de jeunesse : une couleur distinctive erronée par ici, un pantalon un peu trop clair par là, un cure-dent mis malencontreusement à la place d'une baïonnette et cent autres peccadilles.
​Je songe aussi à passer commande chez GMB Designs de quelques onéreuses, mais remarquables, reproduction de drapeaux adaptés à chaque régiment. Histoire de ne pas donner une allure de clodos à mes troupes.
​La première unité à passer ainsi  dans ma grande lessiveuse napoléonienne est le 71e Highland, une unité d'infanterie légère qui a combattu à Waterloo mais dont je dispose avec un shako du type guerre de péninsule, donc d'avant 1812.
​La seule interrogation que j'ai, c'est justement cette cochonnerie de saleté de fichu de vigntdediousse de acré bon sang de bonsoir de shako.
Dans l'excellent livre "Uniformes des armées de Waterloo " publié jadis chez Edita, on affirme qu'il n'était pas noir comme chez le reste des biffins d'outre-Manche, mais bleu foncé. Par contre, sur le non moins remarquable site Internet "Les uniformes pendant la campagne des cent jours", on le présente en noir. 
​Du coup, j'en perds mon serbo-croate, mon patois du Nord, ma panse de brebis farcie et mon béret basque par la même occasion. Bref, un doute affreux me taraude et j'hésite.
​Mais, tout bien réfléchi, je m'en remettrai.
Une bonne lampée de "De Dochter van de Korenaar" et , comme d'hab, tous les tracas s'envolent. Raaaah, lovely ! A la votre ! 

 

UN BON BAIN, CA A JAMAIS FAIT DE MAL A PERSONNE

Le 07/05/2017

De l'autre côté de la table, des forbans de la pire espèce
De l'autre côté de la table, des forbans de la pire espèce 
​Avant de faire visiter ma maison (que je vends) à de richissimes acheteurs qui me permettront de finir mes jours, pénard, dans la suite impériale du Waldorf Astoria, j'ai participé ces jours derniers à une partie de bataille navale avec la règle "Sails of glory".
​Les maquettes en plastique qu'elle met en oeuvre n'ont pas l'allure superbe des bateaux Langton. Mais - à bien y regarder - la règle est sympa et elle permet divers niveaux de difficulté au fur et à mesure qu'on la découvre. 
​Seul handicap, à mon avis, la nappe de jeu est trop petite, bien qu'elle puisse être agrandie au delà d'un certain nombre de vaisseaux.
​C'est d'autant plus escagassant  que la règle précise que tout navire qui sort de la nappe est définitivement perdu. Un peu comme si l'aire de combat était cernée de maelstroms géants. Chose qui, c'est bien connu, se constate sur toutes les mers et océans du monde.
​Faute d'avoir pu anticiper à temps les mouvements de ma barcasse, j'ai ainsi vu l'un de mes trois ponts passer par perte et profits.
Aaaaargggh ! Frustrant, n'est-il pas ? comme dirait DSK en constatant que la femme de ménage de l'hôtel du coin porte des couches-culottes en solide peau de zébu au lieu de l'habituel string brésilien bidouillé avec des bouts de ficelle.
​Une autre règle, testée avec l'amiral Tulasvumonderrick, fait pour sa part appel à un jeu de cartes. Tu tires la dame de carreau (façon de parler) et t'as un mat qui te dégringole sur le ciboulot. Tu sors le 5 de trèfle, et c'est une partie de l'équipage qui est décanillée. Rigolo, jouable  et très rapide.
​Cela étant, faudra quand même que je ressorte des tiroirs la vieille règle "De l'ile de la Tortue à Trafalgar" que m'avait un jour fournie le commodore Philippe Pauzat, un redoutable pirate dont les trois-mats sont à l'ancre sur les berges de l'Isle, non loin de Périgueux. Celle-là est plus historique, plus réaliste et elle fait appel à des maquettes mieux fagottées.
Mais je suis pas pressé. J'ai la patience du bulot, la persévérance du bigorneau, l'entêtement de la moule de bouchot et la farouche détermination du tourteau occupé à décapsuler une boutanche de "Sans pardon". En plus de son côté pince sans rire, ça va de soi.

 

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